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Dreaming my life
f*ck them all
6 septembre 2015

C'est long l'éternité. Surtout vers la fin...

 

Moi : Quand tu penses que j'ai quarante balais et que j'ai sans doute au moins encore autant à tirer... Pfff, ça va être long...

Lui : Tu penses vraiment à de drôles de trucs parfois.

Moi : Et imagine que j'aille jusqu'à cent-vingt ans !

 

 

 

 

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21 août 2015

Un jour, j'ai décidé que je n'avais plus d'âme.

 

Un jour, j'ai décidé que je n'avais plus d'âme. Je ne sais plus que jour c'était.

 

 

21 août 2015

J'écris tant que je n'ai qu'un seul pied dans la tombe (I)

 

En première, j'avais une copine qui s'appelait Stéphanie. Nous n'étions pas dans la même classe mais, étant toutes les deux en S, nous suivions un cours de soutien de mathématiques ensemble entre midi et deux.

En première, j'étais amoureuse d'Arnaud, que j'avais rencontré l'année précédente. En seconde, nous partagions souvent nos repas à la cantine. Il était dans la meilleure classe, tu sais, celle qui fait allemand LV1 et latin. Il était aussi au club d'échec. Bref, tu vois, il me semblait beau et intelligent, il s'exprimait bien, à l'écrit comme à l'oral, était sûr de lui.

Un jour il y a eu un voyage organisé par le lycée. Je ne sais plus la destination ni le pourquoi. Ils y participaient tous les deux. Alors je les ai présentés, un jour, sous le préau. J'ai dit à Stéphanie qu'ils feraient le voyage ensemble et ai ajouté "Tu prendras soin de lui". Ce à quoi elle a répondu : "D'accord". Elle a tenu sa promesse. A leur retour, j'ai constaté qu'ils se plaisaient beaucoup. Plus tard dans l'année, ils sont sortis ensemble. Leur histoire n'a pas duré très longtemps, juste assez pour me briser le coeur.

Je me souviens d'un truc d'ailleurs. Avant qu'ils ne sortent ensemble, comme leur attirance me crevait les yeux, j'avais pris mon courage à deux mains pour parler à Stéphanie. Je me souviens que ça m'avait coûté. Je lui ai dit d'une voix hésitante "Tu sais, Arnaud... il me plaît..." Et elle m'avait répondu "Je ne peux pas parler de ça avec toi. Je ne parle de ces choses là qu'avec mes amies". C'était d'une logique irréfutable. Que répondre ? Rien.

 

10 août 2015

Combien de mois, d'années, que je n'écris plus

Combien de mois, d'années, que je n'écris plus ici, à part des salades de quelques mots, quelques lignes ?

Je n'ai jamais eu la paresse d'écrire, mais je n'ai plus rien à dire. Ce qui m'alimentait était les relations naissantes, mourantes, la recherche du pourquoi, du comment, les retours sur moi-même.

 

Les relations, il n'y en a plus vraiment. Je fréquente des gens, des nouvelles personnes même. Beaucoup sont intelligentes, nous partageons des idées, des buts communs. Rien de fort ne se crée cependant, malgré notre désir de changer ce monde. Il n'y a pas de sentiments entre nous, aucun lien ne se tisse, au sens où je l'entends. Les sentiments nous les portons à la Terre, aux arbres, aux animaux. Il y a parfois des béguins de passage, rien de plus fort qu'une petite étincelle, que je n'alimente même pas car je n'y vois aucun intérêt.

Je ne voyage plus (trop) dans mon passé. Qu'il s'éteigne, lui aussi, les amours qui faisaient mal, la violence de l'enfance. Que tout meure, ça m'est égal.

Il ne restera rien de moi de toutes manières, aucune descendance puisque c'est mon choix, quelques souvenirs peut-être chez ceux qui me survivront un peu, quelques mots sur des bouts de papiers, encre s'évanouissant avec le temps.

Tout m'indiffère en ce moment, et dans le fond, même les causes que je défends. Je ne sais pas pourquoi je suis devenue comme ça. Je passe le temps. Je me laisse capturer par des lectures un peu, beaucoup. Je finirai pas les oublier aussi.

Tout m'indiffère, tous m'indiffèrent. Tout le monde m'oublie et c'est tant mieux.

(Je fixe les arbres du jardin)

12 mai 2015

J'aime bien lire entre les lignes de notre

 

J'aime bien lire entre les lignes de notre correspondance. Les mots que tu m'adresses ont changé de couleur, tu m'as friendzoné - comme on dit à notre époque - mais sans vraiment l'avouer. Tout est question de nuances. Simplement parce que je t'ai révélé un détail de ma vie. Pourtant je suis la même, mais tu as arrêté de flirter avec moi. Heureusement, je suis plus fine, moi je n'arrêterai pas.

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24 septembre 2014

Sex-plosion

 

C'est comme si une partie de moi ne voulait pas le dire. Ce n'est pas un secret, mais je l'ai gardé.

 

Un jour je crèverai de tout ce que je n'ai pas dit.

 

 

13 août 2014

Les boîtes ne répondent jamais, à se demander si

 

Les boîtes ne répondent jamais, à se demander si ce sont de vrais offres d'emploi qu'elles publient. Ou alors mon CV ne plaît vraiment pas. Qu'elles aillent se faire voir, j'ai pas envie de travailler de toutes manières. Enfin pas pour elles, et pas comme ça.

 

 

10 juin 2014

La séduction, ça n'a jamais été mon truc.

 

La séduction, ça n'a jamais été mon truc. Vraiment.

 

 

17 mars 2014

Elle s'appelait Nathalie

Ce coup de fil, c'était un point d'arrêt dans le temps. L'avant, l'après. Et au milieu, ce point.

J'habitais chez mes parents et j'attendais mon amoureux qui allait arriver pour passer la soirée avec moi.

Le téléphone a sonné, je pensais que c'était lui. Je me souviens que j'étais heureuse. En décrochant, j'ai eu cette surprise, de découvrir une voix féminine, me demandant de parler à Franck. J'ai senti un froid dans mon corps, dans mon coeur, un point d'arrêt dans le temps. Qui était cette personne ? Pourquoi appelait-elle chez moi pour parler à Franck ? Il lui avait donné mon numéro de téléphone ? Pourquoi ? Elle l'avait trouvé autrement ? Pourquoi ?

Je ne sais ce qui s'est passé en moi en ces quelques secondes. Je n'étais pas jalouse, pas possessive, j'avais une confiance absolue et un respect total de sa liberté, mais le son de cette voix m'a glacée. Elle m'a changée. J'ai pris un ton très sec, je ne sais plus trop ce que j'ai répondu. "Il n'habite pas ici" ou  "il n'est pas encore là", je ne sais plus. Mais cette sensation, je m'en souviens très bien.

J'ai pris son nom. Elle s'appelait Nathalie.

7 mars 2014

Far from perfect

 

C'était pas trop mal quand on baisait ensemble. Mais tu parlais vraiment trop et tu disais un paquet de conneries.

 

 

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