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Dreaming my life
1 mai 2010

Soul Kitchen

Ce soir je suis allée voir Soul Kitchen.  La cuisine de l'âme.
J'ai eu une surprise très agréable. L'histoire est simple mais touchante et il y a de la bonne musique, de la bonne cuisine, des jolies filles et des beaux mecs (qui, en plus d'être beaux sont de bons acteurs!). Et puis c'est très drôle!

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19 avril 2010

Ça va me manquer de ne plus les voir tous

Ça va me manquer de ne plus les voir tous ensemble.

3 avril 2010

Yann Le Breton VI

Un soir, peu de temps après l'épisode du dîner avec mes collègues, Yann m'a appelée. J'étais contente qu'il m'appelle. Seulement, voilà: il commence à parler de lui. N'allez surtout pas croire que je suis égocentrique et que je ne supporte pas que les autres parlent d'eux. Bien au contraire... Mais.... Yann me parle de ses difficultés à trouver du travail, de ses difficultés relationnelles avec untel, et de tas d'autres choses. Je l'écoute attentivement, lui donne mon point de vue, essaye de lui donner des conseils. Je me souviens que c'était un appel très long. Puis tout d'un coup il se ressaisit et me dit:
" J'ai beaucoup parlé de moi."
Il marque un silence, puis poursuit:
"C'est pas grave, tu me parleras de toi la prochaine fois."
Je suis perplexe et je ne sais pas quoi dire. Il me semble que parler de moi ne me manquait pas particulièrement, je ne sais même plus si j'aurais eu des choses à dire. Mais cette manière qu'a Yann de considérer notre relation me laisse sans voix.
On se dit au revoir et on raccroche.
C'était la dernière fois qu'on se parlait et on ne s'est jamais revus.

Cette histoire avec Yann doit être la moins belle que j'ai vécue. C'était bizarre aussi ce décalage entre un début presque féérique et puis une suite vraiment vaseuse. Comme quoi, la première impression qu'on a d'une personne n'est pas forcément la bonne.
Quand je repense à lui, il y a un qualificatif qui ressort parmi tous les autres: égoïste.
Yann est issu d'une "bonne famille" et il a tendance à penser que tout lui est dû. Malgré le fait que nous passons du temps ensemble, partageons des choses et couchons ensemble, j'ai l'impression qu'il me regarde de haut. Et pour la première fois de ma vie, j'ai l'impression de ne pas être "assez blanche" aux yeux de quelqu'un. A plusieurs reprises je constate qu'il a du mal à assumer mon "exotisme". C'est assez désagréable.

Au final, il ne me reste pas de bons souvenirs avec lui, et même les moments qui étaient agréables se sont vus ternis par la suite. La "rupture" n'a pas du tout été douloureuse.

2 avril 2010

Vague à l'âme.

Je ne me sens pas à la hauteur.

J'ai peur de te perdre alors que je ne t'ai jamais eu. J'aimerais que tu m'aimes mais tu ne m'aimeras pas.

Je ne peux pas être plus explicite qu'explicite. Je ne peux pas être plus vraie que vraie. Je ne peux pas être plus sincère que sincère.

Je ne comprends vraiment pas pourquoi je me mets dans tous ces états. Il n'y a pas de quoi vraiment.

31 mars 2010

Yann Le Breton V

Yann m'a rappelée et nous nous sommes revus.

Je me souviens d'une exposition Modigliani au Sénat que nous avons visitée ensemble.

Je me souviens d'un jour de l'an que nous avons passé tous les deux, entre mon lit, les petits fours et le champagne.

Au fil des semaines, Yann me montre des aspects de lui que je n'aime pas. Il parle beaucoup, il parle bien (mais son sujet principal, c'est lui). Il est beau, s'habille bien, il a une certaine éducation. Mais c'est un raffinement de surface. Je finis par le trouver extrêmement vulgaire dans sa manière d'être. Il dégage un certain manque d'humilité. Il n'accorde pas vraiment d'importance aux autres. Alors, doucement, je prends de la distance vis-à-vis de lui, sentimentalement parlant.

A l'époque, je travaillais dans une société de service. Pour le début de l'année, la direction organise une fête pour les employés. Je demande à Yann de m'y accompagner. Je ne m'attends pas à ce qu'il dise oui car je sens bien qu'il ne veut pas s'impliquer avec moi. A ma grande surprise, il accepte. Alors nous voilà à ce diner au milieu de mes collègues, que je connais très mal pour la plupart. Il y a un certain décalage entre Yann et tous ces ingénieurs techniques et commerciaux. Mais il n'a pas l'air mal à l'aise et finalement c'est assez amusant.

