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Dreaming my life

31 mai 2023

Est-ce que je reviens ?

Pour :

- certains jeunes sont sympas et on se marre bien

- certains jeunes s'intéressent et c'est un plaisir de leur faire comprendre des trucs dans les matières que j'aime

- un peu de sous

- un emploi du temps parfois cool

- mes collègues sont sympas

 

Contre :

- certains jeunes ne sont pas sympa et te font la misère

- certains jeunes s'en foutent d'étudier et tu ne réussiras jamais à les intéresser à rien, ni à les motiiver

- les sous, je m'en fous un peu

- quelques heures de cours dans la journée suffisent à plomber ma "créativité" et mon envie pour le reste.

- ce boulot te bouffe

- continuer, avec les réformes en cours, c'est être d'accord, ou ne pas aller contre ce gouvernement qui esclavagise les jeunes, en fait de la main bon marché pour les patrons, et tout cela avec l'argent des impôts de gens. Ne pas aller contre ce gouvernement qui ne cherche pas à élever les esprits mais au contraire, cherche à les plomber pour qu'ils travaillent sans contester, et dont le seul rêve est de devenir "influenceur" pour avoir plein d'argent.

 

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25 mai 2023

Aujourd'hui j'ai vu ArthurAujourd'hui Arthur m'a

Aujourd'hui j'ai vu Arthur
Aujourd'hui Arthur m'a vue
Il n'a pas été plus qu'aimable
Il doit penser que je suis c*nnasse de snob parisienne
Mais en vrai, c'est pas vrai.

Mais qui est Arthur ? C'est une question que je me pose. C'est un lutin des étagères, c'est une brise légère, ondulant entre les vers...

Mais c'est n'importe quoi !

Avez-vous du papier cadeau ? Je veux dire, à vendre, parfois vous en avez...

Je suis descendue au ras du sol. La poésie se trouve ici, car c'est des trucs que personne lit (j'ai pas mis "ne" pour la musique de la phrase, tu m'suis ?) J'suis descendue descendue et j'étais le nez dans les vers de Verlaine, les reins à hauteur de Rimbaud, l'épaule, d'Apollinaire (je dis n'importe quoi, c'est pour la musique, la musique, la musique des mots). Mais lui est venu, et s'est mis à ranger des trucs dans l'étagère derrière moi mais au ras du sol, je sais pas ce qu'il y a dans cette étagère là, bykhôze, les vers c'est dans la mienne, ce qui fait qu'on était deux, au ras du sol, mais dos à dos et t'as vu, ma vie est pas...

si

o

nnan

te.

Demain, j'ai une collègue qui s'en va car elle est mutée à Nantes. C'est vrai.

Enfin, qui est Arthur ? Je sais pas mais on s'est croisés entre les étages des étagères. Les mots virevoltaient, les pages étaient légères. Le papier, c'était pour envelopper le cadeau de ma collègue qui dit au revoir demain, c'est un arc-en-ciel qu'elle pourra mettre autour du cou. J'suis un peu une snob parisienne mais je l'ai fait avec mes mains et avec tendresse. Parce que rarement, j'aime quelques gens. Un peu... en passant.

 

21 mai 2023

La perfection, c'est le presque silence de la

La perfection, c'est le presque silence de la nuit, avec de la musique.

Au fond, je comprends que pour toi, rien ne soit plus important que la musique, que rien ne mérite mieux qu'elle. Quand la passion est éteinte, que le sexe ne vaut plus rien, que la tendresse même est incertaine, le notes restent, t'emplissent, te rassasient. Ce sont des yeux pleins d'étincelles, de larmes, de rires, sans faux-fuyants et sans colère, sans jalousie ou possession mal dissimulée. La musique te donne tout, te rappelle tout sans jamais rien te prendre.
13 mai 2023

13 mai 2023 - 12h11

Me demandez pas pourquoi, j'ai envie de pleurer aujourd'hui.

Je suis un peu tranquille, là. Peut-être que j'ai peur du vide. Peut-être que tout n'est que distraction pour combler ce vide là. Le travail, la famille, les amis... Je déteste le travail. La "valeur" qu'on veut nous faire voir en lui. La famille... Jouer avec le petit, c'est cool. Les amis. J'en ai quelques uns. De moins en moins.

Si j'étais une plante, je serais une ortie, je pique, je suis vénéneuse, je suis verte, pas belle.

J'ai envie de pleurer. C'est peut-être juste mon truc de meuf.

C'est peut-être juste mon truc d'humain. Le vide, le mal-être.

C'est peut-être juste un truc d'idiote. Qui regarde le ciel et le trouve triste.

C'est peut-être juste un truc d'eau. H2O, de l'eau qui coule, salée, le long des joues.

Vivre, avoir mal, pleurer. Ne pas savoir ce qu'on veut. Ne rien vouloir.

Ecouter Julien Branco parce que ça t'empêche de pleurer. Et parfois, ça te fait pleurer aussi un peu. Les mots, les mots s'écoulent. Dans les oreilles, dans le coeur. Rien n'est plus beau que les mots. Les mots que tu écoutes, les mots que tu écris.

