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Dreaming my life
30 juillet 2010

Three, two and one

Hier soir je prenais un verre avec des anciens collègues et amis. Elle c'est mon amie chinoise et lui est haïtien.
Elle part au bout d'une heure. Je reste en tête à tête avec lui. J'aime beaucoup mon amie mais j'ai toujours aimé être seule à seul avec des amis masculins. Et puis à deux, les conversations sont différentes.

Je ne sais pas pourquoi il a abordé ce sujet parce que nous n'étions pas du tout là dessus, mais il conmmence à me confier:
"Si j"étais avec une femme, et si jamais elle allait voir ailleurs, je ne la quitterais pas pour cette raison".

C'était bizarre qu'il aborde ce sujet de cette manière, ça m'interpelle. Et puis je suis surprise aussi par son point de vue sur le sujet (enfin je ne m'étais jamais posée la question de son point de vue là dessus mais je l'aurais imaginé différent sans doute).

Il continue:
"Parce que des fois, les choses arrivent, et c'est tout simplement inévitable". Je n'alimente pas son sujet à ce stade là, je suis entièrement dans l'écoute de ce qu'il a à raconter.

Il poursuit:
"A un moment j'étais avec quelqu'un. Et alors que j'étais en déplacement professionnel, j'ai retouvé une femme que je connaissais et qui me plaisait. Elle était en déplacement aussi. Et il se trouve par hasard que nous avions exactement les mêmes dates, nous étions dans le même hotel et nous étions voisins de chambre. Et au bout de quelques jours, nous avons craqué."

Et puis encore:
"Et puis tu peux aimer une personne, vivre avec elle et commencer à avoir des sentiments pour une autre..."

Puis:
"Beaucoup de gens se retiennent. Et finalement il y a peu de courageux qui osent céder à leurs envies".

Intéressant comme approche. J'ai toujours appris que c'était les faibles qui cédaient à leurs pulsions. La manière de percevoir ces choses, c'est culturel?

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30 juillet 2010

(co)locataires XIII

Des souvenirs de moment blessés avec lui j'en ai beaucoup. Et je m'en souviens très bien.

En fin de compte, être "avec lui" est plus difficile que de ne pas l'être. Parce que je suis dans une confusion extrême. Quand je cherche des signes qui me prouveraient qu'il est amoureux ou qu'il tient à moi, je n'en trouve pas vraiment. Ou alors, c'est ambigü, pas franc.

Je me souviens que, par exemple, j'essayais de le joindre par téléphone quelquefois le soir et il ne répondait pas, alors que je le savais chez lui. Et en particulier un samedi, où j'espérais le retrouver, je l'ai appelé à plusieurs reprises, laissé des messages. Puis j'ai été idiote de gâcher mon week-end en attendant qu'il donne signe de vie. Lui était simplement chez lui en train de "faire l'ermite" comme il me le dira plus tard.

En tant que spectatrice de cet épisode, je trouve mon comportement simplement stupide. Je suis quelqu'un d'assez fier, bien qu'ici cela ne semble pas évident. J'ai supporté des tas de choses de sa part, que je n'aurais accepté de personne d'autre car je ne suis pas quelqu'un de très patient non plus (ce que je lui dirai plus tard, au cours d'une discussion). Et je ne sais pas m'expliquer pourquoi. J'ai envie d'être avec lui, je me sens bien quand je suis avec lui et quand il n'est pas là, il me manque. Le problème est qu'il n'exprime rien, ce qui me laisse libre cours à mille interprétations possibles et c'est ce qui est le pire. Quand il ne me répond pas, ne me rappelle pas, je peux penser des tas de choses, qu'il veut être seul, qu'il ne veut pas sortir (il n'est pas très sociable) et bien sûr, que je suis indésirable. Et ces heures passées à me ronger les sangs auraient pu être évitées par une réponse simple et courte de sa part: "je n'ai pas envie de sortir", "j'ai envie de rester seul", "je n'ai pas envie qu'on se retrouve ce week-end", voire "je n'ai pas envie qu'on se retrouve" tout court. La franchise aurait été moins douloureuse. Et puis, c'est bizarre, non? Quand on débute une relation, c'est là qu'on a tout le temps envie d'être avec l'autre, de lui parler souvent...

Mais quand je commence a être fermement convaincue que je suis indésirable, et suis en train de me faire une raison, malgré la peine que je ressens, c'est à ce moment là qu'il redonne signe de vie et qu'il revient vers moi, me rappelle ou m'écrit. S'il avait voulu suivre une stratégie pour me déstabiliser et me rendre accro, il n'aurait pas pu mieux faire.

25 juillet 2010

Songe d'une nuit d'été

Cette nuit j'ai rêvé de mon Docteur. Mes rêves de lui ont de particulier qu'ils sont d'un réalisme étonnant. Son visage, son corps m'apparaissent avec tellement de clarté, sa voix, sa manière de parler. Et je m'en souviens toujours bien le matin au réveil. A tel point que je suis presque étonnée qu'il ne soit pas réellement là. Les rêves de cette qualité, je leur trouve une signification particulière.

Dans ce rêve nous étions présents tous les deux sous le même toit, et nous finissons bien sûr par nous croiser.

