Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Dreaming my life
13 novembre 2012

Why do I give valuable time to people (who don't care if I...)

Te rends-tu compte que tu parles toujours de toi?
De ta vie, ton boulot, tes relations conflictuelles avec untel...
Je me fiche de connaître tes histoires avec tes collègues, de savoir que tu as
mis deux heures pour arriver au bureau.
Je ne suis pas ton amie.
Te rends-tu compte que tu te plains tout le temps ?
Ton égocentrisme m'ennuie. Ne vois-tu pas qu'il y a des tas de sujets à
évoquer avant toi ?
Il y la brume du matin
L'odeur des feuilles d'automne
Le regard de ce gamin indonésien quand il descend chercher du soufre dans le
cratère
Le sourire de cette petite vieille toute fripée
Ce fou qui prend son envol puis fend l'air d'un sifflant plongeon vertical
Je me fiche de toi

 

 

Publicité
Publicité
18 août 2012

Obsession (II)

Hier dans le tramway, je vois un jeune homme long et fin (mes préférés). Je jette un oeil dessus, il a l'air mignon, enfin, pour ce que je peux en voir.

Arrivée à ma station, je m'approche de la porte. Lui se lève et s'approche aussi, il est à quelques centimètres de moi.

 

Il sent la clope et l'alcool.

 

Je ne sais pas pourquoi, je me sens excitée. Je ferme les yeux pour capturer l'instant. Peut-être que le parfum me renvoie à des baisers passés.

 

Nous descendons et je le vois s'éloigner dans une autre direction.

 

Plus loin je croise une jeune fille. Elle a de beaux yeux et de longs cils, un joli visage. Je tourne la tête et la suis du regard. Qu'est-ce qu'elle est jolie !

30 mars 2012

Inachevé

Des perturbations sur ma ligne m'ont déviée ce soir de ma trajectoire habituelle. Croyant gagner du temps, j'ai pris par erreur un train qui a rallongé ma route. Tant pis. Je ne me stresse plus pour ce genre de choses. Et hop! Me voilà dans le métro de la ligne 12.

Je m'assois côté couloir dans un bloc de 4 sièges et me mets un peu en biais pour que me jambes profitent du petit espace du "couloir".

Deux-trois stations plus loin, un jeune homme monte et s'installe dans la bloc de quatre sièges d'à côté, tout symétrique par rapport à moi. Et il met aussi ses jambes en diagonale, côté couloir.

Il est très grand, assez mince. Je ne sais pas trop quel âge il a. Vingt ? Vingt-deux ? Il est châtain clair, a les cheveux tout fous, des lunettes. En fait il n'a rien qui attire spécialement le regard, mais il attire le mien. Sa dégaine me fait sourire.

Il sort un bouquin de son sac, l'ouvre. Dedans, presque tout est passé au fluo. C'est amusant. Si tout est surligné, c'est comme si rien n'était surligné. Il regarde son livre bizarrement quand même. Il passe les pouces sur les pages. A plusieurs reprises.

Comme je suis curieuse, j'arrive à voir un peu le titre. Les X mille mots indispensables en anglais. C'est chouette. J'aime bien l'anglais.

Il ouvre de nouveau son bouquin. Il passe de nouveau les doigts - mais uniquement les pouces si je me souviens bien - sur les mots, avec un geste de haut en bas et de bas en haut. On dirait qu'il caresse les mots. Je me dis en le regardant : "Il aime les mots".

Moi aussi j'aime les mots. J'aime l'anglais et j'aime les mots.

J'essaye de ne pas être trop indiscrète mais bon. C'est quand même intrigant ce truc avec ses doigts. Je regarde un peu son visage. La coupe nawak m'empêche de voir ses yeux. Je regarde ses lèvres. Je me dis qu'elles doivent être douces. Je me demande s'il embrasse bien. Je me demande s'il serait un bon amant.

 

 07 nov 2012

Tiens c'est marrant, je n'avais pas fini d'écrire cette note. Alors je ne me souviens plus trop de l'histoire. Je me souviens qu'il m'avait regardée un peu, le jeune homme. Je ne voyais toujours pas ses yeux. Quelques stations après, j'ai dû descendre, je lui ai jeté un dernier regard depuis la porte. Il a levé les yeux sur moi, je lui ai souri. C'était fini.

 

21 juin 2011

Et me voilà de nouveau face à mon vide...

 

Et me voilà de nouveau face à mon vide...

 

 

24 mars 2011

You are always on my mind

Il était bizarre ce rendez-vous. Métro Marcel Sembat. Elle y voyait un signe.

Ils se sont dirigés vers ce café, oui celui là. Elle y voyait un signe, encore. Elle revoyait la scène. "Et nous deux ?"

