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Dreaming my life
12 janvier 2023

When I was a child...

Quoi de plus important que préparer mon cours de demain ?

Ecrire sur ce blog. Oui.

C'était il y a longtemps. Avec Bruno, on se promenait dans sa voiture rouge dans Washington D.C. et à la radio, il y avait cette chanson. Il disait "cette chanson girly". Il y a une vague idée d'insouciance dans ce souvenir, malgré ma rupture fraîche. Bon, c'est de la pop bien pop. Tu sais, la chanson de Robbie William et à la fin du refrain, il fait "I'm loving angels instead". C'est girly comme il disait. Peut-être juste parce que le chanteur était supposé beau gosse. J'ai repiqué les accords sur un arrangement hier, de cette chanson. Et c'est pénible parce que ça commence un peu grave et puis après, le Robbie, il s'envole dans les aigüs. Et, je ne peux pas le faire, ça a beau être girly, c'est trop aigü pour moi. C'est pas grave, je fais semblant que je chante juste, et je pense à Bruno, et à notre rendez-vous au resto et qu'il était pas content parce que la veste était exigée pour les hommes alors que les femmes s'habillent comme elles veulent.

Sinon, je lui avais ramené un air de France, sur moi. Je le chantais dans sa voiture. Et à la fin des vacances, il le chantait aussi. La chanson disait "Quand j'étais petit, j'étais un Jedi, tellement nerveux, que quand il pleuvait, souvent je m'é-lectrocutais..." Et elle avait ce petit riff sympa... On s'était piqué de bonnes rigolades avec Bruno. Pourquoi je pense à lui, là ? Je sais pas. C'est mon passé, il est mien.

 

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9 janvier 2023

50

50 ans de vie.

C'était pourtant pas gagné. J'ai jamais eu cet amour de la vie que tant semblent avoir.

J'ai eu des moments déprimés, de vagues à l'âme, des chagrins d'amours profonds qui m'ont abattue des mois (années) durant. Enfin, surtout deux.

J'ai pas eu l'enfance insouciante, l'adolescence joyeuse...

La vie, je ne peux pas l'aimer. Il y a tant de choses laides.

La nature est belle. La nature, c'est la vie. Mais pas la mienne. J'aime le vert, j'aime les arbres. J'ai mes grenadiers et orangers à la maison. Ils se croient déjà au printemps.

J'aime les animaux, sauvages.

Les hommes aussi, ce sont les sauvages que je préfère.

J'aime qu'on m'oublie. J'aime qu'on se rappelle de moi. J'aime vivre dans une coquille de noix.

Je ne veux pas lutter. Mais je ne veux pas non plus me laisser porter par une vague qui n'est pas mienne. Je préfère rester sur le sable et attendre. Un truc qui ne viendra jamais peut-être. Attendre, sentir le vent. Sentir les arbres. Attendre mais pas encore 50 ans.

 

8 janvier 2023

Pourquoi viens-tu toujours me voir ?

Pourquoi viens-tu toujours me voir ?

5 janvier 2023

On recommence

Les jours qui suivent une rentrée, je ne sais pas pourquoi, je n'arrive pas à m'endormir. Je tourne et me retourne dans le lit, peu importe mon niveau de fatigue. Je ne me suis pas beaucoup décalée, pourtant, ces deux semaines... Une forme de stress dont je ne suis pas consciente ? Je ne sais pas. Le résultat est que j'arrive au campus dans un état lamentable.

Mes étudiants sont fidèles à eux mêmes. Deux m'écoutent et me répondent. Les autres discutent entre eux. De foot, de filles, de vidéos sur youtube. J'ai renoncé à essayer de les en empêcher. Je ne désire pas une confrontation qui est inutile. Parfois, c'est compliqué, car le bruit de fond permanent m'empêche de me concentrer sur mes réflexion, les maths et la physique. Quand c'est trop dur. Je fais une pause jusqu'à ce qu'ils arrêtent. Puis on recommence. 2023 is pretty much like 2022.

2 janvier 2023

Au nom du père, du fils...

Janvier, c'est le mois de l'année où les humains s'encouragent mutuellement à tenir un an de vie supplémentaire.

Décembre, c'est celui où on doit supporter les autres qui ont un sang similaire au notre dans les veines. ADNement parlant. Bykhôze le sang, ça ressemble à du sang quoi.

Ah, les hommes.

Ah, les femmes.

Pourquoi on s'inflige ça, tous les ans ? J'en ai tellement marre. Je ne suis pas obligée. Personne n'est obligé en fait. Mais si t'y vas pas, c'est le prix de la culpabilité. Quoi ! Tu fêtes pas Noël en famille ? T'es pas une bonne fille, un bon fils, une bonne mère, un bon être humain...

