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Dreaming my life
27 septembre 2021

En rêve.

J'ai encore rêvé de toi, Francky.

Après vingt ans, comment est-ce encore possible ?

Tu ne hantes pas ma vie, mais la nuit, parfois, tu viens me rendre visite.

C'est fou comme tes traits ont la même netteté qu'autrefois. Et tu sembles tellement réel, toujours.

Cette nuit, je te disais que je t'aimais, et toi, que nous étions prêts pour être de nouveau ensemble. On était dans la maison de mes parents. C'est marrant, ça.

Cette sensation de bien-être dans ces rêves est aussi tellement réelle, tellement palpable, que je fais tout pour ne pas me réveiller. Peut-être qu'en rêvant de toi, un jour, je ne me réveillerai plus.

Je me demande comment est ta vie à Osaka.

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26 septembre 2021

Je lis les nouvelles du monde entier. Et j'ai

Je lis les nouvelles du monde entier.

Et j'ai envie de pleurer.

Pleurer ne sert à rien.

22 septembre 2021

Il y en a toujours un...

Depuis que j'enseigne, je constate que les groupes qu'on nomme "classe" se ressemblent toujours un peu.

Il y en a toujours un par exemple, qui attend la fin du cours, que tous ses camarades soient partis pour venir te parler, toi le ou la prof.

Je ne parle pas de ceux qui viennent poser des questions sur le cours. Non, il y a toujours celui-là, qui vient te dire deux-trois mots et qui finissent par découvrir des détails de sa vie personnelle. Le sport qu'il pratique, l'endroit où il vit, les choses qu'il aime, ce à quoi il aspire. Parfois ce confidences peuvent être liées à une forme de solitude mais pas toujours, il peut s'agir d'un étudiant sociable.

C'est étrange pour moi, ce jeune qui te fait confiance alors qu'il ne te connait pas (en début d'année, on est de parfaits inconnus l'un pour l'autre). Sans doute parce que moi, je suis avare de confidences. En dehors de ce blog, je veux dire. :)

 

Donc quelque part, ça me touche, ça m'interpelle. Et je me demande, "tous ses camarades se sont enfuis après nos quatre heures de cours, sans demander leur reste. Et lui, il est là, il me parle, il prend sur son heure de déjeuner."

Quand j'étais gosse, j'aimais bien discuter avec mon prof d'art plastique et celui de musique. Mais c'était au collège. Dans l'enseignement supérieur, jamais. Bon, en amphi, ça s'y prête pas. Et on les sentait trop loin de nous, je suppose. Quelque part, ça me fait plaisir d'être une personne qui semble "accessible". Ce que les "adultes" ne sentent pas toujours.

Dans l'enseignement, vraiment, ce que je préfère, c'est le lien.

16 septembre 2021

J'ai eu une petite blessure aujourd'hui. Un truc

J'ai eu une petite blessure aujourd'hui. Un truc d'amour propre.

J'ai ressenti ce truc que je traine depuis toujours, depuis mon enfance, de "non appartenance".

J'ai versé deux-trois larmes. Oh, pas plus que ça. Est-ce grave de pas faire partie du groupe ? Je suis pas la nana cool que tout le monde s'arrache. Je suis la nana ourse qui grogne si on l'approche de trop près trop vite. GrrrrRRRRRrrrr.

Après quand quelqu'un te plait, c'est dur. Parce que tu rentres en contradiction avec toi meme. En quelque sorte.

Bon, je dois finir mes cours pour demain, j'arrete de chouiner. (Et l'accent circonflèxe est toujours coincé).

 

3 septembre 2021

OSEF, OSEF NOT

On pourrait croire que rien de tout cela ne m'affecte.

L'autre jour à la réunion de pré-rentrée, j'ai dit au dirlo que je me sentais assez optimiste pour cette année.

Et il a commencé sa réunion par "Je sens un regain d'optimisme pour cette nouvelle année".

Au moment où je le croisais, je le pensais. Je revoyais des têtes connues. Une nouvelle année, ça peut être l'espoir de quelque chose de nouveau. Et puis j'ai du mal à ne pas être positive en face des gens, qui ont besoin que je les "cheer up" un peu.

Bref, aujourd'hui c'est le forum des assos, dont le lieu où je vais apprendre la guitare, le russe et faire le yoga. Moi j'ai prévenu ma prof de russe que cette année, je serai pas là, au moins au début. Et je crains que ça se prolonge. J'ai eu un petit pincement au coeur. Je sais... Tu pourrais, y a qu'à... Fuck. Si la vie était simple, ça se saurait. Mon optimisme s'est envolé. Je suis un peu triste ce matin (quoi ? Il n'est que 17h56 du matin).

J'ai pas ce sentiment d'appartenance. Je l'ai jamais eu, je l'aurai jamais. Non, je me fous pas de tout ça.

 

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