Mon directeur est un bel homme. Il est entouré en permanence de sa "cour": quelques commerciaux et commerciales et des jeunes femmes des ressources humaines. Des blondes pour la plupart, les genre à passer des heures devant leur miroir pour s'habiller et se maquiller. L'une d'elle a des yeux bleus très clairs et une (très) grosse poitrine. Yann la remarque et me dit à l'oreille:

"Elle est jolie celle là."

Je le regarde sceptique.."Ah... Tu trouves?"

Je la connais bien. C'est une jeune femme très gentille mais physiquement, je ne le trouve pas jolie. Pour moi, elle dégage quelque chose de vulgaire même et son regard a quelque chose de terne. Bien sûr, tout cela est totalement subjectif. Mais sur le coup, je suis vexée. Ce qui me dérange, ce n'est pas que Yann regarde d'autres femmes, et ce serait même plaisant qu'il en regarde de jolies, élégantes et raffinées. Mais là, c'est tout le contraire.

Je suis dépitée. Et il ne trouve rien de mieux à faire que d'en rire, ce qui me vexe plus encore.

 

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29 mars 2010

Yann Le Breton IV

Le côté grave s'efface et l'euphorie reprend le dessus. Arrivés chez moi, Yann se jette sur mon lit en riant. Il n'a pas de mal à s'approprier mon espace, et moi je me sens nettement plus à l'aise. Je me souviens avoir pensé aussi qu'il était le premier avec qui je partagerai des moments d'intimité dans cet appartement fraîchement acquis.

Yann et moi faisons l'amour dans un état d'esprit un peu ludique. La vérité c'est que je n'en ai pas gardé un souvenir impérissable. J'aime bien son corps, même s'il est d'une beauté un peu lisse. Je me souviens juste d'avoir touché du bout des doigts à ce moment là un aspect un peu déplaisant de sa personnalité. Yann est un peu égoiste, il ne se donne pas. Malgré les apparences, il y a un mur entre nous. Et j'ai l'impression que je ne peux pas me donner non plus, ce qui est pour moi plus gênant encore. Je vois l'amour (ou le sexe) comme un don de soi, même pour une histoire qui ne dure pas. Alors avec Yann, je ressens un léger malaise, mais je ne me souviens plus dans quelle mesure j'avais conscience de tout ça.

Nous passons le reste de la nuit et la journée du dimanche tous les deux, partageons des moments agréables dans l'ensemble.

Vers dix-hut heures, je le ramène chez lui, et je sens que c'est la fin. Il aura pris soin, au détour d'une conversation, de me prévenir: "il ne faudrait pas que tu deviennes trop sentimentale". Samedi soir j'espèrais une histoire d'amour, dimanche soir je n'espère rien. C'est simplement comme ça.

Arrivés dans sa rue, je m'arrête, je me gare. Je me tourne vers lui pour lui dire au revoir. Je n'ai pas l'intention de lui demander quoi que ce soit mais, machinalement je prends mon téléphone portable pour me donner une contenance. Je ne sais pas pourquoi je me sens nerveuse. Yann regarde mon téléphone, puis me regarde moi. Il propose que nous nous échangions nos numéros. Bon. Puis il descend et s'en va.

En repartant, je me dis que les hommes sont vraiment bizarres.

 

 

 

18 mars 2010

Yann Le Breton II //

Je ne sais pas de quoi nous avons parlé dans la voiture. Il a joué les guides touristiques, je crois, nous nous sommes amusés. Il me dit de nouveau qu’il se trouve en charmante compagnie, et bien sûr, cela me flatte. Nous arrivons chez lui. Il me drague encore, en me disant qu’il me proposerait bien de monter prendre un verre mais que chez lui, c’est le désordre absolu. Je me sens toujours aussi légère et me laisse guider par le désir de ne pas mettre fin à cette rencontre. Je lui promets de fermer les yeux.

Il vit près de la gare Montparnasse, dans le quatorzième arrondissement Son appartement est un studio assez petit. On dirait un logement d’étudiant. Son lit est un canapé dépliant, et il est ouvert. Il occupe pratiquement tout l’espace.

Il m’invite à m’y asseoir. Prétextant de regarder mes bagues, puis mon bracelet brésilien, il noue le contact physique.

Je suis surprise. Je ne pensais pas pouvoir lui plaire "tout de suite". J'avais toujours conçu la séduction comme quelque chose qui s'inscrit dans la durée. Et lui, il vient vers moi sans attendre. Mon esprit est un peu confus à ce moment là. Je me demande où je vais. C'est vrai qu'il n'a plus l'air d'être le jeune homme timide et réservé de la soirée.

