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Dreaming my life

23 juillet 2021

Moi aussi je regarde des films

Sur arte, j'ai vu il y a quelques semaines "Une affaire de famille" de Kore-Eda. Il date de 2018. Je suis calée en ciné aussi, t'as vu.

Après j'ai eu envie d'en voir d'autres de lui, et certains étaient bien mais celui-là reste mon préféré.

 

Pourquoi ? Effectivement, c'est cool de voyager. Le japonais, c'est marrant comme langue, on dirait qu'ils racontent tout le temps des blagues avec leur accentuation rigolote. Rien à voir avec l'accent parisien.

Mais sinon, ça raconte que les vrai liens ne sont pas ceux qu'on croît. C'est un peu loufoque, un peu inattendu. Très poétique. Et il y a une scène qui me touche énormément. Si tu vois le film, sauras-tu laquelle, cher lecteur ?

Et les acteurs sont beaux, le vieux comme les enfants. Lumineux, je veux dire. Bon, c'est plus en replay. Dommage.

Les liens. C'est ce qu'il y a de plus rien important. La liberté et les liens. Sans lien, tu es un a-lien.

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18 juillet 2021

Je dois avouer que je ne le trouve pas toujours

Je dois avouer que je ne le trouve pas toujours très intelligent. Cette manière de penser, à se dire toujours que les choses sont pas si pire et que les autres sont pas si affreux... J'ai du mal. Beaucoup de mal. Et le rire facile... J'en ai ma claque aussi.

Je passe ma vie à me prendre la tête, me faire des noeuds au cerveau. Réfléchir au pourquoi, au comment...

Bien sûr, on peut se foutre de tout. On va tous mourir et rien n'est important. Pourquoi se prendre la tête ? Au nom de principes ?

Tu sais, moi, le bien commun, j'y crois pas. Il y a ceux que j'aime et parfois moi. Et toi aussi, avoue. Si tout le monde luttait, vivait pour le bien commun, y aurait pas de pauvres, pas de gens qui crèvent la faim. Les gens se lèveraient quand une personne se fait agresser dans la rue et feraient front commun. Non sérieux. Tout le monde se fout du bien commun, sauf des êtres un peu exceptionnels, comme l'abbé Pierre peut-être ou mère Théresa, je sais pas.

 

En ce moment, la vie c'est BLA BLA BLA BLA BLA. Fermez vos gueules, tous. Merci.

(c'est la dictature, ce blog, t'as vu ?)

13 juillet 2021

La nature a raison. La nature a toujours raison.

La nature a raison. La nature a toujours raison.

Les bonheurs passés sont peut-être vraiment passés. Soyons heureux d'y repenser.

5 juillet 2021

G.

J'ai un collègue d'histoire géo qui est très beau, enfin, j'en sais rien, c'est subjectif. Disons qu'il me plaît. Voilà trois ans qu'on travaille au même endroit sans même trop s'adresser la parole. Parfois quand il envoie des messages à tout l'établissement je lui réponds sur les sujets qu'il évoque, mais en privé. Il ne sourit pas beaucoup, mais je l'aime bien, parce qu'il est du genre à soulever les sujets qui fâchent, même s'ils ne font pas plaisir à la "hiérarchie". Et puis il propose souvent des projets sympas pour les élèves.

L'autre jour il a proposé un nouveau truc, et j'ai dit que je voulais participer. On a pris donc un verre avec trois collègues pour travailler sur le sujet. Je suis restée une heure, le temps qu'on finisse le "travail", puis je suis partie, parce que d'autres collègues se sont joint et à plus de 5-6 personnes, les gens commencent à être débiles et puis, c'est pas mon kiff.

Ce collègue a un prénom très breton et de très jolis yeux très bleus.

Tout à l'heure on s'est croisés. Il m'a fait un très joli sourire et nous avons échangé deux mots. Ce sourire, c'était un soleil. Il m'a fait un bien fou, dans le coeur, dans le corps. Et puis ? Rien. Il a déjeuné à quelques tables de la mienne, mais je ne l'ai pas cherché du regard comme j'aurais pu le faire à une autre époque. Je me suis contentée de ce sourire et ces paroles et cette beauté.

