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Dreaming my life
21 mai 2017

Nous sommes tous ego.

 

Nous sommes tous ego.

 

 

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28 avril 2016

I still can't believe that he is gone...

 

I still can't believe that he is gone...

 

 

15 mars 2016

Eight Line Poem (II)

 

Quand je regarde par la fenêtre, mon âme s'envole.

 

 

15 mars 2016

Eight Line Poem (I)

 

Et mon regard se perd.

 

 

7 mars 2016

Eight Line Poem The tactful cactus by your

Eight Line Poem

The tactful cactus by your window
Surveys the prairie of your room
The mobile spins to its collision
Clara puts her head between her paws
They've opened shops down West side
Will all the cacti find a home
But the key to the city
Is in the sun that pins the branches to the sky

 

 

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11 février 2016

Look up here, I'm in heaven

Je partage ici ce texte, écrit courant janvier. Il est loin d'être parfait, rédigé d'un seul trait, je ne l'ai presque pas relu ni corrigé pour conserver l'émotion du moment.

 

Ce n’est que jeudi soir que j’apprends la nouvelle. Je suis loin de tout et volontairement déconnectée.

“Tu n’as peut-être pas appris la nouvelle, me dit ma mère au bout du fil. Tu sais qui est mort ?

- David Bowie, ai-je répondu, sans réfléchir, le cœur et le ton froid.

- Devine qui est mort ?” reprend-elle.

Elle n’a pas entendu ma réponse. La ligne est mauvaise et puis parfois elle ne se donne pas la peine d’écouter. Je trouve quand même le “devine” un peu léger pour annoncer une si grave nouvelle.

“David Bowie, redis-je, d’une voix blanche.

- Tu idolo maximo”, précise-t-elle.

Il ne reste presque plus de place pour le doute. Ce doit être lui.

“David Bowie.

- David Bowie est mort”, continue-t-elle.

Je ne sais si elle continue de parler toute seule ou si c’est une réponse à ma réponse. Cela sonne bizarre à mes oreilles, tout de même. Je ne sais plus si David était toujours “mi idolo maximo” après toutes ces années. Je pense à Lou, parti il y a deux ans.

“Quand est-ce arrivé ?

- Je crois que c’était lundi.”

Je me sens le cœur sec. Lundi j’étais quelque part dans la Cordillère des Andes, nauséeuse, avec un mal de crâne, faible et respirant avec peine, partie à l’arrache pour pleurer sur la mort d’une personne rencontrée une dizaine de fois dans ma vie. Déconnectée, je n’étais pas devant mon écran pour être parmi les premières à apprendre le décès de “mi idolo maximo”.

“Je n’étais pas là pour me recueillir à l’heure de sa mort, déclarerai-je plus tard, au cours d’une conversation, un peu comme si j’annonçais une faute.

- Qu’est-ce que ça peut faire ? Tu te recueilles maintenant.”

Mon cœur n’a pas battu à l’unisson avec des millions d’autres fans, il n’est s’est pas serré brusquement en déchiffrant la nouvelle au détour d’une page web. Mes yeux ne se sont pas mouillés. Ils restent désespérément secs ceux-là. J’ai l’oreille collée à ce téléphone, enveloppée de la douce chaleur de ce climat tropical. Peut-être que je n’ai plus de cœur. J’ai pleuré, pourtant, en apprenant le décès de Lou, et mon cœur s’était rempli d’une profonde tristesse (Sad Song).

Peut-être que l’hypersensibilité de Lou dépasse le génie de Bowie, après tout.

'You can’t even start to guess how much your music has meant to me, all over the years". Je ne peux même pas commencer à imaginer le nombre de fois qu’il a dû entendre ce genre de phrase. Elle est pourtant tellement vraie.

David était mon ami, mon amant des années sombres, mon compagnon de larmes et de sourires quand je chantonnais pratiquement toutes ses chansons. Il m’a accompagnée pendant tellement de soirées douloureuses et solitaires, de sa voix, de son esprit, de son regard. J’avais un poster de lui dans ma chambre, dans mon petit deux pièces, juste en face de mon lit. J’aimais tellement ce regard si étrange dans ce visage volontairement si lissé (il deviendra quoi, mon poster de Bowie ?). Un nombre incalculable de fois, je me suis couchée en le regardant dans les yeux, sa musique défilant sur ma chaîne (Oh you, pretty thing !).

Je t’ai tellement aimé David, c’est bizarre de penser que tu n’es plus là, même si tu n’étais plus tellement présent.

“De toutes manières, David et moi ne communiquions plus trop dernièrement” dirais-je, plus tard.

On m’a regardé, l’œil amusé, comme si c’était un trait d’humour noir. Ils ne comprennent rien les autres. Bien sûr que nous communiquions. La dernière fois c’étais en 2003, lors de ton Reality tour.

“Je ne le reverrai plus sur scène.” ai-je ajouté, avec un pincement au cœur. Car elle est là, la vraie douleur. Celle de ne plus jamais te voir. Une nouvelle tournée, c’est ce que nous espérions tous, tes fans. Mais dans le fond de mon cœur, et malgré tout l’espoir, je savais qu’elle n’arriverait jamais. La dernière était seize ans en arrière.

Je n’oublierai jamais, David, la première fois que je t’ai vu. Tu es apparu sur la scène des Arènes de Nîmes et tu étais comme un ange, vraiment. Vraiment, il y avait comme une auréole de lumière autour de toi. Tes yeux, ton sourire, tes cheveux, tout accrochait le regard. Ce soir là, j’ai compris ce que les mots “magnétisme” et “charisme” signifiaient vraiment. J’ai aussi compris que tant de personnes tombaient folles amoureuses de toi. Tu n’étais pas parfait, tu étais bien plus. Tu dégageais cette Aura. "Nothing remains… "

“C’est bizarre, j’ai dit en raccrochant le téléphone. Je viens d’apprendre la mort de Bowie et j’ai le cœur sec, je n’ai même pas envie de pleurer… ou… peut-être un peu.” Mes yeux se sont humidifiés et j’ai commencé à chantonner Life on Mars?.

C’est en écrivant ces lignes que je pleure un peu enfin. J’écoute de nouveau Where are we now pour la première fois. Et mon coeur saigne, David, de savoir que tu n’es plus là, que tu n’écriras plus. Mais je continuerai de t’écouter, toujours. Nothing is changed, everything is changed. Et je t’aimerai, toujours (and I’ll love you till tuesday).



Repose en paix, mon amour.

 

 

4 février 2016

Traîner sur les vieux forums de MoM, constater

 

Traîner sur les vieux forums de MoM, constater (encore) que je ne suis pas la seule à considérer David comme une personne (aimée).

 

 

 

Que tombent ces vagues de briques Si tu ne fus pas bien aimée

 

 

1 juin 2013

Now I lay me down to sleep...

 

J'ai beau dormir, je n'arrive plus à rêver de toi, même en le désirant de toutes mes forces. Tu m'as peut-être quittée pour de bon, cette fois.

 

 

29 avril 2008

Elle a des goûts de chiotte

On pourrait discuter sur l'inné et l'acquis. Sur ce qui se transmet par les gènes ou pas.... Article

31 mars 2008

Never get old

 

Ce soir je me regarde mon DVD de Reality tour. Je sais sais pas le meilleur mais c'est pas grave. J'y étais, sur ce tour, et j'espère le revoir.
David, je t'attends.

 

 

 

 

A chaque fois que je me passe All the young dudes, ça me fait des chatouilles dans l'estomac.

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