Je me sens toujours un peu légère, mais un peu grave en même temps.

 

15 mars 2010

Yann Le Breton I //

Je viens de me rendre compte que j'avais déja écrit cette histoire, juste après l'avoir vécue. J'ai retrouvé des feuilles dans mes papiers. C'est amusant de voir, de comparer, si on se souvient toujours des mêmes choses ou bien si les souvenirs ont changé.

Alors voici la version hum... je dirais 2003/2004. J'avais appelé le texte "rencontre parallèle" ou "rencontre parenthèse".

 

 

 


Samedi soir, Lucie fêtait ses vingt-neuf ans.

La soirée était une soirée ordinaire. Celle où on discute de tout et de rien, peut-être plus agréable qu’à l’ordinaire. Sa meilleure amie, une fille vive et sympathique animait beaucoup la conversation.

Il y avait Pierre, Marie et Olivier.

Lucie était très jolie. Elle portait une jupe noire et un petit gilet violet pailleté. Ses yeux étaient cernés et elle était un peu pâle. Pourtant elle était très jolie, très fragile, séduisante comme toujours.

Au fur et à mesure, de nouvelles personnes arrivaient.

Puis Yann. Très beau. Et seul. Je le classerais même dans la catégorie des « trop beau pour toi ».

Comment le décrire ? Des détails physiques, au fond, sans importance ? Assez grand. Blond ? J’aurais dit châtain foncé. Les yeux ? Je n’ai pas vu, remarqué tout de suite. Ils sont marron clairs. Son physique est un peu hors du commun, trop beau, justement.

Non…

Pour le décrire, je dirais : discret (secret ?), calme (distant ?). Quelque chose comme «intouchable» ou « inaccessible».

Je reste identique à moi-même, c'est-à-dire distante aussi. Bien sûr, pendant les soirées, je donne de plus en plus l’image de quelqu’un qui n’est pas moi, qui aime danser, aller vers les autres. Je m’amuse à taquiner Olivier, Pierre aussi. Mais eux sont mes amis, alors nos rapports sont différents. Ils sont mon repère dans ce monde d’inconnus.

« Et toi, comment tu as connu Lucie ? » est la brique de base de toutes les conversations.

Yann est toujours un peu à l’écart. Il discute avec des petits groupes sur le balcon. Je me joins à eux, par moments. Jamais bien longtemps, n’ayant rien d’intéressant à dire. S’il y a quelque chose que j’aime encore moins que d’écouter des banalités, c’est d’en dire moi-même.

Arrive une brune, vêtue d’un débardeur fuchsia moulant. Elle amène de la musique « pour danser ».

Yann ne danse pas.

Il circule dans les groupes, proposant à boire et à manger. Ce serait presque simple de discuter avec lui.

Je n’ose pas, bien sûr (« trop beau pour toi » mais aussi « tu ne dois pas être le genre de fille qui lui plaît ». Je l’imagine déjà aux bras de jolies blondes ou brunes, fluettes et aux yeux clairs).

Quand il discute avec Pierre, Lucie ou Marie, je m’approche, j’écoute un peu mais ne dis rien.

Il parle doucement et je n’entends pas grand-chose à vrai dire. Je le regarde simplement - pour le plaisir des yeux.

Plus tard dans la soirée, il discutait avec Lucie. Je me suis approchée. Leur conversation avait l’air un peu privée, alors je n’ai pas écouté. Puis, Lucie s’est levée, est partie pour rejoindre un autre groupe. Je me suis retrouvée seule avec lui. Obligée de discuter, plus de fuite possible.

Je lui parle du disque qu’il a offert à Lucie, pour rompre le silence. Il me dit qu’il s’intéresse à la culture de l’Europe de l’est car il a découvert ses vraies origines il y a peu de temps (ses parents ne seraient pas ses vrai parents). Je suis surprise, étonnée qu’un étranger me dévoile des choses aussi intimes, mais… pourquoi pas ?

Finalement il parle beaucoup.

Lucie revient, le sujet change car il ne veut pas lui révéler ce qu’il m’a appris (il prétend que je suis la première personne à qui il en parle… De plus en plus étrange…).

