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Dreaming my life

5 novembre 2010

Désir et tragédie.

En ce monde, il n‘y a que deux tragédies. L‘une consiste à ne pas obtenir ce qu‘on désire et l‘autre à l‘obtenir. Cette dernière est de beaucoup la pire - cette dernière est une telle tragédie.

 

Oscar Wilde

 

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4 novembre 2010

(co)locataires XVII

Un jour j'ai l'impression d'atteindre le fond.

Ce week-end là nous avions une sortie avec des amis communs ainsi que des amis et des collègues de ces amis. Ils ne savent toujours pas pour nous deux. Je n'en ai toujours parlé à personne à part à mon ami de l'autre côté de l'océan. Nous passons la journée au parc Astérix.

Toute la journée, je chercherai sa présence, essayant d'être avec lui pendant les différentes attractions. Lui m'ignore royalement, maintient une distance entre nous... Enfin c'est ce que je ressens. Parmi mes amis, je vois la différence de comportement de ceux qui sont en couple. Je me sens mal. Je les envie. Je me sens encore plus mal quand je vois Chaton taquiner une petite brune, collègue d'une de mes amies. Il est fort possible qu'elle lui plaise. J'ai un peu envie de pleurer.

La journée sera triste, même si je fais semblant de m'amuser.

Le trajet du retour avec lui sera maussade.

En arrivant chez moi le soir, nous dînons. C'est à ce moment là que je craque. Lui, a l'air de ne pas comprendre ce qui ne va pas.

Je lui demande:

- Pourquoi es-tu distant ?

- Pourquoi est-ce que tu m'évites devant les autres ?

- Pourquoi mes amis prennent leurs copines par la main et moi je n'ai pas droit à ça ?

- Tu as honte d'être avec moi ?

Je ne me souviens pas avec exactitude de notre dialogue mais mon interrogatoire était de cet ordre là. Je me sens assez malheureuse et je laisse les mots sortir.

Il me répond sur un ton que je ne saurais qualifier. Il a l'air abattu aussi, mais sans doute moins que moi.

"Le problème, c'est que je pense qu'il faut qu'on arrête... Parce que je... ne t'aime pas."

Il appuie sur le "t'aime" comme s'il parlait de quelque chose qu'il ne comprend pas. C'est clair, c'est net, c'est franc. Et c'est douloureux.

Il ne m'aime pas.

A cet instant là, j'ai l'impression que c'est ce qui pouvait m'arriver de pire. Ne pas être aimée. Cela éveille en moi une angoisse profonde. C'est simplement quelque chose que je ne peux pas supporter. Si on regarde en arrière, au fond ça ne m'est jamais arrivé de ne pas être aimée par celui que je désirais. J'ai toujours réussi à toucher son coeur à un moment ou à un autre.

Ne pas être aimée me semble mille fois pire que d'avoir été aimée et de ne plus l'être. Pourquoi ? Je n'en sais rien. Avoir été aimée à un moment, c'est simplement avoir atteint son but peut-être et même si on le lâche, la réussite n'en est pas moins consommée. Petite, on ne me disait pas "Reste telle que tu es, ne t'occupe pas du regard des autres". Oh non. On me disait "Soit la meilleure en classe, soit la plus intelligente, soit la plus sage, la plus polie, la plus raisonnable ...". Tant de superlatifs, tant de sommets à atteindre n'est-ce pas la meilleure manière de faire naître cette angoisse de ne pas être aimée ?

Je me sens toute petite, un peu misérable. Inconsciemment son aveu doit me renvoyer à plein de scènes de mon passé, où, non, je n'avais pas fait assez bien. Peut-être à ce moment, si violent, avec mon père, parce que je n'avais simplement pas compris cette règle d'algébre si bête et facile à comprendre. C'est vrai que mes petits camarades de classe en étaient à peine à additionner et soustraire des fractions. Peu importe, j'aurais dû comprendre pour qu'on m'aime et qu'on soit fier de moi. Au lieu de ça, je déclenche la violence, le non-amour. J'aurais voulu mourir.

Il ne m'aime pas. Vraiment ça m'est insupportable. Je ne suis pas d'un naturel fragile pourtant. Mais la conjoncture du moment, la famille, le travail, les amis... Je ne sais quoi encore... Je suis faible. Je me dis que je ne pourrais pas... Qu'il ne vienne plus chez moi, que nous ne partagions plus ces moments ensemble, qu'il ne me prenne plus dans ses bras... me semble encore pire que de l'entendre dire "je ne t'aime pas". Alors je vends mon âme au diable.

Je lui dis:

"Ce n'est pas grave que tu ne m'aimes pas. Reste quand même avec moi. Continuons à partager ces moments ensemble. Et si un jour tu trouves quelqu'un d'autre ou que tu en as assez, et bien, quitte moi à ce moment là."

