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Dreaming my life
24 juin 2016

Il n'y a pas si longtemps, on m'a dit qu'il

Il n'y a pas si longtemps, on m'a dit qu'il fallait que j'arrête de vivre dans le passé, que je dise adieu à des relations, et en particulier à l'une d'elles, terminée depuis des lustres. C'est vrai que je semble être une radoteuse, les yeux rivés en arrière, remplis de larmes, mais ce n'est pas ce que je suis. Surtout en ce moment, j'ai laissé le passé prendre ses distances. Je ne regarde pas le futur non plus. J'existe, je vis l'instant, parfois dans sa monotone fadeur et quelquefois avec de petites étincelles. De feu d'artifice, point. Je n'en attends pas (plus) non plus.

Je ne suis pas une radoteuse, mais ce qui va suivre, j'ai l'impression de l'avoir écrit mille fois. La réalité c'est que j'écris ces mots surtout pour moi, dans cette envie, finalement, de ne pas oublier. Alors pardon, de vous assommer, avec mille fois la même histoire.

La nuit, mon amie, dont je m'enveloppe à des heures tardives finit par m'absorber entièrement en m'offrant un sommeil, comme aujourd'hui, très profond.

C'est que ça se passe.

Il revient. Quand ma conscience n'a plus de prise, quand le passé, je n'ai plus de pouvoir pour le refouler. Il revient. Francky est là, avec moi. Il me visite de temps à autre, dans un rêve. Mais il est , vraiment. Sa présence est réelle car ces rêves là semblent faits de matière. Je le sens, je le vois, je le touche. Je le goûte parfois.

 

 

Dans mon rêve de cette nuit, il y avait une sorte de guerre. Je n'ai pas plus de détails là dessus. J'étais dans un bus, voyageant avec d'autres personnes, et on nous demande de le quitter pour nous réfugier dans des immeubles qui semblent anciens, avec des pièces de plafond haut, et plutôt jolies. Nous nous retrouvons dans des dortoirs, avec quatre, cinq lits... Puis je le vois, mon amour, nous nous retrouvons. Nous discutons. Mon rêve semble très long car par moments je le perds de vue et je l'attends, je l'attends. Quand je parle avec lui, je lui  dit que je n'aurais pas dû rompre, qu'il était la meilleure personne pour moi, et que je ne sais pas pourquoi je l'ai fait. Je crois qu'il sourit, en me disant "tu ressasses encore ça". J'ai envie de l'interroger sur sa femme, savoir pourquoi il n'est pas avec elle. Mais je ne le fais pas. Il finit par m'embrasser, et ce baiser, je le ressens, même si c'est un rêve, je garde son goût, sa douceur, de sa chaleur. Je me souviens si bien de ses baisers. Personne n'embrasse comme lui. Il me laissait toujours sans souffle.

J'ai envie qu'il m'embrasse encore. J'ai envie qu'il ne parte pas. Quand nous passons la tête à l'extérieur du batiment, nous voyons des avions survoler partout. Quoi qu'il en soit, nous sortons et nous retrouvons à la terrasse d'un café. Nous ne sommes pas seuls. Une amie est avec nous, mais je lui fais comprendre qu'il faut qu'elle parte. Je veux savourer la présence de Francky car je sais qu'il va partir (je sais que je vais finir par me réveiller). Je lui dis : "Ne t'en vas pas. Peu importe que tu ne m'embrasses pas, je veux juste rester discuter avec toi, prendre un café en terrasse pour toujours. Ne t'en vas pas." Et je sens que le sommeil se dissipe un peu. Mais ce rêve, je ne veux pas le laisser partir, je veux le savourer, le plus possible, car il a touché mes cinq sens, mon coeur aussi. Et ce rêve semblait, encore une fois, si réel, si plein de vie, que quand je me réveille, j'ai le sentiment d'être une morte-vivante.

 

 

 

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