Nous commençons alors à parler d’art, de musique, de peinture, de choses qui me tiennent à cœur. Yann a des goûts plutôt classiques. Nous confrontons nos sensibilités qui sont différentes. Nous pourrions nous compléter. J’aime sa personnalité et sa manière de s’exprimer. Il est tellement différent des gens que je côtoie. Il m’attire tout de suite. Il me plaisait déjà physiquement mais je crois que j’aime le reste aussi. La réalité c’est que, pour la première fois de ma vie, j’aimerais croire au coup de foudre. Cela y ressemble beaucoup. Tout ce qu’il dit résonne, trouve son écho en moi. J’ai l’impression de le connaître ou de le reconnaître. Je me rapproche de lui encore. J’ai envie de discuter davantage avec lui. Notre conversation a l’air bien partie pour durer. De toutes manières, je suis déjà un peu hors du temps. Je ne pense même pas à un après qui arrivera certainement trop vite, tellement je suis absorbée par le moment présent.

Lucie vient lui demander si tout va bien. Il répond qu’il est bien, qu’il discute tranquillement et est en charmante compagnie. Cela me surprend - un peu - et me fait plaisir aussi. Mais il fallait que mes pieds retouchent la terre. Les gens se regroupent, s’amassent. Ils ont décidé que c’était l’heure du départ. Que faire ? Il ne reste plus que nous deux qui sommes assis dans le salon. Tous les autres disent déjà au revoir. Il me faut donc me résoudre à partir aussi. Mais avant, j’aide un peu Lucie et son amie à ranger, pour être plus longtemps près de lui. Yann aide aussi. En dehors de Lucie et son amie, il ne reste donc vraiment que nous deux.

Et voilà, nous devons partir. Je regrette un peu de devoir me séparer de lui, sans être vraiment triste non plus, tellement j’ai la conviction que ce n’est pas la fin.

Lucie lui demande s’il va rentrer en métro La réponse est négative bien sûr. A l’heure qu’il est, il n’y a plus de métro. Il va chercher un taxi. Je me souviens de Stéphanie, qui m’avait enseigné, à mes dépends, qu’il ne fallait jamais rater sa chance. Alors je lui demande où il habite. Il se trouve que son appartement est, à peu de chose près, sur mon chemin. Je lui propose de le ramener et il accepte. Je me sens légère et j’ai envie de rire. Nous jouons au départ raté, car il oublie sa valise chez Lucie, mais finalement, nous arrivons à ma voiture. Et nous voilà partis. Nous ne sommes plus que tous les deux.

 

 

 

15 mars 2010

Yann Le Breton II

Il accepte ma proposition.

La découverte se poursuit dans la voiture. Je le trouve amusant, sympathique, léger. Je n'ai qu'un regret, c'est de voir l'heure de la séparation approcher à grands pas. Cette rencontre avait quelque chose de magique pour moi.

Arrivés devant chez lui, je m'apprête à lui dire "au revoir" mais l'invitation inattendue tombe. Inattendue mais coulant de source en même temps. "Tu veux monter prendre un verre?". C'est presque drôle, c'est cliché, c'est codé (même vu du haut de mon immense naïveté.... comment ça, vous n'y croyez pas?). Je n'ai pas envie de me prendre la tête. Je suis étonnée que ce soit en train de m'arriver car le jeune homme frôle la perfection en apparence, et oui, je trouve cette fin de soirée magique. Alors j'accepte.

 

 

12 mars 2010

Yann Le Breton I

Il y a quelques années, peu de temps après ma rupture avec le Docteur, j'étais invitée par l'amie d'un ami (et donc avec qui j'étais aussi un peu amie mais pas proche) à sa soirée d'anniversaire. Je m'y rends seule et je me retrouve parmi des personnes inconnues à part elle et deux amis.

Je ne suis pas quelqu'un de sociable mais j'ai un bon souvenir de la soirée. Je discute avec mes amis et je fais connaissance avec quelques autres. Il y a en un que je remarque tout de suite parce qu'il est très beau. Je me souviens d'avoir pensé quelque chose du genre "trop beau pour toi". Je me dis qu'il doit être du genre à pouvoir sortir avec les plus belles filles et qu'il ne fera pas du tout attention à moi. Alors je me préserve et après l'avoir salué, je reste loin de lui pendant pratiquement toute la soirée. Après avoir discuté, mangé, dansé, je me pose sur un coin de canapé pas loin de lui. Il vient vers moi et me parle. Je suis agréablement surprise car il est amical, sympathique et intéressant. Il me parle de musique, de choses que je ne connais pas. Je lui trouve beaucoup de charme, il me plaît.

Puis les gens partent un par un. Avec mes amis nous aidons à ranger avant de partir aussi. Je me souviens d'un détail complètement insignifiant... Yann avait une valise dans un coin car il arrivait de je ne sais où. Nous prenons l'ascenseur tous les deux et je lui demande où il habite. Il est tard, même pour un samedi soir et il se trouve que son quartier est sur mon trajet. Etant en voiture, je lui propose de le ramener.

 

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