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Dreaming my life
f*ck them all
5 avril 2013

Assez ! (XVII)

 

Un soir tu as recommencé. Tu as essayé de jouer avec moi, tu as essayé de me faire mal. Tu ne t'y attendais sans doute pas mais je t'ai envoyé au diable avec violence. Tu es resté comme un con.

J'ai eu du plaisir à réaliser que le pouvoir que tu avais sur moi était seulement celui que je voulais bien t'accorder.

 

 

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6 février 2013

La vie des Hommes

Quand je lis certaines offres d'emploi, j'ai juste envie de me pendre.

D'abord parce qu'elles se ressemblent toutes. C'est comme si j'étais condamnée à lire éternellement la même mauvaise page d'un mauvais bouquin.

En plus, elles puent toute la suffisance des gens qui les ont écrites et des sociétés qui les embauchent.

Une boîte a un poste à pourvoir, une personne cherche du boulot. Est-ce que les attentes se rencontrent ? Pouvons-nous construire quelque chose avec les moyens des deux parties en présence ? Pouvons-nous faire quelque chose ensemble dans le respect des uns et des autres, de manière efficace et harmonieuse ?


Dès la lecture de l'annonce, le son de cloche est tout autre. Parfois ça me désespère, parfois ça me dégoutte. "Vous avez un parcours exceptionnel dans une société incroyable après avoir fait des études dans telle magnifique école École ou telle autre". Il y a quelques minutes, j'ai lu "Vous avez un anglais irréprochable, aussi bien à l'écrit qu'à l'oral. Si ce n'est pas le cas, inutile de lire plus loin." D'accord, ça évite aux non bilingues de perdre leur temps, mais j'imagine le ton méprisant de la personne qui a rédigé ce texte et ça me met en colère.

Il y a quelques semaines, j'avais vu le texte d'un type publié dans un forum de discussion ayant pour thème le management (ou autre connerie de ce genre). Le type explique "Avant, je ne m'habillais pas à la mode. Mais peu à peu, j'ai commencé à m'y mettre et je me rends compte qu'être habillé comme-ci ou comme-ça donne du poids aux argument que j'avance, et que je suis mieux reconnu par mes collègueq et mes supérieurs." Dans ma tête, je me suis dit "quel crétin ce type". J'ai ri un peu. Et puis j'ai regardé les 600 commentaires qui lui répondaient. Et là, j'ai eu envie de me pendre. C'était genre "Ouais, mais t'as grave raison, la manière dont on s'habille ça compte." ou encore 'oui, il y a un code pour tout, même la tenue du vendredi doit rentrer dans telles cases".

Bref, j'en ai lu une dizaine et je me suis dit que je détestais notre société.

Depuis la fin de ma dernière mission, j'ai pas envoyé une seule lettre de candidature. Parce que je n'arrive pas à lire plus de dix lignes de chaque annonce. Elles me mettent hors de moi, quand elles ne me dépriment pas. Pourtant je pourrais correspondre aux critères de plusieurs d'entre elles, mais leur état d'esprit n'est pas le mien.

J'ai même été contactée par une nana qui me proposait une mission de très (trop) longue durée dans une boîte où j'ai déjà bossé. J'ai refusé. Pas envie de retourner parmi ces cons.

 

Et vous, ça va ? ;)

 

5 février 2013

"Tu as changé, me dit-il. C'est comme ça, les

"Tu as changé, me dit-il. C'est comme ça, les gens changent, c'est la vie."

Non, je n'ai pas changé. J'ai juste compris comment tu fonctionnais. Et je ne me laisserai plus faire, plus jamais. \m/

 

5 décembre 2012

It's a song to say goodbye

 

Et demain, ils m'auront tous oubliée.

(sourire)

 

 

29 novembre 2012

Je quitte ce job bientôt. Bon débarras, j'en

 

Je quitte ce job bientôt. Bon débarras, j'en pouvais plus de ne pas voir les heures passer.

Je ne vais plus voir tous ces gens avec qui j'ai cohabité pendant les heures ouvrables. Tant mieux.

