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Dreaming my life
27 mai 2012

Tristesse ou quoi

Certains jours comme aujourd'hui j'ai une voix étouffée au fin fond de moi, plaintive. Sensibilité à fleur de peau. Je ne suis personne, nous ne sommes que décor, fly fly away from this dirty boulevard, I'm a bird girl.

Je mets Last.fm qui me sort des trucs au hasard. Je sais pas pourquoi ce matin j'ai droit à plein de trucs français, certains un peu ringards. J'aime bien certains vieux trucs. Et puis cette chanson se lance. Aux antipodes de ce que j'aime écouter aujourd'hui. Les manèges de Berlin tournaient dans tes bras... Le printemps qui revient ne me guérit pas. Mon doigt est sur le bouton "Suivant". Je ne vais pas écouter ce truc. Mais mon doigt refuse de cliquer, il reste un peu, immobile, puis se retire. J'écoute, et ça devient trop. Quelques larmes s'échappent. Peut-être pas une dizaine, mais juste une vague d'émotion dont la pression diminue un peu - si peu. Je ne vais pas pleurer des torrents... Hélas.

Je me revois dans cet HLM miteux. Mon père dormait dans sa chambre et nous ne devions pas faire de bruit car il travaillait de nuit. Alors avec ma mère nous étions soit dans la cuisine avec la porte fermée, soit dans cet espèce de débarras, où elle faisait son repassage. Elle écoutait la radio, pas trop fort et cette chanson, j'ai dû l'écouter dix-mille fois. Même à des années de toi, je vis mais je ne dors pas.

Pourquoi ces larmes ? Je ne sais pas. L'enfance, c'était dans une autre vie. Etait-ce vraiment moi ? Des années parcourues et toujours l'impression de n'avoir rien trouvé, de n'avoir rien atteint. Je me sens toujours aussi vide.

 

 

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16 mai 2012

Je vois...

 

Stalker, c'est un boulot de longue haleine et qui requiert de la précision.

Une phrase anodine, au milieu d'une conversation... Le stalker se souvient de tout.

Des heures de visites sur différentes pages... Le stalker examine tout.

Des tas de commentaires sur ses profils, sur différents sites. Parfois un détail ouvre la porte à un nouveau et vaste champ d'investigation.

Et soudain, la phrase anodine revient. Et un commentaire tout à fait banal, plus banal même que beaucoup d'autres se détache sur cette page, comme s'il se mettait à clignoter. Et la photo qui l'accompagne, même si elle semble banale, beaucoup plus banale même que celle de la majorité des filles qui ont commenté sa page.

Deux ou trois clicks plus tard, il  n'y a plus aucun doute. Cette nana, c'est son ex. Rien dans son profil à elle, rien dans sa photo ne le prouve de manière irréfutable. C'est juste une évidence.

Je l'observe minutieusement, déçue et soulagée parce qu'en fait il n'y a pas grand chose à voir. Elle n'est pas jolie. Non, elle n'est pas moche non plus. Si je n'étais pas un bon stalker, j'aurais pu la voir dix mille fois, sans jamais m'arrêter sur elle.

Soulagée parce qu'elle n'est pas un canon, parce que rien dans son profil ne révèle une personne géniale, super intelligente ou je ne sais quoi. Soulagée parce que je me dis "Bah oui, en fait... Moi aussi je pourrais lui plaire".

Et un peu déçue en même temps. Parce que lui aussi, dans le fond, est quelqu'un d'ordinaire.

 

 

(oui, c'est un dépressif, torturé, masochiste, caractériel, sociopathe tout ce qu'il y a de plus banal)

 

15 mai 2012

1ventR (II)

3 Maredsous

1 Duvel

 

Tu es en face de moi et je vois des sourires dans tes yeux. C'est arrivé assez rarement de cette manière pour que je sois sûre que tu n'es pas malheureux d'être là, de partager ces petites choses avec moi. Tu m'as bien précisé que tu ne resterais pas dormir chez moi. Je ne t'avais pas proposé en même temps et ne comptais pas le faire.

Je suis sûre que tu ne me trouves pas "intellectuelle pas drôle" ce soir.

C'est drôle, quand tu t'en vas pour attraper ton dernier train, tu ne te retournes pas, alors que je t'accompagne du regard depuis ma fenêtre. Tu ne te retournes jamais.