Je semble stoïque mais je suis faible à l'intérieur. Lui affiche un visage très triste. Il refuse... au début. Je négocie, l'air de rien, sans le supplier non plus. Je place quelques arguments. Même avec mon premier amour je n'aurais pas agi comme ça, alors que je l'aimais mille fois plus. Qu'est-ce qu'il m'arrive ? Je ne sais pas. Je fais simplement le pari que s''il accepte ce marché, un jour il m'aimera.

Il est encore plus faible que moi. Il accepte.

 

28 octobre 2010

Certaines personnes n'entrent que très rarement

Certaines personnes n'entrent que très rarement dans le registre émotionnel.

26 octobre 2010

Licenciée ponctuée de pensées.

Licenciée. J'ai été licenciée.

Il y a quelques années mon ancienne boîte avait lancé un plan social. Presque tous les employés on voulu en bénéficier tant les indemnités semblaient avantageuses. Davantage de volontaires que de licenciement prévus.

Puis quelques années après, nouveau plan social. Mais les conditions n'étaient plus du tout les mêmes et les mentalités avaient changé aussi entretemps. Parmi les gens restant, personne ne voulait partir. En tout cas, pas dans les conditions proposées.

Incohérences de notre époque.

J'ai toujours été plutôt travailleuse dans les entreprises où je suis passée.

19 octobre 2010

Les Amours Imaginaires

Je t'en prie, dis moi encore que tu m'aimes, je ne me lasse pas de l'entendre.
Egocentrisme démesuré ?
Oh, non. C'est juste que jje suis heureuse quand, par ces mots, tu m'autorises à t'aimer.

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18 octobre 2010

Sam me dit aussi (II)

Mais pourquoi me font-ils réagir ainsi ?

Certaines réagiraient peut-être de cette manière si on leur présentait un chirurgien, le directeur d'une société, un pompier...

Mon ami m'apprend qu'il est violoniste. Cela lui confère d'office une aura toute particulière. Il est musicien, et cela influence le regard que je vais porter sur lui, de manière plus ou moins inconsciente.

Quand il arrive, il est très souriant. Il a beaucoup de charme. Il regarde les guitares qui sont posées dans un coin - dont la mienne - et fait un commentaire. Au cours de la soirée il dit des choses amusantes. Je le trouve vif et intelligent. Je l'imagine aussi distrait et rêveur. Il a une coiffure un peu floue et décidemment, j'aime beaucoup son sourire. Il a un corps tout fin et des yeux pétillants. J'aime ce qu'il exprime, par ses paroles et par ses gestes.

En fin de soirée, les gens s'en vont et nous avons l'occasion de discuter davantage ensemble. Le courant passe bien.

Nous sommes les derniers à partir et descendons en même temps. Nous nous disons au revoir dans la rue après avoir discuté encore un peu. Implicitement nous exprimons le plaisir de nous être rencontrés.

Quand même, en le regardant une dernière fois, j'ai un doute... Je crois que nous nous étions déja vus, chez ce même ami, lors d'une autre soirée.

En rentrant je vérifie dans mes vieux e-mails. En effet, nous nous étions rencontrés une première fois en septembre 2008.

Je suis perplexe de constater le décalage entre les deux rencontres. La première fois je ne l'avais pas remarqué puisque je ne m'en suis pas souvenu. La deuxième fois, j'avais l'impression de ne voir que lui.

 

17 octobre 2010

Sam me dit aussi (I)





C'est l'année des violonistes.





15 octobre 2010

Blessée



Tu me plaies beaucoup



10 octobre 2010

He is an angel.

Je l'ai revu. Cela devait bien faire plus de 8 ans que je ne l'avais vu. J'ai fait connaissance avec sa femme et sa fille. Il est toujours aussi beau et attirant. Sa femme est belle. Leur fille est très jolie aussi. Ils sont tous les trois très doux, calmes et gentils.

Quand sa femme me demande comment nous nous sommes connus, je lui dis simplement que nous étions des camarades de transports en commun.

Je ne me lasse pas de le regarder en fait mais je suis discrète tout de même. Il est un peu un idéal inaccessible. Mais son existence me fait simplement du bien. Le voir me donne l'impression de pouvoir me représenter l'Harmonie. Et je ne suis pas jalouse de cette petite famille. Je sais qu'un homme tel que lui ne serait pas pour moi. Cela ne collerait pas. Il est bien trop proche de la perfection.

Quand j'y pense... Il est apparu dans ma vie comme un ange. Nous avons vécu quelques minutes par jour ensemble pendant une courte période, à un moment où j'avais besoin de beauté. Nous nous sommes revus une fois pour une balade. Depuis nous échangeons un couple d'e-mails une fois par an en moyenne. Nos vies ont des points de contact très éphémères et pourtant nous nous aimons d'une certaine manière puisque le temps et la durée n'a aucune importance. C'est vraiment ça. Il est un ange.

 

6 octobre 2010

Le vide

Après ce coup de fil, je ne t'ai jamais rappelé.
Tu ne m'as pas rappelée non plus. Jamais.






L'éternité semble si courte dans "Je t'aimerai toujours" et elle semble si longue dans "Je ne te reverrai jamais"

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