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Dreaming my life
30 mai 2016

Ma vie tient parfois à un fil

 

Pendant les vacances, un matin (ou un soir ? Je ne sais plus trop) dans la chambre d'hôtel, Philippe m'a vu écrire dans mon petit carnet. Il m'a demandé si c'était un carnet de voyage. "En quelque sorte", ai-je répondu, pensant que cela s'arrêterait là.

"Peux-tu m'en lire un bout ?" a-t'il poursuivi.

Je l'ai regardé, surprise. Je ne m'attendais pas à cette requête, ne pensant pas que le contenu de ce carnet pouvait l'intéresser. Il n'y a pas encore grand chose dedans, il est relativement neuf. Heureusement, je n'y ai rien écrit sur lui. :)

Je sais ce que je peux lui lire, les premières pages qui contiennent ce texte : Look up here, I'm in heaven

"Oui", lui dis-je. Et je commence la lecture. Mais entendre ce texte, avec ma voix, sonne bizarre à mes oreilles. Dès la troisième ligne, je commence à trouver ce déballage profondémment impudique. J'ai beau vouloir être vraie, je ne veux pas lui dévoiler mes tripes de cette manière. "Tiens, lui dis-je en lui tendant le carnet, lis-le plutôt toi-même, c'est vraiment trop bizarre d'entendre ce texte avec ma voix. Tu peux le lire, mais seulement celui-là". Il a acquiescé.

Pendant qu'il lisait, j'ai pris mon tour dans la salle de bain, Copine étant remontée.

Lorsque je suis revenue à mon tour, il m'a rendu mon carnet. "Alors ?", ai-je été obligée de demander, ce qui, en soi, me semblait un mauvais signe.

"Et  bien on voit que ce sont les écrits d'une femme, une vraie" a-t'il répondu. J'ai scruté son visage, perplexe... Cette réponse ne voulait rien dire... Je crois que ça m'a toujours agacée, cette formule "une femme, une vraie". Bref, j'ai fini par être complètement dépitée quand il a conclu par "Sinon, sur le contenu, je n'ai pas de commentaires à faire" . Voilà, je lui dévoile un truc super personnel et qui me coûte, car je ressens une forme d'amour pour lui, j'ai envie de mettre mon âme à ses pieds, mais il n'a pas de commentaires à faire... Je me suis sentie blessée et j'ai rangé mon carnet. La conversation s'est arrêtée là.

Vraiment, la perfection ne suffit pas.

 

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10 mai 2016

Decks Dark

creve

9 mai 2016

Chroniques d'une mort annoncée

 

 

A dix-huit ans, j'ai eu un amant de quarante-cinq balais (ou plus ?).

A quarante ans, j'en ai eu un de vingt-cinq.

Heureusement que la musique console de tout, même du temps qui passe et fait (un peu) oublier l'absurdité de la vie.

(Il n'y a pas de lien logique direct entre les propositions un, deux, et conclusion... Quoi que...)

 

 

7 mai 2016

J'ai mal à mon manque.

 

J'ai mal à mon manque.

 

 

6 mai 2016

Move on (David Bowie style)

 

Dans moins d'une semaine je pars en vacances avec le beau Philippe et Copine, fraîchement séparée de son désormais ex boy-friend.

J'avoue que mon côté ourse stresse un peu, même si ce sont deux personnes que j'apprécie. Leur volonté de régler le plus possible de choses à l'avance m'oppresse. Quand je voyage, je ne planifie rien, ne réserve rien. Je mets mes affaires dans un sac au dernier moment et vive l'aventure.

J'ai malgré tout cherché un endroit où dormir la première nuit, afin de leur faire plaisir et surtout d'avoir mon mot à dire afin que notre point de chute ait un minimum de charme et de cachet "local". En demandant à mes deux compagnons de voyage leurs pré-requis non négociables en termes de lieu, j'ai eu la suprise de lire la réponse de Philippe : "Si nous sommes à trois dans le même lit, je demande au moins 90cm".

Philippe, il est super gentil, mais il est aussi très sérieux, et il ne pratique pas souvent le second degré. Copine m'a dit un jour à son sujet : "Je crois que je ne l'ai jamais vu vraiment rire."

Donc sa réponse sur le ton de l'humour me fait sourire, beaucoup. Peut-être qu'on va bien s'amuser, en fin de compte. Et puis, il y a toujours cette tension entre nous (enfin je suppose qu'elle est réciproque sinon je psychote pour rien). Je ne sais où tout ça va mener. Lors de nos retrouvailles autour d'un café pour discuter "team voyage", je sentais cette chaleur irradier de nos peaux, l'une vers l'autre, une sensation assez étrange, pas tout à fait désagréable mais provoquant une certaine frustration.

Bref, il a veillé à nos conforts respectifs en réservant une chambre triple où nous aurons bien chacun nos 90 cms et plus, respectant nos bulles proxémiques. Mouaha.

 

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2 mai 2016

Être amoureuse, aimer...

 

Aussi loin que je me souvienne, j'ai toujours été amoureuse de quelqu'un.

A la maternelle, il y avait le petit Julien aux yeux clairs, et puis Éric, aux yeux bleus aussi. En primaire, il y avait Thierry. Il avait les yeux verts, je l'ai kiffé longtemps celui là. Je ne me souviens pas d'un moment dans ma vie où je n'avais pas quelqu'un dans l'âme, un regard dans le coeur, un sourire dans la tête.

 

 

30 avril 2016

Âmes affamées

 

Âmes affamées

 

 

28 mars 2016

Quand je me couche en priant pour te retrouver,

 

Quand je me couche en priant pour te retrouver, la plupart du temps, il n'en est rien. Mais voilà que deux nuits de suite, je m'endors, épuisée, ne demandant rien d'autre qu'un peu de repos, en me trainant jusqu'à mon lit. Et tu décides de me rendre visite. Deux fois. Deux nuits.
Car c'est bien ton âme qui prend l'initiative, n'est-ce pas ? Mon cerveau travaille pourtant, après avoir vu ta photo actualisée sur un site, vendredi soir. Tu as changé. Un peu. Assez pour me perturber, cependant.Tu ne souris pas sur cette photo. C'est un photo sérieuse, sur un site sérieux. Tu as perdu du poids, dirait-on. L'un dans l'autre, ton visage semble plus fin, plus long. Je réalise que tu es devenu soudain un homme. Tu sembles plus sombre mais ton sourire franc et tes bonnes joues me manquent et me laissent perplexe. Je me demande si tu es heureux (encore une fois). Mon visage aussi perd doucement sa rondeur de la jeunesse et mon sourire n'est pas aussi spontané qu'avant. A distance, nous vieillissons ensemble. Je te trouve beau.
Est-ce donc mon cerveau qui travaille ou ton âme qui prend l'initiative ? Peu importe, je te vois deux nuits de suite, et ces nuits je voudrais qu'elles ne se réveillent jamais, et je hais le matin, quand tu t'en vas. Pourtant tout n'est pas doux, car tu me rends visite avec ta vie de maintenant, ton statut d'homme marié et notre passé, celui où nous nous sommes séparés. Les rêves ne mettent pas toujours les compteurs à zéro. Malgré ces retrouvailles douces-aigres, je voudrais que tu ne partes jamais.

 

 

20 mars 2016

Les désirs sont souvent plus jolis fantasmés que

 

Les désirs sont souvent plus jolis fantasmés que vécus. Souhaitez-moi donc que je fantasme toujours.

 

 

12 février 2016

 

corps

 

 

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