Demain, je vais aller écouter un conférencier de cimetière. Parce que les mots. Parce que les phrases. Parce que le fluide de la vie... Même quand tu parles des morts. Le fluide de la vie, c'est les mots des morts et des vivants. Les cimetières sont des murs qui murent les morts et leurs murmures.

Pleurer, avoir mal, vivre.

Fabriquer des trucs, avec tes mains. Tout casser.

Bosser des accords. Etre nulle. Rebosser. Etre toujours aussi nul.

Avoir mal, pleurer, vivre. Puis mourir.

 

12 mai 2023

12 mai 2023 - 12h46

La fin de l'année arrive brusquement.

T'es en train d'accélérer comme un lama de course parce que tu te dis que tu finiras jamais le programme à temps et paf ! on te dit, la semaine prochaine, c'est les vacances de Pâques, puis après, il y a une semaine où vous pouvez faire des révisions, puis les étudiants ont des jours pour étudier chez eux puis c'est les exams. Et toi, t'es là, comme un flan, tu comprends tout juste que la fin de ton programme, tu l'as dans l'os et que tant pis et que de toutes manières, tes étudiants n'écoutaient jamais en cours, n'ont jamais relu un de leurs cours et le feront seulement le dernier week-end avant l'examen, sinon c'est trop tôt (si, si, il m'ont dit ça). Tu fais la séance de révisions, et pour la première fois sur les deux ans, ils t'écoutent, c'est bizarre. Mais ils te disent "mais on n'a jamais vu ça"... Ben si, ce sont des révisions.

Et puis même si t'as pensé toute l'année qu'ils te soûlaient à pas bosser, à discuter en mode salon de thé pendant que tu te cassais la voix pour attirer leur attention... tu vois bien qu'ils commencent à paniquer, te poser plein de questions sur les modalités des épreuves, les coefficients, comment les correcteurs notent... Et comme tu les as depuis deux ans, tu te sens touchée et tu les rassures, comme tu peux. En quittant la séance, ils te demandent "mais alors, c'était notre dernier cours avec vous ?"

Et oui. La fin de l'année arrive sans prévenir. Je n'ai plus que les première année jusqu'à la fin.

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10 mai 2023

10 mai 2023 - 23h38

Julien aimait bien cette chanson.

Et moi j'aimais bien Julien. Alors j'aime bien cette chanson.

Un jour j'ai contacté Julien sur un réseau social tout nase. J'aurais tout aussi bien pu m'abstenir parce qu'il m'a dit ne pas se souvenir de moi. (Mate la taille du rateau). Bon, je voulais pas le draguer, juste lui dire coucou. Et puis, YOLO, alors me juge pas. Son kif, c'était la musique, comme moi. Alors je lui ai parlé de musique, je lui ai rappelé qu'il m'avait fait découvrir Marillion et d'autres trucs... Il m'a répondu "Ah. J'écoute plus du tout ça." C'était un message écrit mais j'ai senti comme un brin de dédain. (Mate la taille du deuxième rateau). Bref, il écoutait du jazz désormais. Et puis l'échange s'est arrêté là, ou presque.

Le jazz, musique de la maturité. Moi j'écoute toujours du rock et de la pop. Même des trucs que j'aimais ado. Tiens, je me suis réécouté des chansons de A-ha l'autre jour parce, j'avais envie.

Et puis mon neveu aime bien les livres à puces musicaux qui font de la musique classique. Il chante avec son livre qui fait un extrait de "Duo de fleurs". Il est mini, cet humain mais il chante juste, c'est fou. Alors j'aime écouter aussi ça, parce que j'aime ce mini-humain. <3

 

20 avril 2023

Question

 

Est-il possible d'exister dans ce monde où tout n'est que corruption ?

 

19 avril 2023

Prof

Je bricole des trucs chez moi, alors en bricolant, je pense à des trucs. Des souvenirs, des idées.

 

J'ai repensé à ma première réunion parents-profs, quand j'étais au lycée. Ma première année au lycée. C'est sans doute le moment qui a déclenché cette envie de quitter, qui n'a fait qu'empirer depuis.

Les réunions parents-profs, c'est un truc... Les parents sont dans une salle, et les profs y entrent à tour de rôle. Normalement, chacun a 10-15 minutes, pour se présenter, dire ses attentes, échanger quelques questions réponses avec les parents puis hop, au suivant. Et les profs font ça avec toutes leurs classes. S'ils ont beaucoup de niveaux, ça leur prend toute leur soirée.

Avec ma jeune collègue, nous sommes entrées en même temps. Nous n'avions que deux classes, les 1ères et les Terminales dans une spécialité. Nous sommes entrées en même temps car travaillions en co-intervention. La réunion avec les parents de terminales s'était relativement bien passée. Ils avaient passé un an ou presque sans enseignant dans la matière, donc ils devaient être contents d'avoir quelqu'un au poste.

