Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité

Dreaming my life

22 juin 2020

Souvenirs

vers

Publicité
Publicité
17 juin 2020

Cet après-midi avec une collègue, on est allées

Cet après-midi avec une collègue, on est allées rendre visite à une autre collègue.

Normalement, bof, je suis pas sociable. La collègue en question a accouché pendant le confinement, seule. Sa famille à l'étranger, y compris son mari, elle n'a eu aucune aide. Depuis le début, elle est seule avec son bébé. Quelque part j'ai dû me dire "la pauvre, on va aller la soutenir un peu". 

Oui, elle était contente de voir du monde. Elle a même proposé qu'on se revoie plusieurs fois. Son bébé est calme, mignon.

Mais bof, je suis pas sociable.

Elle n'a pas arrêté de parler. Ok. Tu sais, le genre de personne qui parle, parle, parle et quand elle fait une brève pause, tu essayes de lui répondre quelque chose mais tu peux pas, car aussitôt son souffle repris, elle te coupe la parole et reprend ce qui, au final, est un monologue.

 

Un conseil, si t'es le genre de personne qui adore parler, échanger, converser. Si tu as un minimum de respect envers la personne en face de toi, quand tu finis une phrase, compte lentement jusqu'à cinq dans ta tête. Laisse lui la chance de prendre une place dans cet échange. Ecoute ce qu'elle a à te dire. Donne-lui de l'attention. Surtout si c'est pour toi qu'elle parle. Sinon, achète-toi un dictaphone, enregistre-toi et ré-écoute toi après, comme ça, tu feras chier personne.

Bref, au bout d'un moment, tu finis par même plus essayer de parler et t'écoutes des propos dont tu te fous, sur l'accouchement et le prix des tomates dans sa nouvelle ville. Bref. J'aurais dû m'éparger cette sortie.

Les gens me soulent en fait. Ils sont ternes, manquent d'idéaux, ne poursuivent pas le sublime.

Je sais, je suis minable aussi, comme tout le monde. Je fais rien de ma vie, je ne vais même pas me faire tabasser en manif.

Notre relation est terne aujourd'hui. Tu l'as laissée ternir. Je voulais la sublimer. Tout ça, c'est rien de concret, c'est juste dans nos têtes.

10 juin 2020

Une petite cantate du bout des doigts...

De Barbara, j'aime beaucoup aussi cette chanson : https://youtu.be/AuzG5DOcaso mais en un peu plus lente que dans cette vidéo.

Si j'aime tant chanter aussi, c'est que les chansons (ou la musique) nous mènent sur le chemin du souvenir et font revenir des instants qu'il fait parfois plaisir de ne pas oublier.

Ce matin, je bricolais un truc. Je chante souvent quand je bricole. Je chante souvent tout court d'ailleurs. De Radiohead à Starmania, je suis arrivée à Barbara, et cette petite cantate, et puis l'Aigle Noir.

Quand j'étais ado, on entendait souvent l'Aigle Noir sur RTL, la radio qu'on écoutait à la maison. Tout gosses qu'on était, on saisissait déjà le magnifique du truc.

J'avais un petit copain (petit parce qu'il n'était pas grand) au collège. C'était le petit frère d'une de mes camarades de classe, une jolie magrébine aux yeux de gazelle. Lui, il avait deux ans de moins que nous, il était petit donc, rondouillet, les cheveux bouclés et de jolis yeux tirant sur le vert, un petit chérubin quoi. Il s'appelait Samir.


Et, je ne sais pourquoi, il m'adorait. Il me cherchait toujours, et disait toujours des trucs sympas sur moi. Il devait etre un peu amoureux quoi. Il m'encourageait dans mes betises (de fille sage et première de la classe). Quand je draguais mon prof de musique par exemple...  Et puis je sais pas, on chantait l'Aigle noir et il s'est mis à improviser des paroles, c'était plus l'aigle noir qui apparaissait mais moi (oui, oui avec tout le côté magnifique, le diamant bleu et tout ça...)

Sa soeur me regardait d'un air réprobateur et disait à son frère "N'importe quoi...!" Samir lui répondait insolemment : "T'es jalouse parce qu'elle est plus belle que toi". Ah ah ah... Après, la soeur venait me dire "Je veux plus que tu parles à mon frère, tu as une mauvaise influence sur lui." La vérité, c'est que je ne faisais rien. Je le laissais juste traîner avec nous, c'était une petite amitié cool quoi. Donc on s'en foutait, on continuait à trainer ensemble, on rigolait bien.

