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Dreaming my life

11 février 2016

Look up here, I'm in heaven

Je partage ici ce texte, écrit courant janvier. Il est loin d'être parfait, rédigé d'un seul trait, je ne l'ai presque pas relu ni corrigé pour conserver l'émotion du moment.

 

Ce n’est que jeudi soir que j’apprends la nouvelle. Je suis loin de tout et volontairement déconnectée.

“Tu n’as peut-être pas appris la nouvelle, me dit ma mère au bout du fil. Tu sais qui est mort ?

- David Bowie, ai-je répondu, sans réfléchir, le cœur et le ton froid.

- Devine qui est mort ?” reprend-elle.

Elle n’a pas entendu ma réponse. La ligne est mauvaise et puis parfois elle ne se donne pas la peine d’écouter. Je trouve quand même le “devine” un peu léger pour annoncer une si grave nouvelle.

“David Bowie, redis-je, d’une voix blanche.

- Tu idolo maximo”, précise-t-elle.

Il ne reste presque plus de place pour le doute. Ce doit être lui.

“David Bowie.

- David Bowie est mort”, continue-t-elle.

Je ne sais si elle continue de parler toute seule ou si c’est une réponse à ma réponse. Cela sonne bizarre à mes oreilles, tout de même. Je ne sais plus si David était toujours “mi idolo maximo” après toutes ces années. Je pense à Lou, parti il y a deux ans.

“Quand est-ce arrivé ?

- Je crois que c’était lundi.”

Je me sens le cœur sec. Lundi j’étais quelque part dans la Cordillère des Andes, nauséeuse, avec un mal de crâne, faible et respirant avec peine, partie à l’arrache pour pleurer sur la mort d’une personne rencontrée une dizaine de fois dans ma vie. Déconnectée, je n’étais pas devant mon écran pour être parmi les premières à apprendre le décès de “mi idolo maximo”.

“Je n’étais pas là pour me recueillir à l’heure de sa mort, déclarerai-je plus tard, au cours d’une conversation, un peu comme si j’annonçais une faute.

- Qu’est-ce que ça peut faire ? Tu te recueilles maintenant.”

Mon cœur n’a pas battu à l’unisson avec des millions d’autres fans, il n’est s’est pas serré brusquement en déchiffrant la nouvelle au détour d’une page web. Mes yeux ne se sont pas mouillés. Ils restent désespérément secs ceux-là. J’ai l’oreille collée à ce téléphone, enveloppée de la douce chaleur de ce climat tropical. Peut-être que je n’ai plus de cœur. J’ai pleuré, pourtant, en apprenant le décès de Lou, et mon cœur s’était rempli d’une profonde tristesse (Sad Song).

Peut-être que l’hypersensibilité de Lou dépasse le génie de Bowie, après tout.

'You can’t even start to guess how much your music has meant to me, all over the years". Je ne peux même pas commencer à imaginer le nombre de fois qu’il a dû entendre ce genre de phrase. Elle est pourtant tellement vraie.

David était mon ami, mon amant des années sombres, mon compagnon de larmes et de sourires quand je chantonnais pratiquement toutes ses chansons. Il m’a accompagnée pendant tellement de soirées douloureuses et solitaires, de sa voix, de son esprit, de son regard. J’avais un poster de lui dans ma chambre, dans mon petit deux pièces, juste en face de mon lit. J’aimais tellement ce regard si étrange dans ce visage volontairement si lissé (il deviendra quoi, mon poster de Bowie ?). Un nombre incalculable de fois, je me suis couchée en le regardant dans les yeux, sa musique défilant sur ma chaîne (Oh you, pretty thing !).

Je t’ai tellement aimé David, c’est bizarre de penser que tu n’es plus là, même si tu n’étais plus tellement présent.

“De toutes manières, David et moi ne communiquions plus trop dernièrement” dirais-je, plus tard.

On m’a regardé, l’œil amusé, comme si c’était un trait d’humour noir. Ils ne comprennent rien les autres. Bien sûr que nous communiquions. La dernière fois c’étais en 2003, lors de ton Reality tour.

“Je ne le reverrai plus sur scène.” ai-je ajouté, avec un pincement au cœur. Car elle est là, la vraie douleur. Celle de ne plus jamais te voir. Une nouvelle tournée, c’est ce que nous espérions tous, tes fans. Mais dans le fond de mon cœur, et malgré tout l’espoir, je savais qu’elle n’arriverait jamais. La dernière était seize ans en arrière.

