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Dreaming my life
30 juillet 2009

L'impression d'avoir tout vécu et en même temps

L'impression d'avoir tout vécu et en même temps de n'avoir rien vécu, c'est ce qu'elle ressentait en regardant fixement le plafond. Encore un matin vaseux, se dit-elle. Pas envie de décoller. Ou alors très fort, très vite pour s'écraser sur ce sol inversé (plafond). N'importe quoi comme réveil vraiment. Et puis ces murs... Depuis combien de temps étaient-ce les mêmes?

Et à sa gauche, la même personne dans ce lit depuis dix ans. Envie de vomir. Lassitude. Ce n'est pas qu'elle ne l'aimait plus. Parce qu'en fait elle n'était pas vraiment sûre de l'avoir aimé. Mais dix ans de caprice ça commence à faire long. Il est toujours aussi beau, on ne peut pas le nier. Mais plus vraiment désirable. Lisse et beau comme le vase dans l'entrée. Elle les fracasserait bien par la fenêtre tous les deux. Violence.

Infidèle.

Elle ne l'avait jamais été. Ce serait une expérience. Rien que par la pensée, elle l'était déja. Elle se souvint de tous les visages croisés dans la semaine, des hommes plus agés aux mains rugueuses, des visages ridés, non dénués d'expression. Des hommes qui relègueraient Jim au rang de jouet.

Mille images se précipitèrent devant ses yeux.

Infidèle, elle l'était déja. Mille fois.

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26 juillet 2009

O.

Et tout d'un coup quelque chose devient une obsession. Genre: je ne peux plus penser à autre chose et je ne peux pas faire autre chose que de penser.
ça va passer?
Pas sûr...

26 juillet 2009

Je pose la question

Faut-il croire au hasard?

25 juillet 2009

Auto-psy d'une relation dans un état indéfini

Rencontre lors d'une formation commune dans la société où tu travailles. Au début tu ne le trouves pas terrible. Aucun style. Même pas la peine de s'attarder. Tu es froide, distante. Le lien ne se crée pas.
Quelques années plus tard un de ses collègues travaille avec une de tes collègues et amies. Il arrive que vous preniez des pauses café ensemble. Puis vous déjeunez ensemble tous les quatre. Une fois, deux fois... Ils deviennent et (donc il devient) tes camarades de déjeuner régulier. Tu le trouves bizarre. Pas très bavard, pas toujours expressif. Sauf que quand il s'absente le midi pour aller courir tu le regrettes. Le jeudi midi vous avez un cours de guitare ensemble. Quand il est absent tu le regrettes aussi. Puis tu commences à laisser ton oeil trainer dans les couloirs pour voir s'il ne passe pas de temps à autre en allant voir son ami. Parfois il vient te saluer aussi.

Quand son ami et ton amie sont en congés tu n'oses pas aller le chercher pour déjeuner au début. Puis tu oses une fois. L'invitation: "tu viens déjeuner?" qui se veut légère et anodine est dite d'une voix blanche. Peut-être même que tu as rougi. En tête à tête, tu ne sais pas trop quoi dire car tu n'es pas d'un naturel bavard et lui non plus. *Soupir*

 

Plus tard encore, on annonce la liquidation de la boîte. Les cours de guitare se finissent, on dit au revoir au prof qui est licencié. Et puis on se met en grève, on manifeste. On partage des moments ensemble que l'on ne croyait jamais partager. Des journées ensemble. Toi tu le regardes mais il est toujours bizarre. Il n'a pas l'air à l'aise. Avec toi il est distant et il se comporte tellement différemment avec se collègues hommes (proximité physique) que tu finis par te dire qu'il aime les hommes ou que tu lui est complètement indifférente, même d'un point de vue purement amical. Alors tu perds confiance. Tu n'aimes pas inspirer l'indifférence. Surtout qu'à plusieurs reprises tu as voulu te montrer gentille, lui rendre des services dans le travail, lui envoyer des signaux d'amitié. N'étant pas d'un naturel sociable tu as du mal à faire tomber ce masque mais ce n'est pas facile et ce n'est peut-être pas la meilleure solution.

