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Dreaming my life

2 décembre 2011

virtuelle

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14 octobre 2011

Quand je me sens triste, je suis An'. An', ce

Quand je me sens triste, je suis An'.

An', ce n'est pas moi, c'est l'autre, celle de ma vie parallèle. Non, je ne suis pas schizophrène, je suis juste deux. Tu vois, moi je suis une autre. Je suis joyeuse parfois, parfois je ris. J'ai un travail, des collègues, des amis. An' c'est celle qui se meurt en rêvant, en fixant le plafond avec de la musique. C'est celle qui écoute Pyramid song en pensant à lui, en se disant que rien ne sera plus jamais pareil. Moi je me dis que c'est mieux ainsi, parce qu'il était ingérable, parce qu'il pouvait faire très mal. Mais An' elle ne pense pas comme ça du tout. Elle souffre, elle le regrette, alors que ça ne fait qu'un jour qu'il est parti.

 

 

27 septembre 2011

Assez ! (IV)

Tu m'avais dit : "Ce n'est pas un rencard amoureux".

J'ai acquiescé, un peu prise au dépourvu. Et puis, je ne sais pas ce que c'est un "rencard amoureux". Je pense qu'un rencard peut-être considéré comme "amoureux" quand les deux le conçoivent comme tel.

J'avais quand même cru bon de te dire à un moment "Mais tu me plais et tu m'attires". Et tu avais répondu : "A quoi ça sert de le dire, si ce n'est pas un rencard amoureux ?". Réponse que j'avais trouvée surprenante, mais pas autant que toi tu as trouvé la mienne. "Dans les faits, ça ne change pas grand-chose, si ce n'est la perception".

Et puis tu es là, dans mon lit, allongé à côté de moi, et j'ai envie de te toucher, de caresser la moindre parcelle de ton corps, de t'atteindre. Je ne sais pas si tu dors déja. Je me dis que je n'en ai pas le droit et j'essaye d'endormir mon désir. Je lui chuchote : "ce n'est pas un rencard amoureux". Il n'est pas convaincu. Ce serait si facile, de tendre la main, de parcourir ta peau avec des millions de petits pas de mes doigts. Je sais que tu ne me rejetterais pas, parce que tu trouves ça "agréable". Mais je ne m'en sens pas le droit. Alors je reste sagement de mon côté du lit, les yeux grands ouverts dans le noir de la pièce, et le corps tout ouvert malgré ma position pudique, la peau tendue, en éveil à la moindre perception.

Tu as bougé ta jambe qui s'est collée à la mienne. J'ai senti sa chaleur, sa douceur... J'ai perçu, ressenti le contact du moindre de tes poils. Alors je m'ouvre encore, mais sans bouger d'un millimètre. Je ne sais pas si tu dors, mais moi je ne dors pas. Ce n'est simplement pas possible que tu fasses ce geste de manière inconsciente. Ta jambe est si intimement mêlée à la mienne.

Ce serait si facile de bouger et me coller à toi.

Et je ne dors pas.

14 juillet 2011

C

5 juillet 2011

Conversation surréaliste n° 4

Il doit être quatre heures du matin. Elle, la tête reposant sur sa poitrine, pose une main sur lui et le pince doucement.

Elle : Est-ce que tu es vrai ?

Lui (après un silence) : C'est quoi cette question ?

Mais elle est loin déja. Dans son demi-sommeil, cette interrogation fait naïtre un joli et léger sourire. Elle n'y répondra jamais.

 

 

 

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29 juin 2011

J'ai de tout temps exécré l'adultère, non pas par

     

     J'ai de tout temps exécré l'adultère, non pas par esprit de mesquine moralité, par pruderie ou par vertu, non pas tant parce que c'est là un vol commis dans l'obscurité, l'appropriation du bien d'autrui, mais parce que presque toute femme, dans ces moments-là, trahit ce qu'il y a de plus secret chez son mari; chacune est une Dalila qui dérobe à celui qu'elle trompe son secret le plus humain, pour le jeter en pâture à un étranger... le secret de sa force ou de sa faiblesse. Ce qui me paraît une trahison, ce n'est pas que les femmes se donnent elles-mêmes, mais que presque toujours, pour se justifier, elles soulèvent le voile de l'intimité de leur mari et qu'elles exposent comme dans le sommeil, à une curiosité étrangère, à un sourire ironiquement satisfait, l'homme qui ne s'en doute pas.

 

Stefan Zweig - La confusion des sentiments

27 juin 2011

Il y a quand même un petite suite à cette

Il y a quand même un petite suite à cette histoire. J'ai pris de la distance par rapport à cette relation, n'ayant pas forcément envie de me torturer pour quelqu'un qui finalement, n'était pas si intéressant. La suite est d'une banalité à faire pleurer. "Je te suis, tu me fuis, je te fuis, tu me suis". Donc il m'a recontactée. Une, deux, trois fois. Il est même allé jusqu'à me passer en coup de fil, ce qu'il ne faisait jamais avant, le SMS étant son mode de communication préféré. Il se trouve que, en plus de ne pas être très motivée par le revoir, j'ai été assez occupée et donc nous ne nous sommes pas revus. Puis, dernièrement, il m'a demandé un service, que je suis en mesure de lui rendre. C'est amusant comme maintenant qu'il a besoin de moi, son attitude est complètement changée. Mes SMS, mes IMs ne restent jamais sans réponse. Il répond toujours.

Ah, la nature humaine... Tellement méprisable et répugnante parfois.

21 juin 2011

Et me voilà de nouveau face à mon vide...

 

Et me voilà de nouveau face à mon vide...

 

 

20 juin 2011

Your (not so) pale blue eyes

Moi : J'aime tes yeux.

Lui : (silence)

Moi (le regardant dans les yeux comme si je voulais transpercer son âme) : J'aime ton regard. Plus que tes yeux, c'est ton regard que j'aime, en fait.

 

16 juin 2011

SM est-ce érotik

 

 

G envi 2 T KrS

 

 

 

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