Good night, folks.
Good night, folks.
Une carte postale en forme de Haïku (ou le contraire ?) me dit qu'une personne pense à moi pendant ses vacances, alors que je me sens seule et oubliée. Une personne que j'apprécie beaucoup - esprits connectés.
What do you think I'd see
If I could walk away from me?
Je lui demanderai en secret : "Oh, laisse-moi donc t'atteindre."
J'ai rêvé de Philippe cette nuit. Ce qui ne m'était jamais arrivé. Après avoir psychoté pas mal sur lui pendant les quelques jours qui ont suivi notre retour, mon esprit (et mon corps devrais-je dire, pour être honnête) s'était calmé. Comme à chaque fois, le voir me fait l'effet d'une tornade qui s'apaise, au fond, assez rapidement. Je sais que nous ne sommes pas des âmes soeurs, même si nous nous rejoignons de temps à autre, et si je l'ai "reconnu" le jour de notre première rencontre. Les réponses parfois laconiques à mes essais de communication finissent d'éteindre le feu.
Mon rêve était un peu intemporel et à part un morceau, dénué de lieu identifiable. Philippe et moi étions ensemble, collés, dans des positions très tendres, chaleureuses, et c'est lui qui recherchait la proximité à chaque fois, sensation très agréable de me blottir contre lui.
Plus tard, je suis avec lui dans le jardin. Philippe est torse nu. Ma mère est là. Elle ne fait aucun commentaire quant à nous. Je me lève pour aller chercher quelque chose à l'intérieur. Ma mère lui demande à ce moment :"Pourquoi es-tu torse nu ?" Il lui répond : "Parce qu'il fait chaud." Je rigole et lui retourne "Ah bon, c'est pas pour montrer tes beaux muscles ?"
Puis un enfant blond (inconnu) approche et demande à ma mère : "Philippe et An', ils sont ensemble ?". Sa réponse est - comme une évidence - "oui".
J'écoute ce titre en boucle. J'l'ai écouté aussi pendant les vacances, alors que je prenais ma douche, avec le haut parleur sucette qui crachouille trois fois rien, en chantant, Phil et Copine dans la pièce d'à côté.
Cette chanson m 'obsède, avec ses trois phrases (qui me parlent), ce rythme, cette voix. Me rendre folle en écoutant un truc, c'est tout moi.
Oeuvre de Ricardo Terrones
Le soir, il me lisait des histoires sur les Incas, et sa belle voix grave me portait à m'endormir.