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Dreaming my life

29 décembre 2020

J'aime bien cette chanson. Le texte est simple

J'aime bien cette chanson.

 

Le texte est simple mais superbe. Il te parle, je suis sûre

Porque no engraso los ejes   Parce que je ne graisse pas les essieux
me llaman abandonao       On m'appelle abandonné
si a mi me gusta que suenen       Si moi j'aime qu'ils grincent
pa' que los quiero engrasar      Pourquoi voudrais-je les graisser ?

Es demasiado aburrido       C'est suffisamment ennuyeux
seguir y seguir la huella       Suivre et suivre les traces
andar y andar los caminos       Aller et aller sur les chemins
sin nada que me entretenga       Sans rien pour me divertir

No necesito silencio,      J'ai pas besoin de silence
yo no tengo en quien pensar       Je n'ai personne à qui penser
Tenia, pero hace tiempo,      J'avais mais il y a longtemps
ahora ya no tengo más      Maintenant je n'ai plus

Los ejes de mi carreta       Les essieux de ma charette
nunca los voy a engrassar       Je les graisserai jamais.

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26 décembre 2020

No place like home

Je suis revenue chez moi.

Solitude bien aimée, où je peux laisser quelques larmes rouler.

Je peux me mettre au chaud et lire "Il faut qu'on parle de Kévin". Si t'as pas vu le film, regarde-le, c'est réussi.

 

21 décembre 2020

No haîku

Jouons avec notre imagination.

 

Les espaces connectés

Me semblent bien moins enchantés

Que les salons de thé.

21 décembre 2020

Ecriture

Sauvons nous par l'écriture, disais-je, il y a peu.

 

Je n'arrive plus à écrire depuis tellement de temps, il me semble.

 

Lycéenne, étudiante, je me promenais toujours avec mes petits blocs-notes que je gribouillais. Maintenant aussi, mais je ne les sors jamais.

N'ai-je plus rien à dire, ou n'ai-je plus besoin d'être sauvée ?

On pourrait croire que les twitters ou autres ont remplacé les jolis blocs-notes. Ils n'en est rien. Ils ont été remplacés par le vide, par l'attente.

9 décembre 2020

Quelques secondes de Brad Mehldau

Mon chéri m'a envoyé le lien d'une vidéo de concert de 1997 au Parc Floral de Paris. Il y était mais je ne le connaissais pas encore. Je l'ai connu en 2009.

On la regardait, chacun chez soi (bon je kiffais pas vraiment, c'est du jazz, c'est pas mon trip à part quelques trucs). Et soudain il me dit "tiens, on me voit à la toute fin".

Ni une, ni deux, j'ai zappé la suite du concert pour tomber sur la fin. Un gros plan sur lui, de quelques secondes. Il avait donc 31 ans. Je me suis dit qu'il était vraiment très mignon. Mince. Toujours ces grosses lunettes sombres qui cachent ses yeux et des belles mèches qui l'encadrent.

Je devais être sur le point de faire ma dernière année de fac. Franck ne m'avait pas encore "trompée", quittée. Je n'étais pas encore sortie avec le deuxième Franck, ni avec les autres. En 1997, j'étais jeune et plutôt mignonne aussi, avec le recul (on ne s'aime jamais dans le moment présent... pourquoi ?).

Je n'ai pu m'empêcher de penser que j'aurais pu être avec lui, ce jour là au Parc Floral, que j'aurais aimé ça. Que j'aurais adoré ce jeune homme et qu'il m'aurait peut-être aimée autrement, sans les blessures et les errances de ces entre-temps. J'aurais adoré me blottir dans ses bras avec fraîcheur et innocence. Je nous ai imaginés avec 23 ans de moins. Je voulais entrer dans l'écran et le serrer dans mes bras, mais avec mon ancien moi.

Maintenant on s'aime. Mais on est vieux. Moi j'ai des doutes, j'ai du recul. J'ai le coeur sec, parfois. Il y a 23 ans, je l'aurais aimé avec espoir et démesure. Aujourd'hui je l'aime sans attendre rien.

On est toujours un peu les mêmes cependant.