J'ai enfin l'occasion de lui dire des mots que je prépare depuis longtemps pour le jour où nous nous retrouverons (dans la vie réelle). En particulier une phrase qui est "je te demande pardon de ne pas avoir été à la hauteur de notre relation".
Je lui dit aussi que, même si nous sommes loin et plus ensemble, je l'aime toujours et "pour toujours".
"Pour toujours" c'est ce que nous nous disions, une promesse sonnant comme un peu enfantine, mais il est le seul à m'avoir dit ces mots là et il est le seul à qui je les ai dit. Pour l'un des autres il aurait sonné comme un pléonasme. Et pour tous les autres, comme un mensonge.
En lui parlant je regarde ses mains et je constate qu'il ne porte plus son alliance. J'ai une vague d'espoir et je lui dis que si jamais il voulait recommencer, je serais prête à le suivre où il veut, à ne plus être égoïste.

 

 

 

And this just feels like spinning plates
Our bodies floating down the muddy river

21 juillet 2010

Faire et défaire

N

20 juillet 2010

Il y a une jolie lumière chez moi aujourd'hui qui

Il y a une jolie lumière chez moi aujourd'hui qui illumine mes murs entre jaune citron et vert anis et les voiles rideaux rose-fuschia-jaune. J'ai beau être un triste personnage, j'aime les couleurs vives.

Je m'assois sur mon fauteuil blanc qui tourne. Je réfléchis.

Changement de point de vue.

Zoom in>
Zoom in>
Zoom in>

An' se dit: "je dois mourir".

Cela fait des années qu'elle n'a pas fait de rencontre formidable, et elle ne va pas la faire en restant dans cette vie.
Elle trouve les gens de plus en plus égoïstes. Et vous savez à quoi on les reconnait ceux-là? Ils ne veulent absolument rien recevoir. A part peut-être une pipe sur un coin de canapé. Et là, ils sont l'impression d'avoir pris beaucoup. Les pauvres!

Ils doivent quand même exister encore, ceux qui croient à la fusion ultime, quelque part, ils sont là? Ceux qui savent que le romantisme, les sentiments, l'amour fou et la sexualité la plus violente ne sont pas incompatibles, ils existent, non?

 

 

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19 juillet 2010

(b)analyser

(b)analyser

15 juillet 2010

BanaliserouSublimer?



Banaliser


ou

Sublimer

?

12 juillet 2010

Se (com)promettre

Se (com)promettre

11 juillet 2010

J'ai eu l'occasion, au cours d'une réunion avec

J'ai eu l'occasion, au cours d'une réunion avec des personnes que je ne connaissais pas, de discuter avec un homme.

D'emblée, je l'ai trouvé antipathique quand il s'est présenté. Un côté sûr de lui et "m'as-tu vu" que je déteste. Il avait à la louche la soixantaine et commençait à m'énumérer les pays qu'il connaissait (et à tel endroit j'ai fait ci et à tel endroit j'ai fait ça, j'ai vécu tant d'années là et blabla). Bref il m'insupportait déja au bout de cinq minutes. Surtout quand il a placé dans une phrase "avec mon ex-femme, blabla". (Traduction: j'ai été marié, je ne le suis plus...)

Mais le comble a été atteint quand il m'a glissé, l'air de rien, en plein milieu de son discours insipide: "Je n'aime pas les femmes de mon âge, je m'ennuie avec elles". A ce moment là, je me suis rendu compte à quel point je le trouvais répugnant. Qu'il préfère la chair fraîche, oui, pourquoi pas, beaucoup d'hommes préfèrent les jeunettes, elles sont peut-être plus jolies, plus excitantes... Mais j'ai trouvé ses propos tellement hypocrites. C'est sûr que s'il n'aime pas les femmes de son âge, ce n'est pas parce qu'elles ont pris des rides, du poids et des cheveux blancs, mais parce qu'à une étape dans leur vie, en dépassant une date fatidique (d'ailleurs je me demande pourquoi nous ne sommes pas marquées  telles des produits de consommation courante d'une date limite avant péremption), elles sont devenues mortellement ennuyeuses. Mais bien sûr! Les plus dynamiques, curieuses, vives et enjouées d'entre nous passeront par là: elle deviendront chiantes comme la mort quand elles auront dépassé la soixantaine ! Au passage, je me pose la question, mais comment fais-je pour aimer encore communiquer avec ma mère ? Non, parce qu'elle a largement dépassé l'âge d'être intéressante.

Bref... Je me suis débarrassé de sa présence aussi vite que j'ai pu, en allant discuter avec un jeune et bel asiatique qui, en plus de n'être pas déplaisant pour la vue avait une conversation fort intéressante et avec qui j'ai pu échanger sur le sujet des différences culturelles. Il faut croire que moi, je m'ennuie avec les hommes plus vieux que moi.

Ce qui me surprend, c'est que ce genre de type puisse sembler attirant pour certaines. Plus tard dans la journée, je l'ai croisé, discutant avec une jeune chinoise ayant la vingtaine, qui avait l'air de le trouver extrêmement drôle.

Plus tard encore, la journée touchant à sa fin, je retrouve les mêmes. La jeune chinoise s'amuse toujours avec lui et lui demande "Tu as MSN?" Il répondra, avec une satisfaction évidente dans sa voix: "Oui! Oui, j'ai MSN!".

 

No comment...

 

 

9 juillet 2010

Surfaire

surprise

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