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Dreaming my life
31 juillet 2014

Tales of the Sands

 

 

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27 juillet 2014

Sad song

 

Vendredi, nous nous sommes retrouvés avec Lou pour faire de la musique. Nous avons joué ensemble, puis il s'est mis au piano pour me faire écouter certaines de ses compositions.

Je ne sais comment, pendant cet après-midi agréable, le son déroulé par ses doigts m'a emmenée loin, dans une moment pénible et douloureux de mon passé. La musique était belle, mais j'ai eu mal en revivant cette scène. Les larmes me sont montées aux yeux, j'étais de nouveau cette gamine de dix ans. J'ai essayé de me concentrer sur Lou, que je voyais de dos, et sur ses mains dansant sur les touches du piano. Je ne pouvais pas pleurer, je ne pouvais pas permettre qu'une larme s'échappe de mes yeux et roule sur une joue. Je ne connais pas assez Lou pour pouvoir lui expliquer, et même si je le connaissais davantage... je ne raconterais ce passé à personne. Et il est évident que ce ne sont pas des larmes d'émotion dûes à la beauté de la musique, même si elle les a - involontairement - provoquées. Alors je les contiens du mieux que je peux, je cligne pour essayer de les sécher, je me dépêche car je ne sais pas combien de temps dure ce morceau. C'est difficile alors je fais mon possible. J'y arrive... Quand il joue la dernière note et se retourne, je suis décomposée à l'intérieur, mais en surface,je suis à peu près moi.

25 juillet 2014

Réveil

 

8h08, n'est-ce pas une heure magnifique pour se réveiller ? C'est joli, c'est rond et symétrique dans tous les sens. Et si tu tournes la tête, ton réveil te montre un rien entouré de deux infinis.

 

23 juillet 2014

Conjugaison (I)

 

Je paresse

Tu paresses

Il paresse

Nous paraissons

Vous paraissez

Ils (dis)paraissent

 

 

21 juillet 2014

L'intelligence me fascine, mais elle m'effraie

 

L'intelligence me fascine, mais elle m'effraie aussi. Les hommes intelligents m'attirent et me font peur, je déteste me sentir petite face à un autre humain.

 

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10 juillet 2014

Éros tique (I)

Cher Philippe,

Je prends la plume aujourd'hui pour te confier des pensées qui m'obsèdent depuis quelque temps. Tu es mon ami et pourtant, je n'ose pas t'en parler quand je suis face à toi. Paradoxalement, j'aimerais  beaucoup pouvoir saisir l'expression de ton visage quand tu liras ces lignes.

Quelle que soit la première réaction que provoqueront mes mots, j'espère qu'elle ne te fera pas renier  l'amitié que nous avons l'un pour l'autre. J'ai confiance en ton intelligence et foi en la force du lien  qui existe entre nous, cela n'arrivera pas ou alors sera de courte durée.

Je vais aller droit au but.

J'ai envie de te faire l'amour.

À chacune de nos rencontres, lorsque nous discutons, je te regarde dans les yeux autant que je peux pour  ressentir l'étincelle qui passe de toi à moi. Cette petite lumière insolente m'allume en permanence. Je t'écoute parler avec plaisir, ta voix est douce et rassurante. Elle est comme une caresse sur ma peau au rythme du mouvement de tes lèvres. Ton visage est agréable, pas vraiment beau ni vraiment étrange, mais il a ce nez qui me surprend, tout en longueur et en finesse.

 Je ne sais pas par quel miracle tu ne te sens pas totalement nu quand tu es face à moi. Car je te  mate... un peu, beaucoup, énormément. Ton corps me semble parfait, autant que je peux le percevoir à travers l'obstacle de tes vêtements.

 Je n'ai jamais eu d'amant au corps parfait. Il y a eu le long, fin, aux épaules carrées, le pas très  grand aux rondeurs touchantes, et puis les autres dont je ne saurais plus dire ce qui les distinguait. Tous ces corps, je les aimais.

