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Dreaming my life

17 novembre 2013

QOTSA

Dernièrement les concerts m'avaient laissée un peu sur ma faim.

Le Zénith. QOTSA.

Le concert commence fort par deux chansons énergiques. J'avais réussi à me faufiler jusqu'au milieu de la fosse. Elle devient vivante, se remue, se mélange, se soulève, s'emmêle. Je me dis que je ne tiendrai pas deux heures à ce rythme. Avec le mouvement, je finis par me retrouver au troisième rang derrière la fameuse barrière. Trois chansons plus calmes suivent, me permettant de me remettre et des récupérer l'énergie pour aller au bout. J'en profite également pour sortir de mon sac un foulard dont je me sers comme ceinture, parce que je perds mon pantalon. Quand ça repart, je suis entourée de gars et de filles en sueur. Il fait chaud, la musique est bonne. Nous nous cognons dans nos dtranses frénétiques. De temps en temps, un corps passe au dessus de nous. Ce groupe, c'est une drogue.

 

 

Nicotine, Valium, Vicodin, Marijuana, Ecstasy and Alcohol. C-c-c-c-c-cocaine !

 

 

 

 

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8 novembre 2013

Because I'm still in love with you

 

A Compiègne, dans la maison des grand-parents de ton ami Guillaume, c'est là que nous avons vraiment fait l'amour pour la première fois. Il y avait foule. Emmanuel, l'autre Guillaume, Vincent. Xavier aussi, peut-être. Les nanas, je ne m'en souviens pas. Le soir, vous buviez, fumiez des pétards. Moi j'étais simplement avec vous. Et vous passiez sur l'écran du salon le Unplugged de Neil Young. Nous avions tous le sourire au lèvres quand il a chanté Harvest Moon.

 

6 novembre 2013

30 octobre 2013

Cette semaine, j'ai perdu Lou.

Cette semaine, j'ai perdu Lou.

28 octobre 2013

Cette peine, ce n'est pas la vôtre, c'est la

 

Cette peine, ce n'est pas la vôtre, c'est la mienne !

 

 

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23 octobre 2013

Vivre loin, aimer loin. Ne pas dire au revoir.

 

Vivre loin, aimer loin. Ne pas dire au revoir.

 

 

23 octobre 2013

Les gens ne devraient pas mourir. Les gens ne

 

Les gens ne devraient pas mourir.

Les gens ne devraient pas naître.

Tout ça est absurde.

J'ai mal.

 

 

18 octobre 2013

Être une femme (I)

 

Quand j'étais gamine mes parents ne me laissaient aucune liberté pour sortir avec mes copines, les inviter à la maison. J'étais donc très isolée en dehors des heures de classes.

Un samedi matin où exceptionnellement je n'avais pas classe, je n'ai rien dit à mes parents et je suis partie à l'heure habituelle avec ma sacoche sur l'épaule. Je devais avoir treize ans. A travers cette escapade de quelques heures, je ne recherchais rien d'autre qu'un espace de liberté en dehors du "cocon" familial. Je ne savais pas où aller particulièrement. Je me suis éloignée et à un moment je me suis mise à marcher sur cette route avec des champs de part et d'autre. Je marchais en lisant un livre et je respirais à plein poumons. L'air était frais car il était encore tôt dans la matinée. Je me souviens que je portais une jupe plissée grise à carreaux de type écossais, un pull blanc sans doute et ma mère avait l'habitude d'attacher mes cheveux en une longue tresse dans le dos. Je devais sans doute trouver ma tenue moche. En y repensant aujourd'hui, je réalise à quel point mon look pouvait être lourd de connotations.

