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Dreaming my life
30 octobre 2013

Cette semaine, j'ai perdu Lou.

Cette semaine, j'ai perdu Lou.

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28 octobre 2013

Cette peine, ce n'est pas la vôtre, c'est la

 

Cette peine, ce n'est pas la vôtre, c'est la mienne !

 

 

23 octobre 2013

Vivre loin, aimer loin. Ne pas dire au revoir.

 

Vivre loin, aimer loin. Ne pas dire au revoir.

 

 

23 octobre 2013

Les gens ne devraient pas mourir. Les gens ne

 

Les gens ne devraient pas mourir.

Les gens ne devraient pas naître.

Tout ça est absurde.

J'ai mal.

 

 

18 octobre 2013

Être une femme (I)

 

Quand j'étais gamine mes parents ne me laissaient aucune liberté pour sortir avec mes copines, les inviter à la maison. J'étais donc très isolée en dehors des heures de classes.

Un samedi matin où exceptionnellement je n'avais pas classe, je n'ai rien dit à mes parents et je suis partie à l'heure habituelle avec ma sacoche sur l'épaule. Je devais avoir treize ans. A travers cette escapade de quelques heures, je ne recherchais rien d'autre qu'un espace de liberté en dehors du "cocon" familial. Je ne savais pas où aller particulièrement. Je me suis éloignée et à un moment je me suis mise à marcher sur cette route avec des champs de part et d'autre. Je marchais en lisant un livre et je respirais à plein poumons. L'air était frais car il était encore tôt dans la matinée. Je me souviens que je portais une jupe plissée grise à carreaux de type écossais, un pull blanc sans doute et ma mère avait l'habitude d'attacher mes cheveux en une longue tresse dans le dos. Je devais sans doute trouver ma tenue moche. En y repensant aujourd'hui, je réalise à quel point mon look pouvait être lourd de connotations.

Je marchais donc, et il n'y avait pas beaucoup de passage sur cette route. J'étais seule à marcher et avec de temps à autre, une voiture. Soudain une voiture arrive dans mon dos. Je me range un peu pour la laisser passer. Elle ralentit. Un type est au volant. Il me demande par la fenêtre s'il peut m'emmener quelque part. C'était un adulte. Pas un ado, pas un jeune. Il doit avoir le double de mon âge ? Peu importe, j'aime pas sa tête, il a je ne sais quoi de répugnant. C'est sans doute simplement son mauvais karma. Je dis non, en continuant à marcher, il se met à rouler au pas à côté de moi. Je ne sais plus ce qu'il me disait, il m'a demandé si je séchais les cours je crois. Je voulais qu'il s'en aille. J'étais tellement ignorante. Je n'avais pas la moindre idée de ce qu'était que baiser ou ce qu'était un viol. Mais je savais que ce type n'allait pas me laisser et qu'il ne me voulait pas du bien.  J'ai commencé à marcher plus vite mais bien sûr, je ne pouvais pas échapper à sa voiture. J'ai fait demi tour pour repartir dans l'autre sens, deux, trois fois. A chaque fois il faisait un demi tour sauvage en faisant crisser ses pneus. Je ne savais pas comment j'allais m'en sortir.

Puis une autre voiture est arrivée. Je n'ai pas eu besoin de faire signe. Le conducteur s'est arrêté. Le sale type a détalé en moins de deux. Le monsieur au volant m'a demandé si l'autre type m'embêtait. J'ai raconté qu'il voulait me forcer à monter avec lui. Le monsieur m'a donc invitée à venir avec lui. Il y avait son fils à l'arrière, un petit garçon de quatre ans peut-être, je crois qu'il y avait un chien aussi dans la voiture. Il m'inspirait confiance et puis j'avais trop peur que le sale type revienne. Alors j'ai accepté sa proposition.

Nous avons discuté un peu. Ce monsieur allait faire ses courses, je l'ai suivi. Dans le supermarché, j'ai fait une pause au rayon disques et j'ai regardé celui de mon groupe préféré avec envie. Il l'a mis dans son caddie.

Au retour, il m'a déposé devant la maison d'une amie. Il m'a offert le 33 tours.

Je ne sais même pas son nom, mais il m'a sauvé d'un type tordu et m'a fait un cadeau. Je n'étais rien pour lui. Combien de personnes seraient passées sans même ralentir ?

Je me souviens de son visage, vaguement, et de son petit garçon blond. Il m'arrive de penser à lui. Dans mon coeur je lui dis encore merci.

Et l'autre... ? Combien de mal a-t-il pu faire , à combien de filles, jeunes ou moins jeunes ?

 

 

 

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11 octobre 2013

Théâtre

 

 

Pour les parigots : si vous aimez ce qui sort un peu de l'ordinaire, je vous recommande la pièce Les Canailles, un mariage orthopédique.

 

 

 

10 octobre 2013

I know

Je pense beaucoup à toi, Philippe. Tu as un charme bien particulier. Je l'ai remarqué lorsque nous nous sommes rencontrés la première fois. Tu es simple mais élégant, tu as de la prestance. J'aime tes jolis yeux bleus, même si je suis incapable de me souvenir de leur teinte exacte. Ta voix est grave et douce, sauf quand tu chantes mais c'est parce que tu manques d'assurance. J'aime bien quand tu te confies, me fais part de tes doutes et interrogations, tu n'as pas peur de sembler doux et fragile. Je suis heureuse de cette amitié, car c'est ce que je suis, ton amie.