Je ne vais plus croiser le rouquin qui me parlait parfois quand j'allais au café. Il me faisait rougir jusque dans l'âme. Je répondais des choses stupides à chaque fois. Va savoir pourquoi.

Je ne vais plus voir mon collègue à la voix rocailleuse. Il est un peu crétin mais je l'aime bien. Je crois qu'il joue à faire l'idiot. Peut-être que lui aussi s'amuse de la connerie ambiante. Je ne le verrai plus jamais. Pourtant je vois bien qu'il reluque discrètement mon décolleté à table. J'ai choisi ma tenue en pensant à lui, alors ça tombe bien. Je vois bien aussi qu'il attrape mon regard quand il dit un truc extrêmement bête, pour vérifier que ça m'amuse. Il a un sourire dans les yeux. C'est assez sexy.

Je ne le reverrai plus. Nous ne nous connaissons pas depuis assez longtemps. Je n'ai pas laissé de relations se créer dans ce contexte de travail. Je n'ai pas voulu. Et avec lui qui me plaisait (un peu), j'ai gardé la même distance. Peut-être même une plus grande distance. Va savoir pourquoi.

Il n'est pas venu vers moi non plus, n'a pas cherché à savoir davantage qui je suis. Alors, même s'il m'aime bien et malgré les bribes d'échanges qui pourraient laisser supposer qu'on aurait peut-être des choses à se dire dans un autre environnement, il me laissera partir et nous ne nous reverrons plus.

Bon débarras.

 
 

 

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13 novembre 2012

Why do I give valuable time to people (who don't care if I...)

Te rends-tu compte que tu parles toujours de toi?
De ta vie, ton boulot, tes relations conflictuelles avec untel...
Je me fiche de connaître tes histoires avec tes collègues, de savoir que tu as
mis deux heures pour arriver au bureau.
Je ne suis pas ton amie.
Te rends-tu compte que tu te plains tout le temps ?
Ton égocentrisme m'ennuie. Ne vois-tu pas qu'il y a des tas de sujets à
évoquer avant toi ?
Il y la brume du matin
L'odeur des feuilles d'automne
Le regard de ce gamin indonésien quand il descend chercher du soufre dans le
cratère
Le sourire de cette petite vieille toute fripée
Ce fou qui prend son envol puis fend l'air d'un sifflant plongeon vertical
Je me fiche de toi

 

 

14 octobre 2012

Solitude

Je me sentais un peu seule. Je me disais que j'aimerais bien avoir quelqu'un à qui parler. Comme pour m'exaucer, une fenêtre d'IM s'ouvre sur mon écran. Je regarde. Un mec que j'avais rencontré sur un site, avec qui j'avais discuté deux ou trois fois. Gentil mais un brin naïf (doux euphémisme). Je ne m'étais jamais trouvé grand chose en commun avec lui.

Le mec en question aime la peinture, il achète et vend des tableaux. Je lui parle de l'expo sur Edward Hopper. Il me dit qu'il compte y aller.

J'aimerais bien être chamboulée, bousculée, surprise. J'aimerais savoir pourquoi il aime la peinture, j'ai envie de me nourrir de sentiment et d'émotion. Il me répond un tas de choses sans intérêt, dépourvues de chaleur. Je le trouve fade, ses réponses m'ennuient, elles sont aux antipodes de celles que j'espère. Je lui demande alors pourquoi il veut aller voir Hopper. Je me rends compte alors qu'il n'en sait rien. Sans doute parce que c'est une expo qui est "très courue", pour citer ses propres termes. Je me rends compte qu'il ne sait pas ce que fait Hopper. Ignorance n'est pas vice, mais quand je lui parle de ce que ces tableaux évoquent pour moi, il ne manifeste aucune curiosité. Il dévie sur une question à deux balles, à la "tu ferais quoi si...?"

Quelques minutes après, je retourne dans ma nuit. Je me sens encore plus seule après avoir réalisé qu'il ne suffit pas d'échanger avec quelqu'un pour ne plus l'être.

 

 

Je viens de voir qu'il y avait un évènement demain à Beaubourg

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