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Dreaming my life
30 novembre 2010

Remember also that whatever is misery to you to

Remember also that whatever is misery to you to read, is still greater misery to me to set down.

Oscar Wilde, De Profundis

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25 novembre 2010

Envolée

Elle clown
Chez moi
Elle comédienne
Dans la file
Elle pianiste
Sur les marches
Eux danseurs et comédiens
Au Rond-point
Puis la dernière une chanteuse
Au café.
Elle me fait penser à Vaness' en fait. Je l'ai trouvée jolie et touchante.

22 novembre 2010

Je croyais ne voir que ton ombre. Mais en fait,

Je croyais ne voir que ton ombre. Mais en fait, cette ombre, c'était toi.

14 novembre 2010

Yesterday

J'aime ton visage même si tu n'es pas mon "type d'homme".
J'aime ton sourire franc et sincère.
J'aime ta manière de regarder vraiment les gens dans les yeux.
J'aime ton ouverture et ton aisance relationnelle.
J'aime ton esprit un peu fou.
J'aime ta curiosité de tout.
J'aime ta générosité que je devine après ces premiers contacts.
Puis-je dire que je t'aime ?

12 novembre 2010

Samedi aussi.

Un oui et j'ai des étoiles dans les yeux.

 

Bande son: All you need is love des Beatles

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11 novembre 2010

Dreaming #11

Les rêves étranges arrivent par séries, plusieurs nuits de suite.

Cette nuit j'étais dans un immeuble à la décoration plutôt jolie, me faisant penser aux bureaux d'une entreprise où il fait bon travailler. Sauf que dans le contexte il semble que je sois condamnée à mort pour je ne sais quelle raison. Donc il y a beaucoup de gens qui défilent, ils semblent tristes pour moi, mais ils discutent également entre eux, ambiance "pause café" non dénuée de légèreté. Puis un certain nombre de gens proches arrive. Ma mère par exemple. Nous n'avons pas beaucoup de temps. Avant qu'elle s'éloigne je lui lance une dernière phrase: je veux que toute ma garde robe soit transmise à ma soeur et mes CDs à mon frère (ce qui est conforme à leurs goûts respectifs). Peu de chose, mais symbolique d'un dernier geste d'amour. Et je lui dis que tout le reste est pour elle, étant donné qu'elle est mon parent direct.
Puis viennent des collègues de fac. Nous échangeons quelques mots. En fait les amis qui comptent ne sont pas là. Ils sont en retard. Mais mon heure approche et j'angoisse. Non pas de mourir, mais de ne pas pouvoir leur parler une dernière fois.
Enfin une amie arrive. Je me sens mieux. Et quand je semble sur le point de partir, celle que j'attendais le plus arrive. Elle est tout sourire. Elle m'illumine. Du coup je me sens bien et je me dis que tout va bien se passer.

Bizarre rêve n'est-ce pas ? Ceux où l'on est confrontés à notre propre mort sont plutôt rares. Mais ce que je vois dans celui là, davantage que ma mort est l'idée de perdre, de ne pas pouvoir ou plus pouvoir aimer ceux qui nous sont chers. Il est arrivé cette nuit (coïncidence ?) après que par un plantage de PC et une manip' maladroite j'ai perdu dans ma mailbox un répertoire d'e-mails nommé "Amis". L'angoisse de la perte numérique liée à l'angoisse de la perte réelle. Je suis geek mais je me soigne. Je suis en vie et mes amis ont l'air d'exister toujours aussi.

7 novembre 2010

Nuit d'automne

Cette nuit j'ai retrouvé mon Docteur encore en rêve.

Je marchais sur une colline, et j'ai rencontré son père (enfin ce n'est pas vraiment son père mais il lui ressemble) avec son appareil photo autour du cou. Je le salue et nous marchons, discutons ensemble, comme si de rien n'était. Nous nous asseyons au bord de la route et continuons à discuter. Et puis au bout d'un moment, je lui dit que je suis gênée mais que je voudrais lui poser une question. "Comment va-t-il ?" Alors il me donne de ses nouvelles sur un ton bienveillant. Me parle de lui, uniquement de lui. 

Puis le décor change et je suis en face de sa mère (mais ce n'est pas sa mère, c'est une femme asiatique que dans mon rêve, je reconnais comme sa mère, sa mère était libanaise dans la réalité) nous sommes assises face à face à une table en pleine nature. Et je lui demande: "Mais il est marié, n'est-ce pas? Il s'est marié là-bas, au Japon ? " Et elle me sort des objets. Une photo de lui seul, et une photo d'elle, seule. Puis une robe colorée. Je devine que c'est sa robe de mariage elle est petite et bien pliée, ne prend pas beaucoup de place. Sur la photo elle ne semble ni jolie, ni laide, ni gentille ni méchante, ni intelligente ni bête. On dirait qu'elle n'exprime rien. Je dis " Oui, je savais qu'il avait rencontré quelqu'un et qu'il s'était marié là bas". J'avoue implicitement que je l'ai pisté sur la toile. Puis je touche la robe. Elle me raconte qu'il va revenir en France avec elle, qu'ils ont trouvé un appartement à Boulogne, ville où il habitait avant. Mon coeur réagit. Et je demande. "Cela fait longtemps. Croyez vous qu'il accepterait que nous nous revoyons et redevenions amis? Je sais qu'il est marié et je respecterai sa femme."

Elle me répond ni oui ni non, cela me trouble. Elle me dit "Je ne sais pas. Je ne sais pas si je peux vous faire confiance. Je viens de vous montrer la robe et vous la touchez", sous-entendu que par ce geste, j'ai brisé sa confiance. Je me sens un peu perdue.