Bon, nous, il y a pas trop d'orgie de bouffe, c'est un repas où on est tous ensemble, un truc que tout le monde aime et que la végétarienne que je suis peut accomoder. OK.

Y a un truc qui me gave de plus en plus. Ou une personne. Ou des personnes.

Y a ma mère qui est aux fourneaux. Tout le temps. Tout le monde commence à bouffer bien longtemps avant qu'elle s'asseye à table avec nous. Et puis elle se lève 50 fois parce qu'il manque un truc pour untel, unetelle.

J'en ai marre. J'en ai marre que ma mère fasse la bonniche pour tous. Moi je l'aide. Mais les mecs glissent tous les pieds sous la table et vissent leurs culs sur leurs chaises. Et j'en ai marre. Ma soeur fait pareil. Ma nouvelle belle soeur aussi, mais c'est normal, elle est toute nouvelle parmi nous, c'est l'invitée.

Donc pour les mecs, c'est cool. Je pousse mon frangin à faire des trucs mais bon, faut pas brusquer non plus parce que tu vois, c'est le fils. Le FILS.

Et quand il faut faire un truc, ma mère me demande à moi. Non mais je m'en fous d'aider. Au contraire. Ce qui me gave, c'est que ce soit le rôle naturel de la femme d'aider.

Un jour, j'ai proposé de cuisiner pour que ce soit plus cool pour elle. Elle m'a dit ok. Mais pendant que je préparais mon plat, elle s'est mis à préparer un AUTRE plat. Parce que son fils allait préférer ça. Non mais, j'étais gavée. Et idem, à chaque fois que je faisais un truc, elle repassait derrière pour SON FILS.

En préparant le déjeuner :

'Ton frère a pris quoi au petit déj ?

- J'en sais rien.

- Il a bu le jus d'orange que je lui ai pressé ?

- J'en sais rien.

- T'étais pas en bas ?

- Si, mais je surveille pas ce qu'il bouffe !"

NDLR : le fils a 45 balais.

Non mais la mère, le rôle de la mère. La mère doit souffrir, ce doit être écrit quelque part. Donc elle est bien avec mon frère et ma soeur.

Ma soeur passe son temps à l'appeler pour se plaindre de tout... Son travail, son mec, etc. Ma mère souffre de tout ce que lui raconte ma soeur, par procuration.

Ma mère a souffert que mon frère soit si longtemps sans se caser. Sans stabilité.

Donc quand je parle à ma mère, c'est "Ton frère, ton frère, ton frère... Ta soeur, ta soeur, ta soeur..."

Si vous pensez qu'elle parle de moi avec moults détails aux deux autres, la réponse est non. Je ne me plains jamais à elle, ni à ma soeur, ni à mon frère. Quand je vais mal, je préfère me rouler en boule et crever toute seule. Ou parler ici sur mon blog. Pour eux, je vais toujours bien.

Je ne suis pas jalouse des deux. C'est sans doute le contraire en fait. Ma soeur qui alimente ce lien, ce "cordon" de manière si fusionnelle. Mon frère qui porte le "poids" d'être le fils. Bon, cela le libère de beaucoup de choses, mais bon... Quand je vois le regard d'amour de ma mère sur lui, sans doute encore plus depuis qu'il est parti vivre en Angleterre, peut -être encore plus maintenant qu'il est avec sa copine.... Je ne peux pas m'empecher de me sentir mal. Mal à l'aise. Ce regard, elle ne l'a jamais pour ma soeur ou moi. Malaise.

Y a mon père aussi. Qui l'ouvre même pas pour dire "tu peux me passer le sel" ou le sucre, ou la théière... Parce que les autres devancent ses demandes. Moi, j'ai arrêté.

Non, tous les ans, pourquoi on s'inflige ça  ? J'étais à deux doigts de dire, j'en ai marre, je me casse. Pourtant cette année, c'était plutôt pas pire que les autres fois.

La culpabilité, oui.

Faut se défaire de l'idée qu'on est une famille, dans sa tête. C'est pas facile à désancrer.

Bon, je sais, dehors, il y a la guerre, les gens qui n'ont pas de toit. Mes problèmes n'en sont pas. C'est des trucs d'ego.

Je me relis pas, je laisse des erreurs dans le texte. A+

 

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21 décembre 2022

19 décembre

R. est un ancien collègue avec qui je corresponds depuis quelques années. De manière très épisodique. Un ou deux messages par an.

Il est parti vivre à la campagne il y a quelques années, a divorcé. Il ne supportait plus l'esclavage dans une entreprise. Je ne sais pas pourquoi il s'est séparé de sa femme, pas demandé.

Cette année, on s'est écrit un peu plus. J'aime bien sa manière de penser. Il y a quelques trucs un peu amusants mais dans l'ensemble, on est d'accord.

