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Dreaming my life

16 août 2018

Si j'ai peur ? Peut-être un peu. Pourtant, si ça

Si j'ai peur ? Peut-être un peu. Pourtant, si ça ne marche pas, on s'arrête, on recommence et on va reprendre autre chose.

Cette fin d'été est étrange pour moi. La rentrée est déjà présente. Trop sans doute. Je vais déjà avoir un élève la semaine prochaine, on va faire de l'espagnol de manière "intensive", à la demande de ses parents. Il doit être ravi.

Sinon, début septembre, c'est la rentrée, la vraie, celle où je vais essayer. Quand j'étais gamine, j'avais dit un jour à mes parents que je voulais être prof "quand je serai grande". Mon père avait répondu avec mépris : "Les profs sont des abrutis". Super. Comment salir ce que tu aimes, ce que tu respectes. J'aimais mes profs, j'en adorais certains même. Je les trouvais tellement instruits, généreux, de donner leur savoir. J'avais un truc particulier avec mes profs d'anglais, d'arts plastique, de musique et sans doute de français aussi. Même si j'ai fait des sciences ensuite, je ne me souviens pas de cette complicité avec mes profs de maths ou de physique. D'ailleurs, j'ai oublié la plupart d'entre eux. Sauf une certain Monsieur B. que j'avais en biologie.

J'ai toujours fonctionné comme ça, avec les gens, plutôt qu'avec les objectifs. Et moi, m'aimeront-ils mes élèves ? Cela me semble primordial, apprendre est avant tout un truc émotionnel... Je suppose. En tout cas, je l'ai constaté déjà avec mes cours particuliers, quand un courant spécial passe, la connaissance se transmet facilement aussi, enfin, plus facilement déjà.

J'ai jamais été prof, et j'ai peut-être la trouille. D'ailleurs, au début j'avais postulé pour un job de laborantine dans ce lycée, c'était cool, un temps partiel, un job un peu en retrait des élèves. Mais il était déjà pourvu et le directeur m'a proposé celui-là à la place. Temps plein, devant des élèves... J'ai accepté, forte de sa confiance. En même temps, ils peinent à recruter. Tu m'étonnes. S'ils payaient convenablement les enseignants, ce serait plus facile. Non, je ne vais pas être riche. Oui, je vais sans doute galérer cette première année en CDD. Je ne sais pas si je vais aimer. Je vous dirai.

 

 

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13 août 2018

Mille vies

Quand on va faire un truc qu'on n'a jamais fait avant, mille questions se posent.

Vais-je y arriver ? Ai-je les compétences ? Et si ça ne me plaît pas ?

Ma liberté me manque déjà. L'appât ? Un salaire fixe, même pas mirobolant. Très limite, même. L'idée d'être peut-être utile. Ou pas. Bref... Ma liberté me manque déjà.

 

10 août 2018

Une nouvelle activité pointe son nez en

 

Une nouvelle activité pointe son nez en septembre. Bien, pas bien ? Qui vivra verra. J'ai comme l'impression que la fin de l'été se profile déjà. ça va me faire drôle d'avoir un vrai job, avec un vrai titre, tout ça. J'ai l'impression que ce n'est pas moi. Je n'en suis pas malheureuse, mais pas heureuse à outrance. Pourtant il paraît que c'est mieux que le Saint Graal, de dégotter un job. Bon, je te rassure, c'est qu'un CDD de dix mois.

J'ai lu beaucoup dernièrement Du Steinbeck. C'est beau, c'est pur, c'est fort. Les raisins de la colère, puis Des souris et des hommes. Là, je suis sur A l'Est d'Eden. Et toi, tu lis ? Tu lis quoi ? J'ai l'impression de ne jamais être autant en vie que quand je lis.

Bon, je t'embrasse.

 

 

7 août 2018

Pa pa paouuuu

En écoutant Absolute Beginners sur youtube, j'ai lu le commentaire suivant : "Aujourd'hui, pour la première fois, je me suis dit que certaines personnes ne devraient jamais mourir". Cette phrase m'a fait monter les larmes aux yeux.

David, toute cette beauté que tu as mise au monde, travaillant avec acharnement jusque sur ton lit de mort. N'était-ce pas de l'amour tout ça ? Moi aussi, je t'aime, tellement fort et pour toujours.

 

1 août 2018

Humeur du jour...

... bonjour.

L'actualité me déprime. C'est le cas tout le temps mais d'habitude, je ne la consulte pas, ne la regarde pas, ne l'écoute pas. Là j'ai été happée par un tourbillon médiatique.

Pourquoi les gens ne sortent pas de cette société qu'on leur impose ? Ne plus aller chez les hypermarchés, les grandes chaînes, ne plus acheter chez les bourreaux esclavagistes. Tout le monde n'a pas les moyens... Financiers, j'entends. Ok.