Au réveil ce matin, c'est son visage à lui que j'avais devant les yeux.

Je vois plein de symboles dans ce rêves, dans mes rêves en général. Est-ce que je les décrypte de la bonne manière ?

5 novembre 2010

Désir et tragédie.

En ce monde, il n‘y a que deux tragédies. L‘une consiste à ne pas obtenir ce qu‘on désire et l‘autre à l‘obtenir. Cette dernière est de beaucoup la pire - cette dernière est une telle tragédie.

 

Oscar Wilde

 

4 novembre 2010

(co)locataires XVII

Un jour j'ai l'impression d'atteindre le fond.

Ce week-end là nous avions une sortie avec des amis communs ainsi que des amis et des collègues de ces amis. Ils ne savent toujours pas pour nous deux. Je n'en ai toujours parlé à personne à part à mon ami de l'autre côté de l'océan. Nous passons la journée au parc Astérix.

Toute la journée, je chercherai sa présence, essayant d'être avec lui pendant les différentes attractions. Lui m'ignore royalement, maintient une distance entre nous... Enfin c'est ce que je ressens. Parmi mes amis, je vois la différence de comportement de ceux qui sont en couple. Je me sens mal. Je les envie. Je me sens encore plus mal quand je vois Chaton taquiner une petite brune, collègue d'une de mes amies. Il est fort possible qu'elle lui plaise. J'ai un peu envie de pleurer.

La journée sera triste, même si je fais semblant de m'amuser.

Le trajet du retour avec lui sera maussade.

En arrivant chez moi le soir, nous dînons. C'est à ce moment là que je craque. Lui, a l'air de ne pas comprendre ce qui ne va pas.

Je lui demande:

- Pourquoi es-tu distant ?

- Pourquoi est-ce que tu m'évites devant les autres ?

- Pourquoi mes amis prennent leurs copines par la main et moi je n'ai pas droit à ça ?

- Tu as honte d'être avec moi ?

Je ne me souviens pas avec exactitude de notre dialogue mais mon interrogatoire était de cet ordre là. Je me sens assez malheureuse et je laisse les mots sortir.

Il me répond sur un ton que je ne saurais qualifier. Il a l'air abattu aussi, mais sans doute moins que moi.

"Le problème, c'est que je pense qu'il faut qu'on arrête... Parce que je... ne t'aime pas."

Il appuie sur le "t'aime" comme s'il parlait de quelque chose qu'il ne comprend pas. C'est clair, c'est net, c'est franc. Et c'est douloureux.

Il ne m'aime pas.

A cet instant là, j'ai l'impression que c'est ce qui pouvait m'arriver de pire. Ne pas être aimée. Cela éveille en moi une angoisse profonde. C'est simplement quelque chose que je ne peux pas supporter. Si on regarde en arrière, au fond ça ne m'est jamais arrivé de ne pas être aimée par celui que je désirais. J'ai toujours réussi à toucher son coeur à un moment ou à un autre.

Ne pas être aimée me semble mille fois pire que d'avoir été aimée et de ne plus l'être. Pourquoi ? Je n'en sais rien. Avoir été aimée à un moment, c'est simplement avoir atteint son but peut-être et même si on le lâche, la réussite n'en est pas moins consommée. Petite, on ne me disait pas "Reste telle que tu es, ne t'occupe pas du regard des autres". Oh non. On me disait "Soit la meilleure en classe, soit la plus intelligente, soit la plus sage, la plus polie, la plus raisonnable ...". Tant de superlatifs, tant de sommets à atteindre n'est-ce pas la meilleure manière de faire naître cette angoisse de ne pas être aimée ?

Je me sens toute petite, un peu misérable. Inconsciemment son aveu doit me renvoyer à plein de scènes de mon passé, où, non, je n'avais pas fait assez bien. Peut-être à ce moment, si violent, avec mon père, parce que je n'avais simplement pas compris cette règle d'algébre si bête et facile à comprendre. C'est vrai que mes petits camarades de classe en étaient à peine à additionner et soustraire des fractions. Peu importe, j'aurais dû comprendre pour qu'on m'aime et qu'on soit fier de moi. Au lieu de ça, je déclenche la violence, le non-amour. J'aurais voulu mourir.

Il ne m'aime pas. Vraiment ça m'est insupportable. Je ne suis pas d'un naturel fragile pourtant. Mais la conjoncture du moment, la famille, le travail, les amis... Je ne sais quoi encore... Je suis faible. Je me dis que je ne pourrais pas... Qu'il ne vienne plus chez moi, que nous ne partagions plus ces moments ensemble, qu'il ne me prenne plus dans ses bras... me semble encore pire que de l'entendre dire "je ne t'aime pas". Alors je vends mon âme au diable.

Je lui dis:

"Ce n'est pas grave que tu ne m'aimes pas. Reste quand même avec moi. Continuons à partager ces moments ensemble. Et si un jour tu trouves quelqu'un d'autre ou que tu en as assez, et bien, quitte moi à ce moment là."

Je semble stoïque mais je suis faible à l'intérieur. Lui affiche un visage très triste. Il refuse... au début. Je négocie, l'air de rien, sans le supplier non plus. Je place quelques arguments. Même avec mon premier amour je n'aurais pas agi comme ça, alors que je l'aimais mille fois plus. Qu'est-ce qu'il m'arrive ? Je ne sais pas. Je fais simplement le pari que s''il accepte ce marché, un jour il m'aimera.

Il est encore plus faible que moi. Il accepte.

 

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