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Dreaming my life

21 avril 2010

Journey through the past

    Mon père a toujours rabaissé ma mère, en lui disant qu'elle était stupide, qu'elle ne comprenait rien à rien... Et lui se gonflait d'orgueil en mettant en avant sa suprème "intelligence". Il aimait tant jouer le rôle de martyr, d'incompris, perdu dans cette masse de personnes stupides et ordinaires. Il sait beaucoup de choses, dans énormément de domaines. Est-il très intelligent pour autant? Aujourd'hui j'ai envie de dire que ... non. Il lui manque une dimension humaine, et une certaine forme d'humilité. (Et comment définir l'intelligence?)

      Ma mère n'a pas fait autant d'études que lui, par la force des choses, à cause du contexte dans lequel elle a évolué. Mais elle a un esprit vif et curieux, a envie de découverte dans divers domaines. Elle est volontaire et très dynamique. Je la trouve intelligente et sensible.

      Etrange rapport de force que le leur. Bras de fer permanent (elle ne se laissait pas faire).

      Pour rien au monde je ne voudrais me laisser dominer par une "intelligence supérieure". J'aime les hommes intelligents,  j'aime admirer l'homme en face de moi. Mais la relation doit rester d'égal à égale et aller vers l'enrichissement mutuel.

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21 avril 2010

Les mots

Un de mes anciens collègues est un gentil hardos. Nous avons fait connaissance très récemment bien que nous nous croisions sans cesse dans les couloirs. Je le connais très peu et de manière superficielle.

Et voilà qu'il m'interpelle sur messagerie instantanée par un joyeux: "Salut coquine".

Amusant, non?

19 avril 2010

Ça va me manquer de ne plus les voir tous

Ça va me manquer de ne plus les voir tous ensemble.

18 avril 2010

(co)locataires III

Septembre 2000.

De bureau en bureau: un jeune homme, deux jeunes hommes, trois jeunes hommes, une demoiselle, un monsieur... Et ainsi de suite.
Et lui. Regard sombre et des cils épais comme ceux d'une fille. Une étincelle de malice dans le regard. Un sourire charmeur. Un joli corps fin.

Bah. Elle y fait attention mais pas plus que ça.

Difficile de se rendre compte de quoi que ce soit sur lui. Il ne parle pas beaucoup, et quand il parle on ne peut rien en tirer. Il aime les bonbons surtout ceux à la menthe, il aime aller courir et il aime embêter les filles comme un gamin.

Une grande part de mystère.

15 avril 2010

Motus

mots

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15 avril 2010

No Beginning No End

 

 

 

sur des registres différents

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

14 avril 2010

Silence programmé III

     Exprimer ses sentiments c'était mal.

     Enfin pas exactement mais presque. Je viens d'une culture où l'enfant est "seulement" un enfant. Il n'est pas considéré de la même manière qu'un adulte et on se demande même s'il est considéré comme une personne. Les choses évoluent, comme partout dans le monde mais ni à la même vitesse, ni au même moment. Etant enfant, je ne pouvais pas affirmer ce que j'étais, ce que je ressentais.

     Quand je vois les relations parents-enfant aujourd'hui et en France, j'ai l'impression que cette tendance est inversée, aboutissant même sur des comportements absurdes (je me souviens en particulier d'un Christine show,  émission diffusée il y a quelques années aux Etats-Unis). Mais dans l'ensemble je dois dire que je trouve ce changement positif. Il renvoie en même temps à la vision que chacun de ces adultes a eu sur sa propre enfance.

     Alors voilà, je pouvais rire, sourire, être enjouée. C'est l'attitude normale pour un enfant à qui il ne manque rien (vision de l'adulte en face de moi ndlr). Je ne pouvais pas ne pas être d'accord avec les comportements qu'on m'imposait, pas vraiment de marge de manoeuvre (impression d'être un pantin dans les cas extrêmes). Mais le pire était de ne pas pouvoir ressentir ce que je voulais, enfin, ça on ne pouvait pas me l'interdire, mais je ne pouvais pas l'extérioriser.

     Adultes, ils nous arrive d'avoir le vague à l'âme, d'être déprimés ou juste un peu tristes sans raison apparente. Alors pourquoi ce ne serait pas pareil pour les enfants? Et quand l'expression dans ces sentiments provoque un réaction de "rejet" et bien, c'est terrible, car en dehors de se sentir mal, on se sent mauvais... culpabilisés.

     Dans un autre registre, toute forme d'expression relative à un éveil sentimental était recadrée. Je me souviens en particulier d'une phrase tellement absurde: "D'abord il faut étudier, tu t'occuperas des garçons après". Comme si on vivait sa vie par séquences programmées!

     J'ai vécu une grande partie de ma vie avec tellement de choses intériorisées, comprimées à l'intérieur de moi. On pourrait croire que sous la pression elles vont finir par exploser ... un jour. Mais pour le moment pas de Big Bang en vue. Ce sera peut-être simplement le relâchement progressif d'un piston.

     Il en résulte un fort besoin de toujours mesurer mes paroles avant de les laisser s'échapper.

     Il en résulte une certaine forme dans mon expression, liée à mon univers de sens... Pratique de figures de style dans tous les sens afin d'atténuer mes propos. Il ne faudrait surtout pas que ce que je dis soit trop violent!

     Il en résulte un fort besoin de bien connaître la personne en face de moi avant de lui dire qui je suis (en opposition avec un fort tempérament sud-américain... donc, à nuancer)

     Il en résulte une peur (?) de ne pas être aimée pour ce que je dis... pour ce que je ressens... pour ce que je suis?



PS: cette note ne me plaît pas. Elle n'arrive pas à exprimer un millième de ce que j'ai envie de dire.

 

 

13 avril 2010

(co)locataires II

Chaton regarde par la fenêtre, ses deux oreilles pointues dressées sur la tête. Il regarde les gens et les voitures qui passent.

Elle rit et se moque de lui:

"Tu as été concierge dans une autre vie? Quelles sont les nouvelles du quartier aujourd'hui?"

 

 

13 avril 2010

un geste chargé de symbolique

 

un geste chargé de symbolique

 

 

12 avril 2010

Silence programmé II

mafalda

     J'ai lu un nombre incalculable de livres dans mon enfance et à une vitesse dont je serais incapable aujourd'hui. Je me souviens d'avoir dévoré une grande partie des Jules Verne, très jeune. J'aimais énormément les contes aussi et à travers eux l'éveil à une certaine forme de sensualité par le biais de choses finalement très cruelles... Même si elles finissaient par le fameux "il se marièrent et blabla". Grimm, Perrault, Andersen, les histoires de génie de la lampe... Et toujours le fameux pouvoir des mots.

     Je me souviens en particulier d'un soir d'été, où la fenêtre du salon était entrouverte pour laisser entrer un très doux courant d'air qui me caressait les cheveux et le visage. J'étais allongée dans le canapé et je lisais le Dracula de Bram Stoker. Il y avait quelque chose de terriblement délicieux dans ce mélange de sensations intérieures et extérieures.

     A l'école aussi, j'adorais découvrir des textes, des auteurs. Depuis toujours. Je me souviens des premiers Desnos et des Verlaine, des Anna de Noailles et Supervielle. Je crois que les poèmes, c'est ce que je préférais par dessus tout. Rencontre de la beauté de forme, de musique et de sens. Ou l'opposé.

     Plus tard il y a eu Baudelaire, Apollinaire et beaucoup d'autres.

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