Après, je suis allée au lycée et lui est resté au collège. Et j'ai déménagé. On s'est perdus de vue. Et donc Barbara m'a fait penser à ça. Merci Barbara.

4 juin 2020

C'est simple

Quand on a beaucoup pleuré, les larmes se tarissent.

Quand on a eu très mal, on finit anesthésié ou on meurt.

Tout cela n'est vraiment pas très important.

J'écoute How to disappear completely. C'est un pansement pour le coeur.

4 juin 2020

Petite connerie graphique

connerie1

Publicité
Publicité
25 mai 2020

Je passe ma vie à m'extasier devant la beauté de

Je passe ma vie à m'extasier devant la beauté de ce qu'ont accompli les autres.

Moi-même, je n'aurai jamais existé.

 

Quoi de plus sublime que la suite Sweet Thing / Candidate / Sweet Thing ?

20 mai 2020

Plaisir solitaire.

Je suis habituée à pleurer seule. Je pratiquais lorsque j'étais petite déjà. Avec mes parents, fallait pas pleurer, ou se plaindre. En gros fallait etre content et fermer sa gueule. J'ai pleuré souvent seule, enfant. Meme dans la chambre que je partageais avec mon frère et ma soeur, j'attendais, lumière éteintes de pouvoir verser mes larmes silencieuses.

Du coup, je suis pas beaucoup habituée à etre consolée, non plus. Et j'ai toujours eu du mal à exprimer. Mes doutes, mes douleurs, mes peines, mes angoisses. Autrement que par écrit je veux dire. Peut-on etre consolés, de toutes manières ?

Je sais pas ce qui me fait le plus de peine en fait... Le manque de lui, son absence de manque à lui ? Le fait qu'il n'ait meme pas évoqué "d'enfreindre" le confinement pour que nous puissions nous voir un peu ? Ou est-ce peut-etre juste le contexte actuel, la vie en général qui me déprime, et ça... ne fait que s'y ajouter.

Là, je pleure un peu. C'est douloureux mais ça fait du bien aussi. Après, je pourrai remettre le masque "sourire", quelque temps.

 

 

19 mai 2020

7 juin 2010

J’aime aussi garder des petits choses qui me rappellent des moments passés. Des tickets de cinéma, des lettres, des livres, des billets de train, d’avion, une K7 avec un enregistrement de mon amoureux de fac qui jouait avec son groupe, des préservatifs usagés… (mais nan, je rigole!!!)

Il y a aussi des chansons, des morceaux de musique qui seront à jamais associés à une époque, à un moment.

Souvenirs visuels, souvenirs auditifs, les plus faciles à retenir. Souvenirs olfactifs aussi. Il m’arrive d’aller sentir le Live Jazz dans une parfumerie car il me rappelle un amour passé, mais ce ne sera jamais la même odeur que celle qu’il avait en le portant sur lui.

Quand nous nous sommes séparés avec mon premier grand amour, je suis partie quinze jour aux Etats-Unis pour oublier un peu. En faisant du shopping, j’ai pensé à lui, en voyant un beau T-shirt et je l’ai pris. En rentrant, une des dernières fois que nous nous sommes retrouvés, près d’un étang où nous avions l’habitude d’aller (un lieu à nous, et presque seulement à nous), je lui ai proposé l’échange: « Je t’ai apporté ce T-shirt, en cadeau des Etats-Unis. Mais en échange, je voudrais celui que tu portes sur toi. »

Il a été surpris, mais il a compris et nous avons conclu l’échange sur place. J’ai gardé son T-shirt jusqu’à aujourd’hui. Et de temps à autre je l’ai sorti de mon placard pour me rappeler son odeur qu’il avait réussi à capturer. Et puis un jour, il n’a plus senti que le papier dans lequel il était enveloppé.

19 mai 2020

Même la colère se teinte de douceur, même

Même la colère se teinte de douceur, même l'angoisse, même l'amertume.

C'est probablement ça, vieillir.

18 mai 2020

Je veille en écoutant Radiohead. Cela semble une

Je veille en écoutant Radiohead. Cela semble une des meilleures choses de la vie. Et ça ne passe pas, ne s'émiette pas, ne s'envole pas.

Publicité
Publicité
Publicité
Dreaming my life
Visiteurs
Depuis la création 43 795
Derniers commentaires
Archives
Publicité