Journée d'une cadrette
Réveil sonnant à 7h du mat' après un coucher à 1h. Six heures de vie allongée. Sept en fait car je ne pose jamais le pied au sol avant 8h. Douche, petit déj', course après une tenue acceptable. Tout ça me prend une heure. Davantage même car je fais la course sans me presser. Départ après 9h souvent, à l'arrache. Arrivée au bureau entre 9h30 et 10h après plus d'une demie heure assise au volant.
En montant je me concentre sur ce que je dois faire dans la journée et les suivantes souvent.
Les réunions commencent, conférences téléphoniques, ou - plus rarement - dans une salle avec des vrai gens.
Je me lève rarement avant 12h30, heure où je vais déjeuner. Je fais la queue 10 minutes à la cantoche. Et hop je m'assois (encore!) à table avec mes collègues. Je retourne m'asseoir à mon bureau après déjeuner et l'air de rien j'ai déja passé plus de quatre heures assise. Et sur le coup de 13h30 ou de 14h selon les jours, les réunions reprennent. Les rares moment où je ne suis pas en réunion, je m'affaire à accomplir les actions qu'on m'a collées. Donc en fin de compte je décolle rarement de ce siège de bureau. Quand je pars le soir j'ai passé 10h assise, je gagne ma voiture et je sais que chez moi je m'affalerai n'importe comment.
Le problème est que ça se reproduit tous les jours de la semaine.
J'en ai marre de vivre assise.
Ce soir je suis rentrée, j'ai posé mes affaires et je suis sortie. J'ai marché jusqu'au RER et j'ai pris la direction de Paris. J'étais debout dans le wagon et j'ai vu autre chose que cet écran. J'ai vu des gens.
J'ai rejoins ma jolie blonde et nous sommes allées dîner en parlant de tout, de rien, de voyage et d'évasion. Nous sommes sorties et nous avons marché dans les jolies rues pavées. Juste marché.
Just walking