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Dreaming my life
14 octobre 2012

Solitude

Je me sentais un peu seule. Je me disais que j'aimerais bien avoir quelqu'un à qui parler. Comme pour m'exaucer, une fenêtre d'IM s'ouvre sur mon écran. Je regarde. Un mec que j'avais rencontré sur un site, avec qui j'avais discuté deux ou trois fois. Gentil mais un brin naïf (doux euphémisme). Je ne m'étais jamais trouvé grand chose en commun avec lui.

Le mec en question aime la peinture, il achète et vend des tableaux. Je lui parle de l'expo sur Edward Hopper. Il me dit qu'il compte y aller.

J'aimerais bien être chamboulée, bousculée, surprise. J'aimerais savoir pourquoi il aime la peinture, j'ai envie de me nourrir de sentiment et d'émotion. Il me répond un tas de choses sans intérêt, dépourvues de chaleur. Je le trouve fade, ses réponses m'ennuient, elles sont aux antipodes de celles que j'espère. Je lui demande alors pourquoi il veut aller voir Hopper. Je me rends compte alors qu'il n'en sait rien. Sans doute parce que c'est une expo qui est "très courue", pour citer ses propres termes. Je me rends compte qu'il ne sait pas ce que fait Hopper. Ignorance n'est pas vice, mais quand je lui parle de ce que ces tableaux évoquent pour moi, il ne manifeste aucune curiosité. Il dévie sur une question à deux balles, à la "tu ferais quoi si...?"

Quelques minutes après, je retourne dans ma nuit. Je me sens encore plus seule après avoir réalisé qu'il ne suffit pas d'échanger avec quelqu'un pour ne plus l'être.

 

 

Je viens de voir qu'il y avait un évènement demain à Beaubourg

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13 octobre 2012

Bercy beaucoup

Je t'ai invité à voir ton groupe préféré en concert.

Du coin de l'oeil, j'observe ton plaisir. C'est un peu comme si je te faisais l'amour.

 

 

11 octobre 2012

Carnets de voyage (I)

Le voyage réveille bien des choses.

Je suis pourtant dans un endroit qui ressemble au paradis. L'eau du Pacifique est bleue, tiède et claire. Je suis entourée d'oiseaux, poissons, mammifères marins, reptiles... Pas trop d'humains, et seulement à petites doses. Le soleil est tendre. Le jour, je souris, je ris.

C'est la nuit que tout revient. Oh, je vois déjà ton oeil accusateur me dire "Mais arrête donc de ressasser, profite de la vie, va de l'avant." Mais non ce n'est pas ma faute. C'est l'autre. Celle qui est loin, enfouie. Celle que je ne maîtrise pas.

C'est la nuit.

Je me réveille, les yeux humectés de larmes, quand les heures les plus sombres commencent à céder leur place au petit matin. A moitié consciente, je rappelle les images de mon rêve. Je veux savoir, me souvenir ce qui me fait pleurer. Et c'est lui, toujours lui, le premier amour, que j'interroge : 'Mais qu'as-tu fait de notre éternité ? Tu m'avais dit que tu trouvais ça horriblement banal, mais que tu ne trouvais rien de mieux à dire que Je t'aime. Pourquoi as-tu abandonné tout ça?". Et dans un demi-sommeil j'émets un gémissement plaintif: "Que c'est long de vivre..." Mais dans mon rêve, ce n'est pas à lui que je l'envoie... C'est à ma mère. Elle est debout devant un lavabo et ne me répond pas. Elle se (s'en?) lave les mains.

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