Avec les parents des 1ères, nous avons été étonnées de voir des élèves aussi dans la salle. C'est pas une réunion parent-profs, c'était une réunion parent-profs-élèves. Et ça s'est mal passé. Avec ma collègue, nous avions demandé aux élèves de faire un truc sur les recommendations du prof qui nous passait le relais. Ils l'avaient mal fait car l'exercice leur déplaisait (avec beaucoup de mauvaise volonté). On aurait pu laisser tomber et passer à autre chose, mais nous étions débutantes et on s'est dit que si on se laissait manipuler dès le début, on serait foutues pour la suite. On leur a donc demandé de le refaire. Ils se sont plaints au responsable du lycée, et à leurs parents.

Et donc, les parents, nous les avions en face de nous ce soir là. Et ils n'étaient pas du tout bienveillants envers moi et ma colègue. L'une des mères nous a reproché de faire des cours inintéressants, alors qu'elle-même travaillant dans les assurances, savait rendre son contenu un peu sexy quand elle devait le présenter à des gens. Ah ah. Son fils était là dans la salle. Le père d'un autre des enfants nous a dit que "peut-être nous n'étions pas compétentes pour ce poste". Son fils était là dans la salle aussi. Ma collègue ne savait pas quoi répondre, mais j'ai pris la parole. J'ai répondu. Je ne sais plus quoi, mais j'ai répondu. Alors que je n'avais qu'une envie, c'était quitter la salle et démissionner dans la foulée.

Comment peut-on garder un minimum de crédibilité quand les parents te parlent comme ça devant leurs enfants. C'est dur. Je crois que ce moment m'a un peu démolie, même si je me pense un peu forte. Mais j'avoue que je ne m'attendais pas à une attaque frontale de cette sorte. Car au final, ils ont pris la parole et ils étaient plus ou moins tous d'accord entre eux, que nous, ma collègue et moi étions nulles. J'avais pris ce poste depuis 4 ou 5 mois. Alors peut-être que oui, j'étais nulle. Mais je bossais déjà les soirs jusqu'à 2h du matin, dans une matière inconnue de moi (techno) pour fournir tous les jours un contenu qui tienne un peu la route. Et dans la journée, je devais endurer la classe de 38 élèves dont plus de 50% étaient extrêmement turbulants.

Je ne sais pas comment j'ai tenu ces deux ans au lycée. Le confinement m'a en partie sauvée. Je n'y retournerait pour rien au monde. L'enseignement supérieur, c'est un peu plus facile... Mais à peine. Les étudiants sont un peu plus adultes. Mais à peine. Le niveau est très hétérogène et dès qu'un sujet est un peu conceptuel, abstrait, il faut déployer des torrents de manières pour leur faire comprendre les choses. OK, c'est le rôle de l'enseignant, on va dire. Mais quand on a 15 étudiants en face qui ne comprennent pas un truc, souvent pour des raisons différentes, on peut passer deux heures sur une notion simple. La capacité de concentration est extrêmement limitée. C'est dur. C'est pas comme travailler à la mine, c'est certain, mais c'est compliqué et usant.

12 avril 2023

Et rêves

Pas trop top mon rêve de cette nuit.

Il y avait mon premier mec et ses enfants. Et la meuf, petite, moche et idiote pour qui il m'a quittée (je suis aigrie, je dénigre si je veux, et puis en fait c'est pour rigoler parce que je m'autodérisionne).

Au début ça se passait pas trop mal. Et j'ai commencé à parler avec elle. Et je l'ai trouvé conne. Alors, je lui ai mis une baffe (moi qui ne frappe jamais personne ah ah...) Et elle a commencé à chouiner, a dit qu'elle porterait plainte contre moi. J'ai répondu que je ne risquais pas grand chose. Et son mec (mon ex, quoi, tu suis ?) a dit que si, si, je risquais je ne sais combien d'€uros d'amende et je ne sais combien de jours de vraie prison. Mais ce qui m'a vraiment fait mal, c'est qu'elle soit si idiote et qu'il prenne sa défense.

Je me suis réveillée en sale état. Pourquoi... ? Parce que déjà, cette histoire ancienne et oubliée, pourquoi ressort-elle comme ça, de nulle part, alors que franchement, c'était il y a 25 ans quoi... ? Et que j'en ai vu d'autres depuis mais qu'est-ce que j'en ai à foutre d'eux ??? Purée, les rêves, lâchez-moi quoi, faites-moi rêver de... je sais pas moi... Oriol Pla (ah ah, tu sais pas qui c'est), Madds Mikkelsen, Jonny Greenwood...

J'ai pleuré un peu, de malaise. Le malaise du rêve dont on ne veut pas. Bref, comme c'est mercredi et que je peux, je me suis rendormie pour défaire ce rêve.

12 avril 2023

Phospholipides amphiphiles

Nous passons trop de temps dans des boîtes.

Qui s'emboîtent.

Se déboîtent.

Se remboîtent.

Nous passons trop de temps dans des cubes.

Dans des parallélépipèdes.

Dans des cylindres.

Dans des prismes

Dans des cônes

Dans des tétraèdres

Nous passons trop de temps dans des open-spaces.

Qui ne sont pas vraiment open et pas trop space.

Nous passons trop de temps dans des mensonges.

Je passe trop de temps dans mes songes

Dans ma bulle

qui est  une sphère

Ephémère.

 

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