Maintenant je suis sûre qu'à chaque fois que nous nous quittons, il y a un risque que je ne te revoie jamais.

Il me reste les sourires de tes yeux.

 

 

 

14 mai 2012

Ce que JE suis

 

Ce que je veux, ce que je dois

Ce que je fais, ce qui est mal

Ce que je fais, ce qui fait mal

Ce que je fais, qui me fait mal

(Ce que je sais, ce que je vois)

 

 

11 mai 2012

J'aime les chansons où on s'envole And either way

J'aime les chansons où on s'envole

 

And either way you turn
I'll be there
Open up your skull
I'll be there
Climbing up the walls

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10 mai 2012

Un monde gratuit

Une visite sur ma page m'a fait relire cette note qui date de 2007.

Le monde change mais toujours pas dans le bon sens.

 

 

Je n'aime pas travailler. Et en effet, ça ne veut pas dire que je n'aime rien faire. Bien au contraire.

 

 

5 mai 2012

Assez ! (XV)

Rendons-nous à l'évidence. Je crois que je n'ai plus envie de te revoir non plus.

 

Nous sommes souvent en ligne ensemble. Mais nous parlons très peu. Et ce qui est certain c'est que nous n'avons (plus) rien d'intéressant à nous dire. Il est révolu le temps où nous échangions sur nos univers musicaux, sociaux et tout le reste. Où nous nous exprimions le dépit du monde qui nous entoure et nous trouvions si proches. Tu me parles de ton banal quotidien et parfois des rencontres que tu fais via ton site fétiche. Faut croire que tu aimes collectionner les pouffiasses, les paumées, les barrées de tout genre. En tout cas, ce que tu me racontes d'elles n'est pas bien reluisant. Cela ne fait que me décevoir de toi davantage. Et moi, je ne te raconte rien de moi, de mon banal quotidien. Tu ne me demandes rien de toutes manières. Et quand j'ai un truc génial que j'ai envie de partager avec toi, tu ne manifestes que peu ou pas du tout d'intérêt. Après tu te plains que je ne suis pas bavarde.

 

Quand je te propose une sortie, tu montres peu d'enthousiasme. Mais tu acceptes facilement l'invitation d'une inconnue. On ne sait jamais, si elle était dix-mille fois mieux que moi, si elle était belle, jolie, intelligente et en plus tu lui plaisais.

 

Je suis fatiguée. Parfois je vois un truc. Et je me dis "tiens, je pourrais lui proposer". Mais je suis lasse d'avance. Tes réponses je les connais déja. "Je sais pas", "J'ai pas envie de sortir, il pleut", "J'aime pas sortir le dimanche", "Trop cher, j'ai pas d'argent" (et après tu vas au restau x fois avec tes copains).

Quand je réussis le tour de force de te faire sortir de chez toi, je sais que je vais avoir droit à des plaintes qui n'en finissent pas. Parce que ton RER a eu du retard, parce que nous marchons quinze minutes avant de trouver l'endroit où nous nous poserons pour prendre un verre, parce que les gens font la gueule à Paris (!), parce qu'ils sont tous habillés pareil...

 

Je me demande pourquoi j'ai été attirée par toi... Bon, je sais, tu as des qualités. Mais tout est tellement difficile avec toi. Je crois que je n'ai plus envie de te revoir.

J'avais pris deux places pour Rock en Seine. Tu aimes Sigur Ros. Moi aussi. C'est en août.

J'avais pris deux places pour Radiohead. J'adore. Toi aussi. C'est en octobre.

Je t'ai parlé de ces deux concerts. Tu n'as, comme d'habitude manifesté aucune volonté, désir... Le seul truc qui est sorti c'est "ça pourrait être rentable".

J'avais pris deux places pour Cocorosie, en mars de l'année prochaine. Je ne t'en ai pas parlé. A quoi bon...?

Je crois que je ne te verrai ni en août, ni en octobre, ni en mars 2013. Je n'ai plus envie que tu donnes un goût amer aux choses qui me font du bien, comme tu l'as fait l'année dernière aux Eurockéennes, ou à d'autres concerts. Je n'ai plus envie de te revoir.

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