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Dreaming my life

9 octobre 2013

Pixels

deveine

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4 octobre 2013

I don't want to know

 Après que j'ai accepté son invitation, il m'a dit que ce serait bien que j'aie ma voiture le soir venu, car lui n'a que son scooter, il pense qu'il pourrait pleuvoir et l'endroit où nous nous rendons est un peu loin de tout.

L'idée d'un trajet en scooter avec lui, les mains autour de sa taille, de sa poitrine, ou que sais-je encore, me semble plaisante. J'ai pas ma voiture sous la main, je l'ai laissée à la cambrousse. Il me dit que, tant pis, le scooter devrait aller quand même. Au fait, je ne dois pas avoir d'arrière-pensées. Bon, je m'arrange pour récupérer ma caisse.

Le soir venu, je passe un peu en avance chez lui pour que nous jouions un peu de gratte ensemble. J'aime bien. Je lui prête même ma chérie. Il aime bien son son. Nous sommes tellement bien que nous nous retrouvons à la bourre pour filer au restaurant.

Nous allons à ma voiture. La température est douce, la soirée s'annonce belle. Devant la portière, il me propose "On tente quand même le scooter ?" Je souris. Je dis oui. Nous faisons demi-tour pour rejoindre l'engin. Et hop! je monte derrière lui. Et nous partons.

Je n'avais pas vraiment prévu ce changement. Je n'ai sur moi qu'une petite veste que j'oublie de boutonner, et un t-shirt léger en dessous. Nous filons dans le vent. Je n'ai pas l'habitude des deux-roues. Je n'ai pas mes bras autour de sa taille, mais juste une main sur son épaule, et de l'autre je m'accroche au scooter. C'est agréable quand même, de se sentir libre, de respirer. La vallée de Chevreuse, ses arbres sont magnifiques, même dans la nuit. Ma veste, fluide, s'envole presque, mon t-shirt tombe sur mon épaule. Quand je jette un oeil dans le rétro, je vois la bretelle de mon soutien-gorge qui se dévoile. J'en ai mis un joli, vert-émeraude satiné avec des motifs fins. L'air frais me caresse les épaules, le cou. Je me dis que je vais sûrement tomber malade, mais je m'en fiche. Je sens sa chaleur entre mes jambes, son dos contre mon ventre et ma poitrine. Et puis la pluie arrive. Pas une grosse pluie, non, juste une petite averse, rapide et moqueuse. Je ris de bonheur. Une goutte tombe sur mes lèvres. Elle est fraîche et sucrée comme un baiser. Les arbres sur la route filent.


La soirée est parfaite vraiment. L'endroit est classe, calme, paisible. Le dîner est bon et nous avons beaucoup de choses à nous raconter. Il me propose de partir en voyage ensemble l'année prochaine (sans arrière-pensée ?).

Quand nous repartons, j'ai l'impression qu'il est 22h30. En fait, il est presque minuit. Nous reprenons la route. Je remonte derrière lui. Et peu importe la consigne de ce soir. Dans ma tête j'imagine qu'on est un peu amoureux et je colle ma poitrine sur son dos pour ne pas avoir froid. Le paysage défile dans l'autre sens. Tout passe trop vite. Il me dépose devant ma voiture. En me disant au revoir, il suggère que nous nous revoyions sans trop tarder.

 

 

 

 

3 octobre 2013

J'ai fait un rêve très doux cette nuit. Il y

J'ai fait un rêve très doux cette nuit.

Il y avait un jeune homme aux cheveux châtain clair, avec une coiffure un peu floue et des yeux clairs aussi. Il était très mince (j'aime bien les mecs très minces) et portait des jeans et un t-shirt un peu amples.

Je ne sais pas qui il est, je ne l'ai jamais croisé, ou alors sans m'en apercevoir et mon esprit l'a imprimé malgré moi.

Il m'a parlé, m'a dit des mots agréables, et nous nous sommes embrassés et serrés chaleureusement. Il dégageait une sensualité toute douce qui me rappelle mes amours de jeunesse. J'ai pu sentir la chaleur du contact dans mon sommeil, et ma peau s'en souvient ce matin.

Il m'arrive quelquefois de faire ce genre de rêves, étranges en soi, dans lequel tous les sens participent. Il m'est arrivé de sentir des goûts, des parfums, des contacts; mais en général, c'est quand je rêve de gens que j'ai connus, que j'ai touchés. Avec ce bel inconnu, c'est encore plus bizarre.


Il ne m'a même pas dit son prénom. Merci de ta visite.

2 octobre 2013

Sans arrière-pensées - I want to know (III)

Je ne l'ai pas vu depuis des lustres. Même si je n'ai jamais arrêté de le trouver charmant, je ne l'ai pas recontacté. Faut croire qu'être charmant ne fait pas tout, même si nous avons joué de la guitare ensemble chez lui et qu'il m'a fait une démonstration de ce qu'il avait appris en cours de salsa en me faisant endosser le rôle de sa partenaire.