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9 décembre 2020

La vie est devenue casse-couilles

Pardon du langage.

J'ai jamais été dans les gens qui sont "heureux de vivre", aiment fare la fête sont insouciants. J'ai plutôt tendance à une vague déprime, même si la plupart du temps, je suis de bonne humeur, voire joueuse avec tout le monde.

Mais là, je trouve qu'elle se blinde d'âneries qui me la fond trouver pénible.

Les hélicoptères qui passent au-dessus de chez moi à longueur de journée...

Ne parlons pas des attestations à la con pour sortir. J'en ai plus fait dernièrement ou très rarement. Qu'ils aillent se faire foutre.

Ne parlons pas du masque pour marcher dans les rues désertes et que tant défendent. Ok, on veut pas tomber malades mais bon.

Il paraît qu'on veut ficher nos opinions politiques... Ah ah ah.

Tiens, je suis descendue chercher un Colissimo ce matin. Le facteur a pris en photo ma main de dessus, bykhôse, ça remplace la signature. WTF ? La surprise m'a prise de court et j'ai pas pensé à dire WTF ?

Je sais pas, y a plein de trucs, des petits riens... qui s'accumulent et qui font beaucoup.

Je vois bien mes étudiants. Ils sont jeunes, c'est plus trop des gamins (enfin, ça dépend pour quoi), ils n'ont pas envie de le porter ce masque. Ils l'oublient, ils le baissent. Ils s'alcoolisent les mains en revanche. A outrance... Parfois parce qu'ils ont juste touché un stylo.

Ouais, ça pourrait être pire. Je pourrais être éborgnée, perdre ma main... Je vais pas au manifs. Peut-être par lâcheté, peut être par j'm'en foutisme (est-ce que je me fous vraiment de tout ça ?), peut-être et sûrement parce que je crois pas à ces trucs là. Marcher dans la rue pour dire qu'on n'est pas contents ? Peut-être aussi parce que je déteste le bruit et la foule. Je cherche pas d'excuse, hein. Je réfléchis tout bas.

Tout pourrait être pire. Mais tout pourrait être tellement mieux.

On pourrait se foutre de Noël et aimer passer des moments avec les gens qu'on aime.

On pourrait aller respirer dehors, seuls ou accompagnés

On pourrait ne pas avoir besoin d'un papier de merde pour aller embrasser son chéri, se blottir contre lui et regarder un film. Rentrer chez soi tard (si on veut) parce que fuck ce putain de couvre-feu. Nan mais, un couvre-feu quoi !

Ouais, pur moi ce sont des "problèmes de riche". Parce que j'ai un toit, à bouffer (à outrance).... Pourquoi se plaindre ?

Tu sais, mes étudiants, je les appelle "mes enfants". C'est idiot. Surtout que j'ai jamais eu d'enfants. Et qu'ils ne sont plus des enfants (et qu'ils ne sont pas à moi, accessoirement). Ils ont 18, 20 ans. Ils sont assez mignons cette année. Ils sont polis, studieux, intelligents, curieux.  Au moins un truc qui fait plaisir. Mais je me demande qu'elle vie peut les attendre... Ils seront comme moi. Ou ils auront peut-être l'illusion d'être heureux.

Je t'embrasse, mon ami(e)

5 décembre 2020

J'adore t'écrire...

J'aime bien ce duo. Ils vont bien ensemble.

 

3 décembre 2020

Apprendre la mort de quelqu'un peut nous

 

Apprendre la mort de quelqu'un peut nous permettre de découvrir cette personne. L'entendre parler de création et d'écriture.

28 octobre 2020

Intervention

Tu te prives d'une heure de notre temps à nous pour écouter un imbécile.

Tu ne sais pas ce qui est précieux.

Toi aussi, tu es un imbécile.

 

28 septembre 2020

Stalker

Je viens de voir que le mec que je kiffais au lycée est membre d'une équipe de LREM. Purée, je l'ai échappée belle. Si j'avais su par avance, j'aurais pas pleuré autant de le voir amoureux d'autres nanas. Merci Stéphanie, merci les autres. Merci le lapin que tu m'as posé quand on s'est retrouvés à la fac. Merci, mille fois merci.

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