Je n’oublierai jamais, David, la première fois que je t’ai vu. Tu es apparu sur la scène des Arènes de Nîmes et tu étais comme un ange, vraiment. Vraiment, il y avait comme une auréole de lumière autour de toi. Tes yeux, ton sourire, tes cheveux, tout accrochait le regard. Ce soir là, j’ai compris ce que les mots “magnétisme” et “charisme” signifiaient vraiment. J’ai aussi compris que tant de personnes tombaient folles amoureuses de toi. Tu n’étais pas parfait, tu étais bien plus. Tu dégageais cette Aura. "Nothing remains… "

“C’est bizarre, j’ai dit en raccrochant le téléphone. Je viens d’apprendre la mort de Bowie et j’ai le cœur sec, je n’ai même pas envie de pleurer… ou… peut-être un peu.” Mes yeux se sont humidifiés et j’ai commencé à chantonner Life on Mars?.

C’est en écrivant ces lignes que je pleure un peu enfin. J’écoute de nouveau Where are we now pour la première fois. Et mon coeur saigne, David, de savoir que tu n’es plus là, que tu n’écriras plus. Mais je continuerai de t’écouter, toujours. Nothing is changed, everything is changed. Et je t’aimerai, toujours (and I’ll love you till tuesday).



Repose en paix, mon amour.

 

 

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8 février 2016

Ce matin dans ma playlist, une chanson a accroché

Ce matin dans ma playlist, une chanson a accroché mon oreille. Je ne connais pas trop Dominique A. L'album m'a été recommandé par un ami. La voix n'est pas déplaisante, elle a quelque chose de particulier. Le texte, je ne sais pas. Il faudra que je regarde de plus près.

On irait pas au Paradis
Juste jusqu'au bout de la nuit
Le temps d'entrouvrir l'entre-vie
Sur une autre vie
Sur une autre vie

 

Un extrait ici.

8 février 2016

Étrange comme ces deux dernières nuits j'ait fait

 

Étrange comme ces deux dernières nuits j'ait fait des rêves sur le même thème. Serait-ce lié à une fatigue extrême ?

7 février 2016

 

 

 

 

cerne

 

 

 

 

 

 

6 février 2016

Scary Monsters (And Super Creeps)

Le matin je n'ai que rarement envie de me lever.

Pas envie d'exister.

Et la nuit je n'ai pas envie de m'éteindre, je veux exister jusqu'à ma dernière limite, attendre que mes rêves s'imposent d'eux mêmes, quand ces paupières se ferment seules, emprisonnant ma conscience extrême.

Lire

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Écouter

Écouter

Écouter

Regarder

Regarder

Regarder

Et ressentir...

 

Demain j'aurai encore des cernes.

 

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4 février 2016

Traîner sur les vieux forums de MoM, constater

 

Traîner sur les vieux forums de MoM, constater (encore) que je ne suis pas la seule à considérer David comme une personne (aimée).

 

 

 

Que tombent ces vagues de briques Si tu ne fus pas bien aimée

 

 

17 décembre 2015

Je ne compte pas écrire en cette fin d'année ni

 

Je ne compte pas écrire en cette fin d'année ni en début d'année prochaine. On se retrouve en février, chers amis de la blogosphère.

 

Prenez soin de vous. <3

2 novembre 2015

Je ne sais pas pourquoi je m'entête à essayer

 

Je ne sais pas pourquoi je m'entête à essayer d'apprendre. Je suis une piètre guitariste et une mauvaise chanteuse. J'ai toujours été meilleure à écouter.

 

 

 

6 octobre 2015

 

 

27 septembre 2015

Le désir

 

Ce soir là, le désir naquit d'un triangle... un petit trianglé, dessiné par le bas des pans de sa chemise qui s'écartaient un peu et le haut de la ceinture de son pantalon... un petit triangle, créé par inadvertance et qui laissait percevoir quelques centimètres de peau, quelques centimètres de poils, doux et chauds.

Il parlait, mais au diable si elle entendait quoi que ce soit de son discours. Blablabla... Laisse-moi regarder ce petit triangle là. Blablabla... Lui, parlait en fixant tour à tour chacun des amis présents ce soir là. Et quand son regard revenait sur elle, elle remontait vers son visage, ses yeux, sa bouche et elle faisait semblant de l'écouter attentivement. Et dès qu'il tournait là tête elle retournait reluquer ce bout de ventre. C'était indécent, elle le sentait bien mais ne savait pas faire autrement. c'était comme un aimant pour ses yeux.

Il tourna de nouveau la tête vers elle. Blablabla... Elle le fixa droit dans les yeux. "Je te désire, lui répondit-elle dans sa tête. Je te désire très fort."

Entendit-il quoi que ce soit par la force de la télépathie ? Il se redressa un peu sur sa chaise et posa sa main sur son ventre, masquant ainsi le petit triangle.

 

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