Ils se sont assis, à une petite table ronde dans un coin. Elle était bizarre, cette rencontre. En le voyant, elle l'avait détaillé du regard. Une demi-seconde et l'information monte au cerveau. Quelle drôle de tenue... Un T-shirt jaune - mon dieu - très jaune, une veste d'une autre époque, un manteau par dessus, un pantalon beige (? ou bien une autre couleur ?). Elle aimait les hommes plutôt élégants d'habitude ou au moins avec un certain style. Ce qui le distinguait était plutôt une absence de style. Mais bizarrement, elle s'était abstenue de lui coller une étiquette, elle le regardait même plutôt avec une certaine bienveillance. Et cette indulgence n'était même pas due à sa beauté. Il n'était pas beau, il n'était pas son type. Pourtant il dégageait quelque chose de très fort et puissant, tout comme celui qui s'était trouvé en face d'elle dix ans auparavant. Les signes, ça ne trompe pas. Elle reconnaissait ce rayonnement. Sans même le vouloir, cet étranger exprimait une très forte sensualité.

Il était intimidé, sûrement. Et elle ?  Un peu plus sûre d'elle. Curieuse aussi. Ce qu'elle ne voyait pas forcément, c'est à quel point son sourire lui rappelait un autre sourire, à quel point ce regard lui rappelait un autre regard... Et son grain de peau, et son odeur (oui, il y avait eu déja quelques contacts). Non, elle n'en avait pas du tout conscience. Ou alors loin, très loin au fond d'elle même.

Publicité
Publicité
19 décembre 2010

Faites-moi donc mourir puisque je n'aime rien


Faites-moi donc mourir puisque je n'aime rien

 

Guillaume Apollinaire

14 novembre 2010

Yesterday

J'aime ton visage même si tu n'es pas mon "type d'homme".
J'aime ton sourire franc et sincère.
J'aime ta manière de regarder vraiment les gens dans les yeux.
J'aime ton ouverture et ton aisance relationnelle.
J'aime ton esprit un peu fou.
J'aime ta curiosité de tout.
J'aime ta générosité que je devine après ces premiers contacts.
Puis-je dire que je t'aime ?

7 novembre 2010

Nuit d'automne

Cette nuit j'ai retrouvé mon Docteur encore en rêve.

Je marchais sur une colline, et j'ai rencontré son père (enfin ce n'est pas vraiment son père mais il lui ressemble) avec son appareil photo autour du cou. Je le salue et nous marchons, discutons ensemble, comme si de rien n'était. Nous nous asseyons au bord de la route et continuons à discuter. Et puis au bout d'un moment, je lui dit que je suis gênée mais que je voudrais lui poser une question. "Comment va-t-il ?" Alors il me donne de ses nouvelles sur un ton bienveillant. Me parle de lui, uniquement de lui. 

Puis le décor change et je suis en face de sa mère (mais ce n'est pas sa mère, c'est une femme asiatique que dans mon rêve, je reconnais comme sa mère, sa mère était libanaise dans la réalité) nous sommes assises face à face à une table en pleine nature. Et je lui demande: "Mais il est marié, n'est-ce pas? Il s'est marié là-bas, au Japon ? " Et elle me sort des objets. Une photo de lui seul, et une photo d'elle, seule. Puis une robe colorée. Je devine que c'est sa robe de mariage elle est petite et bien pliée, ne prend pas beaucoup de place. Sur la photo elle ne semble ni jolie, ni laide, ni gentille ni méchante, ni intelligente ni bête. On dirait qu'elle n'exprime rien. Je dis " Oui, je savais qu'il avait rencontré quelqu'un et qu'il s'était marié là bas". J'avoue implicitement que je l'ai pisté sur la toile. Puis je touche la robe. Elle me raconte qu'il va revenir en France avec elle, qu'ils ont trouvé un appartement à Boulogne, ville où il habitait avant. Mon coeur réagit. Et je demande. "Cela fait longtemps. Croyez vous qu'il accepterait que nous nous revoyons et redevenions amis? Je sais qu'il est marié et je respecterai sa femme."

Elle me répond ni oui ni non, cela me trouble. Elle me dit "Je ne sais pas. Je ne sais pas si je peux vous faire confiance. Je viens de vous montrer la robe et vous la touchez", sous-entendu que par ce geste, j'ai brisé sa confiance. Je me sens un peu perdue.

Au réveil ce matin, c'est son visage à lui que j'avais devant les yeux.

Je vois plein de symboles dans ce rêves, dans mes rêves en général. Est-ce que je les décrypte de la bonne manière ?

28 octobre 2010

Certaines personnes n'entrent que très rarement

Certaines personnes n'entrent que très rarement dans le registre émotionnel.

3 octobre 2010

Les Amours Imaginaires

Des couleurs
Des douceurs
Des couleurs
Des douleurs

Publicité
Publicité
<< < 1 2 3 4 5 6 7 > >>
Publicité
Dreaming my life
Visiteurs
Depuis la création 43 798
Derniers commentaires
Archives
Publicité