Quoi qu'il en soit, je reçois un e-mail de sa part, demandant de mes nouvelles. Surprise. Puis il me propose qu'on se voie et me dit qu'il veut m'inviter au restaurant. Bzzz. Lumière dans mon regard, étincelle dans mon cerveau... qui s'éteint aussitôt. Quoi que. Son e-mail se poursuit en me demandant de "faire abstraction de toute arrière-pensée". Je suis interloquée par cette précision. Et je m'interroge. Pourquoi il m'écrit un truc pareil ? Ce ne sera pas la première fois que nous nous verrons en tête à tête. Nous nous sommes retrouvés dans des bars, avons dîné ensemble deux ou trois fois au restaurant, il m'a invité chez lui. Mais jamais il ne m'a demandé de ne pas avoir d'arrière-pensée. Du coup je me demande, est-ce que cela veut dire que les fois précédentes, il y aurait eu moyen ?  ^^

Non, sans blague, j'y pense et j'y pense et je ne comprends pas. Puis tout d'un coup la lumière se fait. Cette fois-ci, il m'invite. Et là, je me prends une claque. Nan, mais il a pensé que comme il m'invitait, j'allais supposer qu'il tentait de me séduire.

 

Ok, mon activité cérébrale a fait un bond quand j'ai reçu sa proposition, mais ce n'était aucunement lié au fait qu'il prenne ou pas l'addition. Et oui, pendant une seconde j'ai eu des tas d'arrière-pensées, mais simplement parce qu'il me proposait un dîner en tête à tête dans un endroit charmant.

 

Non, je ne vais pas te sauter dessus parce que tu paies l'addition. En fait, je ne te sauterai jamais dessus.

18 septembre 2013

Cette nuit, sans doute à force d'aller cliquer

 

Cette nuit, sans doute à force d'aller cliquer tous les jours sur animauxactu et de voir plein de photos, et bien j'ai rêvé qu'un cheval était rentré dans mon appart , et il s'est dirigié vers mon lit où j'étais en train de dormir. Je me suis réveillée en panique et même si je l'ai un peu caressé, je me suis demander que faire, j'avais un peu peur qu'il me morde ou me donne des coups de pieds. Alors je me suis précipitée sur mon téléphone, et j'ai appelé GFM. LOL. Au passage je me suis aperçue qu'il avait renversé tous mes pots de fleurs et la terre était par terre. Et donc je dis à GFM "J'ai un cheval chez moi, comment faire pour qu'il sorte ?" laugh.gif

Mais le plus marrant, c'est que ce matin, en me levant, je regarde en bas de chez moi par ma fenêtre et je vois un camion de transports de chevaux au pied de mon immbeuble. Je précise que je suis dans une zone urbaine, et qu'il n'y a JAMAIS de camions de chevaux en bas de chez moi, ni même dans ma rue, ni dans mon quartier, bref, je n'en ai jamais vu dans ma ville. C'est fou quand même. Je dois avoir des super pouvoirs. ^^
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13 septembre 2013

Time !

 

S'il y a un truc que je crains, c'est d'oublier. De temps à autre j'ouvre ma boîte à souvenirs. Il y a surtout des lettres. Quelques photos. Des objets sans valeur qui me rappellent un moment. Je les touche, je les regarde, je les respire et je revis ces moments. Quand j'ai l'impression d'en avoir perdu un ou de ne plus savoir où il se trouve, je suis prise d'angoisse et je suis capable de retourner ma maison jusqu'à remettre la main dessus.

Un jour, je n'aurai plus peur d'oublier. Ce jour là, j'aurai sans doute déjà oublié.

 

 

12 septembre 2013

Kill your sons

 

Enjoy

 

 

 

9 septembre 2013

Non

 

 

Contre addiction

 

 

 

8 septembre 2013

Déception et Photo n°3

 

Au fond pourquoi croire ? Nous passons notre vie à courir après des rêves, et dans le meilleur des cas, nous les touchons à peine du doigt. J’ai voulu croire en toi et tu es parti après toutes ces années, ces années à me faire croire que le bonheur existait en dépit de la vie, en dépit de tout.
Comme tu as été cruel.
Je te revois parfois en fermant les paupières mais je sais que tu n’as jamais existé. Le bleu de tes yeux, le mauve prédominant dans tes tenues ne sont que des couleurs inventées. Les moments passés ensemble, les mots échangés sortent tout droit de mon imagination trop fertile.
Pourquoi je te parle à toi, quand je pourrais parler à tant d’autres fantômes de la farandole ?
Toi seul es la raison de ces illusions.
Toi seul es la raison de ces désillusions.
Et de cette folie qui me guette
Et de ces visages tourbillonnants
Pourquoi suis-je incapable d’avoir des rêves sensés ?


Remontons dans le temps par transparence. Dans le fond c'est l'hiver. Paysage soit disant féerique aux vertiges tournants descendants
Tu es pâle, livide, fantômatique. Ton oeil se barre d'un sens interdit.
Tu es loin déja. As-tu jamais été avec moi?

 

7 septembre 2013

Milhaven


Le dernier s'est éteint ce matin.
Je devrais peut-être me sentir triste mais il n'en est rien.

J'essaye de me souvenir des moments heureux mais je n'y arrive jamais plus de quelques minutes. Nos jeux d'enfants, nos sourires d'adolescents. Puis la possession. Brutale. Violente. Il est devenu mon mari.

"C'est étrange, quand même, cette maladie qui nous achève tous" a-t'il dit.
Je n'ai pas sourcillé, je n'ai pas rougi. Je n'ai pas tourné la tête non plus. J'ai juste enchainé mécaniquement mes gestes. Éponger son front, ses tempes, humidifier ses lèvres. Il ne s'adressait pas à moi de toutes manières.
"Elle n'a atteint que nous - poursuivit-il dans un souflle - ce doit être... génétique..."
Je me suis dirigée vers la porte sans me retourner. Ce furent ses dernières paroles.

 

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