Tu te rends compte qu'en fait il n'est pas mal, même s'il est bizarre et tu voudrais le connaitre davantage car tu penses qu'il se cache quelque chose derrière son masque à lui. Jusqu'où aller? Dans quelques jours tu quittera la société parce que ton poste est supprimé et alors...? Allez vous rester en contact? Va-t'il aussi faire quelques pas vers toi alors que tu as eu l'impression qu'il reculait à chaque fois que tu avançais?

16 juillet 2009

Virée (2)

Pas évidente à vivre cette fin. Difficile de commencer à penser à "l'après", quand on veut à la fois fuir et retenir le présent.
La solution serait peut-être de se laisser porter par les évènements. Ne pas chercher à etre forte mais se laisser plier comme un roseau.
J'ai le coeur gros.

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14 juillet 2009

Pathos

Sur copains d'avant, mon amour de lycée s'est inscrit depuis peu.
Il avait une photo sur un bateau au tout début. Juste de quoi voir que l'ensemble est bien conservé. Et raviver des souvenirs.
Il a mis à jour sa photo. ça doit dater de cette semaine. L'objectif s'est rapproché et on voit très bien son visage. Mon dieu, il est toujours aussi beau et j'imagine qu'il n'est pas devenu stupide (bon il ne faut jurer de rien, on ne sait jamais). Il a pris quelques petites rides autour des yeux. J'ai toujours adoré les rides autour des yeux. Il a toujours ce charme fou. J'ai l'impression d'avoir seize ans.
Il ne s'est jamais rien passé entre nous - enfin physiquement rien passé- nous étions restés amis jusqu'à la fac (il étudiait le droit et moi la physique) malgré qu'il m'ait brisé le coeur. Un jour nous nous étions donné rendez-vous le midi à ma fac pour déjeuner ensemble. Il m'a demandé de lui rappeler la veille car il lui arrivait d'oublier des choses. Je ne lui ai pas rappelé la veille, et il n'est pas venu. J'ai attendu... une heure je crois, j'ai essayé de le joindre (chez lui) et pas de réponse. Je n'ai pas laissé de message. Je ne l'ai jamais revu. Je lui en ai voulu très fort. Je lui en veux encore je crois.
Dans sa fiche il ne dit rien. Sauf les chanteurs et les écrivains qu'il aime. Est-il marié, avec quelqu'un? On n'en sait rien. Il ne montre pas d'enfants et n'en indique pas. On voit juste qu'il se prend en photo tout seul.

*Soupir*

11 juillet 2009

Virée

Ce n'est pas facile de rester positive.
Sur le forum de discussion, mes collègues en France postent à toute heure. Trois heures du matin, cinq heures du matin. Pas moyen de penser à autre chose. J'ai passé neuf ans dans cette boîte. D'autres en ont passé quinze, vingt... davantage. Certains se sont donnés beaucoup, en support client jour et nuit, vingt quatre heures sur vingt quatre. Je l'ai fait moi même. D'autres en développement, avant-vente, tests et intégrations et que sais-je encore. De la pression nous en avons eu à revendre. ASAP était le mot favori dans les e-mails au détriment de "s'il te plait" et "merci". Et aujourd'hui on nous montre la porte gentillement.

Pas d'accord.

5 juillet 2009

Pixies au Zenith le 15 octobre.

Pixies au Zenith le 15 octobre.

2 juillet 2009

Il y a tellement de choses dans ma tête.

Il y a tellement de choses dans ma tête. Tellement de questions. Pour / Contre? Soutenir / Etre indifférente?
A quelle cause se rallier?
Je commence à me sentir mal. Vivement qu'on recoive ces foutues lettres.
Je n'arrive pas à progresser non plus sur le reste. Cela occupe mon esprit de manière permanente.

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