 Mes yeux scannent ton corps en permanence. Et je n'y vois aucun défaut. Il semble avoir été taillé avec  art par les mains d'un amoureux du corps masculin. Je crois que je ne l'aurais pas fait autrement. Tu es  finement musclé sans que cela ne soit une agression par les yeux. Quand je suis en face de toi, mes yeux  glissent sur ta poitrine, dessinant la forme de tes pectoraux suggérée par le tissu qui les  recouvre. Ce relief est captivant, il me donne envie de tendre la main en formant une corbeille qui  épouserait l'un d'eux exactement. Je voudrais tenir ton cœur dans son creux. J'imagine comme il serait agréable de poser ma tête sur ce galbe parfait, écouter la chaleur des battements de ce cœur. Et, vois comme la nature est bien faite, ma tête est juste au niveau de ta poitrine, ton mètre-quatre-vingt-dix est la hauteur parfaite pour que je puisse m'y blottir, puiser l'énergie des vibrations de ton corps, m'envelopper de la puissance de tes épaules.

 Quand je suis sur ta moto, c'est sur ta nuque que je m'attarde, le tout petit espace découvert entre on casque et ton blouson, quelques centimètres carrés au pouvoir hautement suggestif. Et lorsque nous nous promenons à pied, il suffit que tu me devances de quelques pas pour que je détaille le reste, ton dos magnifique, tes fesses, tes jambes, tes mollets.

Je ne sais pas comment tu ne sens pas totalement nu, car dans ma tête, tu l'es déjà. J'ai déjà serré ton corps contre le mien, déjà parcouru de mes mains ta poitrine, tes épaules, tes bras. J'ai déjà empoigné à pleines mains tes fesses à travers ton jean's. J'ai déjà fait tomber ta chemise, ton T-shirt, peu importe ce que tu portes, j'ai déjà joué la scène des milliers de fois. Pardonne-moi ce regard impudique, j'ai envie de te faire l'amour, Philippe. J'ai envie de parcourir de mes doigts chaque centimètre de ta peau nue, j'ai envie de caresser de mon souffle toute la longueur de ta colonne vertébrale. J'ai envie de voir ton sexe se dresser sous mes caresses, de l'embrasser. J'ai envie de te baiser, avec tendresse, mais te baiser.

(...)

 

 

 

10 juillet 2014

Cette nuit j'ai fait un rêve étrange... Et c'est

Cette nuit j'ai fait un rêve étrange... Et c'est le premier d'une série, car quand cela commence, c'est parti pour durer quelques nuits... Je me rends compte maintenant que ces périodes sont peut-être liées à un état de fatigue extrème... Dans tout les cas, une nuit comme celle que je viens de passer me laisse perplexe pour la journée...

Dans ce rêve, j'étais chez mon ami et il a allumé sa télévision. A l'écran il s'est déroulé une suite de séquences, courtes, bizarres et dérangeantes. Je les comparerais à ces projections qui passent lors des expositions dans les musées d'art moderne ou contemporain comme le centre Pompidou par exemple. Ces différentes séquences montraient toutes des couples de personnes agées, couples constituées de personnes de même sexe en général. Elles avaient toutes quelque chose de "monstrueux" dans l'expression de leurs visages Je me souviens de trois des séquences (il y en avait peut-être d'autres que j'ai oubliées?)

1) Une dame embrasse plusieurs dames les unes à la suite des autres. Et après chaque, elle grimace. Cela signifie qu'elle ne la "choisit" pas (pas de paroles)
2) Une dame (ou homme?) donne un poisson rouge à embrasser à un homme. L'homme creuse les joues et embrasse le poisson. La dame le retire de sa portée. L'homme fait une grimace de déception. La dame lui redonne dans la bouche...Les deux sourient (sous entendu leur couple s'est formé)
3) La plus horrible pour moi. Un jeune homme dépose un vieillard tout fripé et ensanglanté sur un espèce de ring. Le deuxième plan montre le vieillard debout avec une expression cruelle et le jeune allongé. Le jeune est en sang aussi et on s'aperçoit que le viellard tient un couteau et un morceau de chair dans ses mains. Il a coupé un morceau du sexe du jeune.... Le jeune allongé dit plusieurs fois à voix basse "Cut it, cut it". Ensuite un gros plan sur la tête du viellard qui s'approche de l'écran de la télévision, prèt à en sortir... Et le sentiment qu'il s'approche de mon visage dans l'intention de me couper la langue...


Après un rêve comme celui là, le rêveil est plus que vaseux... Et toujours les mêmes questions...
Est ce le début de la folie? mf_w00t2.gif
Les rêves veulent-ils dire vraiment quelque chose? Si oui, quoi? Sont-il seulement des images, sans signification? confused.gif
Beaucoup de gens oublient leurs rêves en ouvrant les yeux. Vous souvenez vous des votres? Leur donnez vous un sens?

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