Et maintenant que je suis rentrée, j'ai toujours ce sourire et ces yeux bleus en tête, et ce visage. Et puis ? Rien. Juste rien. Un rêve, une vapeur, un fantasme, une image. Un truc transparent que la main traverse. Et ce sourire me fait sourire aussi. Encore. Alors qu'il date de cinq heures, soit trois cent minutes ou dix-huit milles secondes. Et peut-être que cette nuit, en dormant, je sourirai encore.

4 juillet 2021

J'aime les plantes. J'aime mon neveu-bébé. Avant,

J'aime les plantes.

J'aime mon neveu-bébé.

Avant, il allait vers les plantes d'extérieur ou d'intérieur, il voulait enlever la terre, déchirer les feuilles.

Je lui ai appris que les plantes sont belles, que les fleurs sont belles : "tu peux les toucher, les caresser, les regarder, comme elles sont belles..."

Maintenant, il caresse - un peu brusquement - les feuilles, puis il se tourne vers moi et il rit.

Je sais, je lui ai lavé le cerveau...

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28 juin 2021

J'ai emprunté un clavier à la médiathèque de ma

J'ai emprunté un clavier à la médiathèque de ma ville. Je ne sais rien en faire, je vais expérimenter. Mes maigres connaissances en guitare me serviront peu. Et toutes les partitions que j'ai sont orientées "guitare" aussi, enfin, je suppose. Les accords, c'est marrant, c'est beaucoup plus "visuel", je crois que j'ai commencé à comprendre des trucs qui m'échappaient à cause de la manière dont la guitare fonctionne. Et puis tu peux faire des accords avec une seule main, ça change.

Je voudrais essayer plein de trucs. Mais par où commencer ?

27 juin 2021

Badaboum

J'aimerais bien que ce soit toujours bien rangé chez moi, mais je suis bordélique. C'est pas que j'ai pas le temps, bien que ça pourrait m'appeler, comme excuse. Je pose un truc et me dis que je le remettrai à sa place "plus tard", dans pas longtemps.

Je dois me sentir plus en sécurité quand les choses s'empilent que quand rien ne dépasse. Les piles, c'est mon truc. Tiens, je vais lire ce bouquin, et puis celui-ci, et puis celui-là. Ce qui fait un tas, même pas bien vertical, les gros sur les poche en travers, à l'envers, à l'endroit. C'est un joyeux mélange entre une tour de Pise et un escalier en colimaçon. Le désordre, c'est la vie.

Pour mes partitions, c'est pareil. Je veux jouer ci, et puis jouer ça, oh et ce morceau, il faut que je le déchiffre, et vla, et vla, une pile de feuilles, sur la table, une autre sur le pupitre. Un coup de vent, et elle s'envolent, finissent par terre. Livres, partitions, médiators, un jour ça va faire badaboum ! mais là, c'est juste mon joyeux désordre. Parfois je range, très rarement. Et rien ne reste en ordre bien longtemps.

Ma prof de CM2, Mme Dellot, avait dit un jour à ma mère :"Elle est gentille, elle est bonne élève... Mais qu'est ce qu'elle est désordonnée ! Quand on ouvre son pupitre, tous les livres se cassent la figure." Et maintenant, tu vois, le désordre de mon pupitre, c'est la même chose à l'échelle de mon chez moi. Quand on ouvre les placards, les fringues se cassent presque la figure. Non mais l'ordre, ça sert à quoi ?

 

Sinon j'ai plein de plantes, des petites, des grandes. Je fais pousser des orangers, des grenadiers, des nèfliers, des tomates, des poivrons, des bégonias, des papyrus... Tout ce qui me tombe sous la main, je sème, je bouture... Ma maison, c'est l'Amazonie. :)

17 juin 2021

Je n'ai plus que deux classes jusquà la fin de

Je n'ai plus que deux classes jusquà la fin de l'année, soit 6 à 8h. Les cours se finissent le 4 juillet. Désolée, j'ai rien d'intéressant à dire.

Hier déjà tout le monde a tombé les masques dehors, ou l'avaient-ils déjà fait. Revoir les visages. Respirer. Je ne te remercie pas de nous autoriser à faire ce dont tu nous avais privé.