Je me pose quelques questions bien sûr, qui resteront sans réponse. Pourquoi m'avais-tu invité à ton pot de départ de notre ancienne boîte alors que nous venions juste de nous connaître ? Pourquoi as-tu gardé contact avec moi ensuite alors que tu l'as perdu avec beaucoup des anciens que tu connaissais bien mieux que moi ? Pourquoi je me sens si bien lorsque nous sommes ensemble et ai-je l'impression que c'est le cas pour toi aussi ?

Je pense beaucoup à toi, Philippe. Je te trouve attirant et désirable. Cela va durer quelque jours encore, comme les autres fois. Ensuite je passerai à autre chose pendant des mois. Jusqu'à notre prochaine rencontre.

9 octobre 2013

Pixels

deveine

4 octobre 2013

I don't want to know

 Après que j'ai accepté son invitation, il m'a dit que ce serait bien que j'aie ma voiture le soir venu, car lui n'a que son scooter, il pense qu'il pourrait pleuvoir et l'endroit où nous nous rendons est un peu loin de tout.

L'idée d'un trajet en scooter avec lui, les mains autour de sa taille, de sa poitrine, ou que sais-je encore, me semble plaisante. J'ai pas ma voiture sous la main, je l'ai laissée à la cambrousse. Il me dit que, tant pis, le scooter devrait aller quand même. Au fait, je ne dois pas avoir d'arrière-pensées. Bon, je m'arrange pour récupérer ma caisse.

Le soir venu, je passe un peu en avance chez lui pour que nous jouions un peu de gratte ensemble. J'aime bien. Je lui prête même ma chérie. Il aime bien son son. Nous sommes tellement bien que nous nous retrouvons à la bourre pour filer au restaurant.

Nous allons à ma voiture. La température est douce, la soirée s'annonce belle. Devant la portière, il me propose "On tente quand même le scooter ?" Je souris. Je dis oui. Nous faisons demi-tour pour rejoindre l'engin. Et hop! je monte derrière lui. Et nous partons.

Je n'avais pas vraiment prévu ce changement. Je n'ai sur moi qu'une petite veste que j'oublie de boutonner, et un t-shirt léger en dessous. Nous filons dans le vent. Je n'ai pas l'habitude des deux-roues. Je n'ai pas mes bras autour de sa taille, mais juste une main sur son épaule, et de l'autre je m'accroche au scooter. C'est agréable quand même, de se sentir libre, de respirer. La vallée de Chevreuse, ses arbres sont magnifiques, même dans la nuit. Ma veste, fluide, s'envole presque, mon t-shirt tombe sur mon épaule. Quand je jette un oeil dans le rétro, je vois la bretelle de mon soutien-gorge qui se dévoile. J'en ai mis un joli, vert-émeraude satiné avec des motifs fins. L'air frais me caresse les épaules, le cou. Je me dis que je vais sûrement tomber malade, mais je m'en fiche. Je sens sa chaleur entre mes jambes, son dos contre mon ventre et ma poitrine. Et puis la pluie arrive. Pas une grosse pluie, non, juste une petite averse, rapide et moqueuse. Je ris de bonheur. Une goutte tombe sur mes lèvres. Elle est fraîche et sucrée comme un baiser. Les arbres sur la route filent.


La soirée est parfaite vraiment. L'endroit est classe, calme, paisible. Le dîner est bon et nous avons beaucoup de choses à nous raconter. Il me propose de partir en voyage ensemble l'année prochaine (sans arrière-pensée ?).

Quand nous repartons, j'ai l'impression qu'il est 22h30. En fait, il est presque minuit. Nous reprenons la route. Je remonte derrière lui. Et peu importe la consigne de ce soir. Dans ma tête j'imagine qu'on est un peu amoureux et je colle ma poitrine sur son dos pour ne pas avoir froid. Le paysage défile dans l'autre sens. Tout passe trop vite. Il me dépose devant ma voiture. En me disant au revoir, il suggère que nous nous revoyions sans trop tarder.

 

 

 

 

3 octobre 2013

J'ai fait un rêve très doux cette nuit. Il y

J'ai fait un rêve très doux cette nuit.

Il y avait un jeune homme aux cheveux châtain clair, avec une coiffure un peu floue et des yeux clairs aussi. Il était très mince (j'aime bien les mecs très minces) et portait des jeans et un t-shirt un peu amples.

Je ne sais pas qui il est, je ne l'ai jamais croisé, ou alors sans m'en apercevoir et mon esprit l'a imprimé malgré moi.

Il m'a parlé, m'a dit des mots agréables, et nous nous sommes embrassés et serrés chaleureusement. Il dégageait une sensualité toute douce qui me rappelle mes amours de jeunesse. J'ai pu sentir la chaleur du contact dans mon sommeil, et ma peau s'en souvient ce matin.

Il m'arrive quelquefois de faire ce genre de rêves, étranges en soi, dans lequel tous les sens participent. Il m'est arrivé de sentir des goûts, des parfums, des contacts; mais en général, c'est quand je rêve de gens que j'ai connus, que j'ai touchés. Avec ce bel inconnu, c'est encore plus bizarre.


Il ne m'a même pas dit son prénom. Merci de ta visite.

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