Je marchais donc, et il n'y avait pas beaucoup de passage sur cette route. J'étais seule à marcher et avec de temps à autre, une voiture. Soudain une voiture arrive dans mon dos. Je me range un peu pour la laisser passer. Elle ralentit. Un type est au volant. Il me demande par la fenêtre s'il peut m'emmener quelque part. C'était un adulte. Pas un ado, pas un jeune. Il doit avoir le double de mon âge ? Peu importe, j'aime pas sa tête, il a je ne sais quoi de répugnant. C'est sans doute simplement son mauvais karma. Je dis non, en continuant à marcher, il se met à rouler au pas à côté de moi. Je ne sais plus ce qu'il me disait, il m'a demandé si je séchais les cours je crois. Je voulais qu'il s'en aille. J'étais tellement ignorante. Je n'avais pas la moindre idée de ce qu'était que baiser ou ce qu'était un viol. Mais je savais que ce type n'allait pas me laisser et qu'il ne me voulait pas du bien.  J'ai commencé à marcher plus vite mais bien sûr, je ne pouvais pas échapper à sa voiture. J'ai fait demi tour pour repartir dans l'autre sens, deux, trois fois. A chaque fois il faisait un demi tour sauvage en faisant crisser ses pneus. Je ne savais pas comment j'allais m'en sortir.

Puis une autre voiture est arrivée. Je n'ai pas eu besoin de faire signe. Le conducteur s'est arrêté. Le sale type a détalé en moins de deux. Le monsieur au volant m'a demandé si l'autre type m'embêtait. J'ai raconté qu'il voulait me forcer à monter avec lui. Le monsieur m'a donc invitée à venir avec lui. Il y avait son fils à l'arrière, un petit garçon de quatre ans peut-être, je crois qu'il y avait un chien aussi dans la voiture. Il m'inspirait confiance et puis j'avais trop peur que le sale type revienne. Alors j'ai accepté sa proposition.

Nous avons discuté un peu. Ce monsieur allait faire ses courses, je l'ai suivi. Dans le supermarché, j'ai fait une pause au rayon disques et j'ai regardé celui de mon groupe préféré avec envie. Il l'a mis dans son caddie.

Au retour, il m'a déposé devant la maison d'une amie. Il m'a offert le 33 tours.

Je ne sais même pas son nom, mais il m'a sauvé d'un type tordu et m'a fait un cadeau. Je n'étais rien pour lui. Combien de personnes seraient passées sans même ralentir ?

Je me souviens de son visage, vaguement, et de son petit garçon blond. Il m'arrive de penser à lui. Dans mon coeur je lui dis encore merci.

Et l'autre... ? Combien de mal a-t-il pu faire , à combien de filles, jeunes ou moins jeunes ?

 

 

 

11 octobre 2013

Théâtre

 

 

Pour les parigots : si vous aimez ce qui sort un peu de l'ordinaire, je vous recommande la pièce Les Canailles, un mariage orthopédique.

 

 

 

10 octobre 2013

I know

Je pense beaucoup à toi, Philippe. Tu as un charme bien particulier. Je l'ai remarqué lorsque nous nous sommes rencontrés la première fois. Tu es simple mais élégant, tu as de la prestance. J'aime tes jolis yeux bleus, même si je suis incapable de me souvenir de leur teinte exacte. Ta voix est grave et douce, sauf quand tu chantes mais c'est parce que tu manques d'assurance. J'aime bien quand tu te confies, me fais part de tes doutes et interrogations, tu n'as pas peur de sembler doux et fragile. Je suis heureuse de cette amitié, car c'est ce que je suis, ton amie.

Je me pose quelques questions bien sûr, qui resteront sans réponse. Pourquoi m'avais-tu invité à ton pot de départ de notre ancienne boîte alors que nous venions juste de nous connaître ? Pourquoi as-tu gardé contact avec moi ensuite alors que tu l'as perdu avec beaucoup des anciens que tu connaissais bien mieux que moi ? Pourquoi je me sens si bien lorsque nous sommes ensemble et ai-je l'impression que c'est le cas pour toi aussi ?

Je pense beaucoup à toi, Philippe. Je te trouve attirant et désirable. Cela va durer quelque jours encore, comme les autres fois. Ensuite je passerai à autre chose pendant des mois. Jusqu'à notre prochaine rencontre.

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