Et en réponse, le néant.
Et en réponse, le néant.
Ce soir je suis allée voir Soul Kitchen. La cuisine de l'âme.
J'ai eu une surprise très agréable. L'histoire est simple mais touchante et il y a de la bonne musique, de la bonne cuisine, des jolies filles et des beaux mecs (qui, en plus d'être beaux sont de bons acteurs!). Et puis c'est très drôle!
J'ai mal en fait.
Il maîtrise la relation. Ne se dévoile pas, et me laisse me dévoiler. Complètement. J'ai envie de plus mais je n'aurais rien. C'est assez douloureux. Que dois je faire?
Dieu que mon amoureuse est jolie!
Quand elle s'endort, elle sourit
Quand elle se réveille aussi
Quand elle sort se promener, elle se fait belle
Quand elle me dit au revoir je la trouve cruelle
Son regard est de nouveau joyeux
Mais lontain
Elle ne me dit plus que des mots sans paroles
J'ai peur qu'elle s'envole.
Ce week-end j'ai rencontré un bouquin, tout petit, discret, perdu dans un coin. Son titre est Lettre au père, son auteur Franz Kafka.
Il m'a interpellée alors je l'ai attrapé et ai commencé à lire la première page.
"Très cher père,
Tu m'as demandé récemment pourquoi je prétends avoir peur de toi. Comme d'habitude, je n'ai rien su te répondre, en partie justement à cause de la peur que tu m'inspires, en partie parce que la motivation de cette peur comporte trop de détails pour pouvoir être exposée oralement avec une certaine cohérence."
Oh. A peine quelques mots, quelques phrases et déja tellement d'échos en moi.
J'aime beaucoup l'univers de Sachiko Miki, que j'ai eu l'occasion de découvrir lors d'une exposition à Tokyo. J'aime sa sensibilité toute particulière, son regard sur la tristesse. Je n'aurais jamais cru que de "simples" sculptures en résine pouvaient être si expressives. J'ai été bouleversée en les regardant et... je crois qu'elles m'ont regardée aussi.