Moi-même parfois je faute... Mais si tout le monde refusait de filer son fric aux gros... ça ferait pas avancer les choses ? Je vire obsessionnelle. A un repas de famille, mon frangin m'a accusée de vouloir laver plus blanc que blanc... Sur le coup ça m'a froissée. Parce que je ne veux en tirer aucun prestige. Mais les choses me blessent. Je commence à voir tout déformé par des lunettes que je me pose moi-même sur le nez. Quelqu'un mange un truc à la pâte à tartiner à la noisette sous mes yeux. Vlan ! Je pense à ces orang-outans qui meurent. Quelqu'un boit un soda noir et je pense à l'assèchement des nappes phréatiques au Mexique. On boit de l'eau en bouteilles ? Je pense plastique, pollution des océans et privatisation de l'eau.. Et je peux vous dire que j'y pense souvent, en ce moment, dans le métro avec la canicule. Tout le monde y va, de sa petite bouteille en plastique. Je pense aux montages de déchets, à l'argent dépensé... ça vire à l'obsession... Je me dis que mes choix ne servent à rien, n'alimentent rien, tellement le nombre de personnes qui s'en foutent est monstrueux.

Sur *diaspo, je me sens peut-être moins seule pour ces sujets là. Mais on dirait que c'est des gens qui n'existent pas dans la vrai vie, celle où les gens changent tout le temps de smartphone, on des dizaines de paires de chaussures, boivent de l'eau en bouteille, font dix minutes de voiture plutôt que de marcher et votent pour ce connard de Macron.

 

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20 juillet 2018

Plick plick plick...

La théorie du ruissellement selon Steinbeck:

Et les Sociétés et les Banques travaillaient inconsciemment à leur propre perte. Les vergers regorgeaient de fruits et les routes étaient pleines d’affamés. Les granges regorgeaient de produits et les enfants des pauvres devenaient rachitiques et leur peau se couvrait de pustules. Les grandes Compagnies ne savaient pas que le fil est mince qui sépare la faim de la colère. Au lieu d’augmenter les salaires, elles employaient l’argent à faire l’acquisition de grenades à gaz, de revolvers, à embaucher des surveillants et des marchands, à faire établir des listes noires, à entrainer leurs troupes improvisées. Sur les grand-routes, les gens erraient comme des fourmis à la recherche de travail, de pain. Et la colère fermentait.

Les raisins de la colère.

Un petit air de déjà-vu…

11 juillet 2018

Cadeau...

J'ai reçu un paquet dans ma boîte à lettres aujourd'hui. En gros, dessus, des étiquettes Fnac. Déjà, j'étais mécontente. Je déteste la pub et je déteste la Fnac.


A l'intérieur, un DVD d'un film avec deux personnes que j'aime bien. Je sais tout de suite de qui il vient ce cadeau, même si il n'y a pas le moindre mot d'acompagnement. Juste un gros carton avec des logos "Fnac" et "Merci", écrit en différentes langues. Alors, je comprends, c'est un cadeau, c'est gentil, ça vient d'une bonne intention. Mais je reste mécontente. Je lui ai dit mille fois que je boycottais la Fnac pour des tas de raisons. Je lui ai redis, quand il m'a offert ce livre, la dernière fois. Il ne veut pas entendre. Cela me vexe, parce que cela signifie qu'il n'a pas compris qui j'étais. Ou pire... Qu'il a compris, mais qu'il s'en foutait. Pourtant il m'a dit aussi qu'il aimait que je sois une "idéaliste" comme il dit. J'en ai marre d'enrichir ces connards de grands patrons, et je ne veux pas que ce soit fait en mon nom. Il y a quelques semaines, pareil. Il s'en pointé en me disant "je t'ai pris du chocolat" et m'a tendu une tablette de Nestlé. Je lui ai répondu que je n'en voulais pas et j'ai commencé à lui lister une partie des raisons pour lesquelles je ne voulais rien de cette marque. Je me suis arrêtée vite car des raisons, il y en a, à n'en plus finir.

Je ne suis peut-être pas gentille mais ça me fait bouillir le sang, c'est plus fort que moi, mon côté latin. Et donc... pour son DVD, j'ai pas envie de dire merci, j'ai pas envie de le regarder. J'ai même envie de le lui rendre en fait. Le monde va mal... Et en prennant ces détails comme "anodins", ça veut simplement dire qu'on n'a rien compris. A ces grands patrons, suceurs de la terre, de la sueur de leurs frères, j'ai simplement envie de dire "allez-vous faire mettre, bien profond". Pas gentille. Pas élégant non plus. Merde.


10 juillet 2018

(co)locataires XXI

Chaton était souvent désagréable avec moi.

Je réalise que c'est parce qu'il n'est pas heureux. Ce qu'il fait, il le fait par obligation, non par plaisir. Il aime certainement l'informatique et tout ces trucs qu'il faut dérouler. Mais il n'aime pas le pourquoi ni le pour qui. Ce qui le rend désagréable dans son travail. J'étais aussi comme ça, quand je rentrais lessivée d'une journée de boulot.

 

9 juillet 2018

Je réalise que les blessures n'iront qu'en

Je réalise que les blessures n'iront qu'en s'élargissant.

J'ai regardé A l'Est d'Eden hier soir. J'ai trouvé James Dean un peu cruche et le tout un peu trop "joué". Je pense qu'il y avait moyen de mieux mettre en valeur l'oeuvre de Steinbeck. J'ai largement préféré Les raisins de la colère, même si ce n'est pas vraiment comparable.

5 juillet 2018

Les nouvelles sont anxiogènes. Alors, fermer les

 

Les nouvelles sont anxiogènes. Alors, fermer les yeux, s'extraire de ce monde le plus possible ?

 

 

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