Il y a mille façons de mourir.
Il y a mille façons de mourir.
La nature a raison. La nature a toujours raison.
Les bonheurs passés sont peut-être vraiment passés. Soyons heureux d'y repenser.
J'ai emprunté un clavier à la médiathèque de ma ville. Je ne sais rien en faire, je vais expérimenter. Mes maigres connaissances en guitare me serviront peu. Et toutes les partitions que j'ai sont orientées "guitare" aussi, enfin, je suppose. Les accords, c'est marrant, c'est beaucoup plus "visuel", je crois que j'ai commencé à comprendre des trucs qui m'échappaient à cause de la manière dont la guitare fonctionne. Et puis tu peux faire des accords avec une seule main, ça change.
Je voudrais essayer plein de trucs. Mais par où commencer ?
Jouons avec notre imagination.
Les espaces connectés
Me semblent bien moins enchantés
Que les salons de thé.
Quand on a un set uniquement en français, la question de l'accent frenchy ne se pose pas. :)
J'aime bien qu'en anglais on ne soit pas déçue mais désappointée.
En corrigeant des copies de bac blanc de mes 1ères, je me suis dit que mes élèves devraient envisager des carrières de politiciens. Ils parlent beaucoup mais ne répondent pas à la question.
Quand j'ai commencé à bosser au lycée, j'ai eu à subir un jour un collègue à la cantine. Subir, parce que je ne l'apprécie pas trop pour des histoires que je raconterai peut-être plus tard. Appelons le G..
Donc G. nous demande, à mon autre collègue débutante et moi :
"Vous avez choisi d'enseigner par passion ou pour l'argent ?"
En moi-même j'ai fait : "????". Sachant que le salaire de prof n'est pas vraiment terrible (bon, je ne me plains pas, il y a pire etc.) et je ne vois pas ce qu'il y a de passionnant à s'agiter devant 35 gus qui ne t'écoutent pas, à corriger des copies et préparer des cours jusqu'à deux heures du matin le dimanche... (Je caricature, hein, on se calme... Mais pas beaucoup. :) )
Donc je lui ai répondu : "Ni l'un, ni l'autre. J'ai choisi d'enseigner parce que j'aime l'aventure.". Il m' a regardé comme ça : "???" (Tu visualises la tête ? ). Ah ah.
Bref. C'est cool d'être en week-end !
Bisous les amis, aérez-vous bien les neurones.
Hier matin, en première heure, je vois un gamin lire en douce sous sa table. Je me dis que c'est bien. Je regarde : Les fleurs du mal, de Baudelaire. Ah. Plus loin, un autre, lit la même oeuvre. Ils avaient interro de français dans la journée et bien sûr, ils n'avaient pas lu le livre en temps et en heure. Lire à l'arrache pendant un autre cours, je me demande à quel point ce n'est pas profitable. Ce n'est pas sans un sourire en coin que je leur demande de ranger leurs bouquins.
Une nouvelle activité pointe son nez en septembre. Bien, pas bien ? Qui vivra verra. J'ai comme l'impression que la fin de l'été se profile déjà. ça va me faire drôle d'avoir un vrai job, avec un vrai titre, tout ça. J'ai l'impression que ce n'est pas moi. Je n'en suis pas malheureuse, mais pas heureuse à outrance. Pourtant il paraît que c'est mieux que le Saint Graal, de dégotter un job. Bon, je te rassure, c'est qu'un CDD de dix mois.
J'ai lu beaucoup dernièrement Du Steinbeck. C'est beau, c'est pur, c'est fort. Les raisins de la colère, puis Des souris et des hommes. Là, je suis sur A l'Est d'Eden. Et toi, tu lis ? Tu lis quoi ? J'ai l'impression de ne jamais être autant en vie que quand je lis.
Bon, je t'embrasse.