Mes étudiants passent leurs épreuves pour les examens. Hier j'ai passé deux heures à discuter avec eux dans la cour du campus, un peu comme des camarades. Une fois leur diplome obtenu, je ne verrai plus la plupart d'entre eux. Ils proposent une sortie pour feter la fin de l'année. J'ai pas l'impression d'avoir presque vingt-cinq ans de plus qu'eux. La vieillesse, parfois on la sent et parfois moins.

 

15 juin 2021

L'année se termine, mes étudiants de deuxième

L'année se termine, mes étudiants de deuxième année passent leurs examens. Après ils sortiront de ma vie et je n'en saurai presque plus rien.

C'est étrange, de créer des liens qui se défont si simplement.

J'ai déjà oublié la plupart de mes élèves d'il y a deux ans, mais je ne m'étais pas attachée comme à ceux-là, les plus grands.

En fin d'année, on attend notre "service" de l'année prochaine, le nombre d'heures qu'on nous demande de faire, les matières, les classes qu'on aura. "C'est pas nous qu'on décide".

Je ne veux pas d'un temps plein. Je veux du temps pour moi.

-Tiens, ça braille dehors. Qu'est-ce que c'est idiot ces match de foots. Ou plutôt ce que ça provoque-

L'année touche à sa fin. Pas d'audition, pas de concert. C'est bête, j'avais bossé presque plus que d'habitude.

 

 

14 juin 2021

Liberté, quand va-t-on se retrouver ? Pas que je

Liberté, quand va-t-on se retrouver ?

Pas que je me sente tellement privée,

Mais c'est l'idée.

L'idée de respirer, de vivre de trainer.

Le jour, la nuit.

Vivre sans etre cernée de caméras, d'hélicoptères, de drones.

La liberté, ce n'est pas le virus qui nous en a privés.

Tu ne peux pas vivre sans travailler.

Définis travailler.

Tu ne peux pas retirer tout ton fric de ton compte en banque ou de ton livret.

Tu ne peux pas payer en espèces plus de mille euros.

Tu ne peux pas (veux pas) aller à un gros concert.

Tu ne peux pas (presque pas) partir en voyage, dans l'autre pays qui est le tien, juste pour être dans le jardin de la maison presque 24h/24 sans jamais voir personne, à part les chats qui traversent, les oiseaux, les petits singes et les lézards.

Tes voisins veulent te dire comment agir, quoi penser.

Un bon ami que tu retrouves après un an sans l'avoir vu te demande aussi sec "Alors, t'es vaccinée ?". Comme si on n'avait pas mille choses à se dire, plus agréables, plus sympathiques, je sais pas moi...

J'ai passé le week-end dans le jardin de mes parents, à jardiner, tailler, cueillir, semer, lézarder, à jouer avec le petit neveu aussi. C'est fatigant mais c'est pas du travail. Il parait. Je monte à l'arbre cueillir des cerises. Je n'ai plus 20 ans, je suis moins intrépide.

Ma mère qui commence à avoir sérieusement mal au dos, me dit "c'est dur la vieillesse. Quand on était jeune, on ne savait pas que c'était dur comme ça, la vieillesse". Oh, si je savais. Je n'ai jamais souhaité vivre vieille. Mon père tourne au ralenti. Et le bébé, mon neveu, c'est la vie qui revient, c'est l'éternel (ou pas) recommencement.

Liberté (ou presque) tu reviendras, mais quand ? De mon vivant ? Qu'aurons-nous subi, d'ici là ? Quel mariole aura le droit de nous dire l'année prochaine, si on a le droit de sortir ou pas, de voir les gens qu'on aime ou pas, d'aller à la mer ou pas, d'acheter des culottes ou des chaussures ? (men fous, j'achète presque jamais de chaussures, le shopping c'est un minimum, vivons tous à poil, avec les températures on va tous rotir en enfer de toutes manières)

Tu peux encore écouter des concerts chez toi jusqu'à quatre heures du matin. Certains te diront que c'est pas si pire. Ne les écoute pas. Ou écoute les, qui suis-je pour te dire que penser ?

Cheers.

 

 

 

 

 

 

 

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