Cette année, on s'est dit qu'on pourrait se voir, quand il serait de passage pour voir ses enfants. On a donné rendez-vous à quelques autres collègues.

20 décembre 2022

Violence, violences. Tout revient à la violence.

Violence, violences.

Tout revient à la violence.

Violence des autres sur nous.

Violence des autres sur les autres.

Violence sur nous-mêmes.

Violence des souvenirs.

Violences des souvenirs des autres.

Vie, ô, lance tes douleurs.

Rien ne s'oublie, rien ne se meurt. Permanente douleur.

11 décembre 2022

Un violoncelle

"Il n'y a pas de place pour toi."

"Je n'ai pas de place pour toi."

Symbolisme et interprétation.

L'espace, c'est comme le temps, c'est pas un truc qu'on a ou qu'on n'a pas. C'est un truc qu'on libère pour l'autre ou qu'on ne libère pas.

Question de priorités, dirait-on.

Qu'en pensez-vous ? Moi, je ne pense pas, je ne pense plus. J'en ai marre de passer en dernier. Comme un truc dont on peut s'accommoder (parfois). Je devrais peut-être voir un psy. Au moins, lui serait obligé de m'écouter. De m'offrir un peu d'espace et de temps. Je pourrais lui dire que j'étouffe. Que cette vie n'est pas pour moi. Et ça changera quoi ? Sans doute rien. Mais je l'aurais dit.

Aujourd'hui, y avait pas de place pour moi. J'ai l'impression que je m'efface. Non. J'ai l'impression que l'on m"efface. Je n'existe pas. Je me plains rarement, faut dire. A part ici. J'écoute les autres, je supporte les autres. C'est un rôle que j'aime bien, seconder, encourager, aider... J'aimerais que de temps en temps on me dise : "et toi ?" L'attention de l'autre suffit à alléger.

J'ai l'impression que l'on m'efface ? Non en fait. Je suis plutôt comme une bouteille en plastique vide et qui s'écrabouille sur elle même. L'atmosphère m'écrase. Et dedans, il n'y a plus rien. Je sais, c'est pas super du point de vue littéraire, cette comparaison. Victor Hugo peut aller se rhabiller. Ouais, moi aussi parfois, je fais des couïnements de cochons hurlants à l'intérieur. C'est pas en vers, mais ça libère. Allez, salut.

1 décembre 2022

J'ai eu une journée au boulot horrible. Et

J'ai eu une journée au boulot horrible. Et j'avais même pas de cours. Au final, cela me rappelle que les relations avec les jeunes, ça passe. Mais que mes semblables, ce sont eux, que je dois toujours éviter, le plus possible, dans une relation de travail. Je déteste travailler avec d'autres. D'autant plus quand ces "autres" pensent être tes "supérieurs". Fort heureusement, je ne suis le "supérieur" de personne. Et ne chercherai jamais à l'être.

 

27 novembre 2022

Pourquoi être sur les réseaux dits "sociaux" ?

Pourquoi être sur les réseaux dits "sociaux" ? Parce qu'on aime bien se dire que quand on parle, y a quelqu'un qui nous lit. C'est un truc d'egocentrique un peu. Ëtre sur les réseau sociaux, c'est se dire que peut-être aussi, à un moment si ça va pas trop bien, quelqu'un va le voir et te dire :"éh, prend ma main, relève-toi, tu vas voir, ça va aller mieux. Attends, on fait quelques pas ensemble.'.

Sauf qu'en vrai sur les réseaux sociaux, 95% du temps, 95% des gens causent tout seuls. Ouais, j'ai pas de données exactes, c'est un ressenti.

Bah, même moi, quand je vois quelqu'un qui va pas trop fort, ça m'arrive de lui parler mais hyper rarement. On se dit que les gens aiment souffrir seuls en vrai.

Moi, tu vois, ici je cause toute seule ou presque. Mais en fait, sur les réseaux "sociaux", c'est pire. En revanche, quand tu dis une ânerie, tout le monde vient s'ébahir.

La solitude, quoi.

C'est pas comme si je que je disais était important, en même temps.

Parfois, je me tends la main à moi même et, je me dis "tiens, prend ma main, relève-toi, je vais t'aider, on va faire quelques pas ensemble".

Parfois, je me regarde par terre, et je me dis avec dédain : "vas-y, chiale ta race, va pas croire que je vais te tendre la main".

Et puis, ça passe, comme dirait Edouard Philippe. "Et ça passe !".

Ah ah ah. Elle est idiote, cette chute avec Edouard Philippe. On n'a qu'à rester là-dessus ce soir. Allez, demain on retourne à l'esclavage. Bonne nuit. Et dis-toi que tout ça, "ça passe" !

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