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Dreaming my life
7 juillet 2020

Je sais qu'on n'est pas parfaits, mais je nous

 

Je sais qu'on n'est pas parfaits, mais je nous aime, tous les deux.

 

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5 juillet 2020

Jalousie

Oui, je suis jalouse de Sonia.

Je suis jalouse de Carine.

Je suis jalouse d'Agnès.

Tu changes ton attitude, parce que tu constates que contrairement à ce que j'ai pu prétendre, j'ai "tendance à être un peu jalouse".

En fait, ce n'est pas Sonia. Ce n'est pas Carine, ce n'est pas Agnès, ce n'est pas Francine, ce n'est pas qui que ce soit.

C'est toi.

C'est moi.

Pendant plusieurs années, j'ai vécu dans la sérénité la plus totale, entouré que tu étais, de tes copines, de tes chanteuses. Je m'en foutais. Tes gestes de tendresse ne me mentaient pas. Je savais que tu m'aimais, moi, et je n'avais peur d'aucune autre, belle moche, vieille, jeune, sympa, intelligente.

Quand j'ai commencé à te sentir distant, j'ai commencé à avoir peur.

Quand tu as arrêté de répondre vite à mes messages.

Quand tu as arrêté de me prendre par la taille dans la rue.

Quand tu as commencé à verrouiller ton écran dès que tu quittais la pièce (pas une fois, je n'ai eu envie de t'espionner quand tu laissais tout ouvert !).

Quand tu as commencé à mettre les destinataires de tes e-mails en copie invisible. Toi qui riais de moi quand je te disais de ne pas laisser toutes les adresses apparantes.

Quand tu as arrêté de m'envoyer le premier petit mot du matin.

Quand tu as arrêté de me faire des cadeaux (je m'en fous des cadeaux, enfin, tu comprends...)

Quand tu as arrêté de me raconter tout ce qui te passait par la tête avant de le raconter au monde entier en le publiant sur tes réseaux dits sociaux.

J'ai commencé à avoir peur. J'ai commencé à craindre les autres... Les jeunes, les belles, les vieilles, les moches...

Un sentiment de jalousie à commencé à naître en moi. C'est un sentiment d'insécurité. Tu es toujours avec moi, mais je ne sens plus ta tendresse des débuts. Et peu importe Sonia, Carine, Agnès ou qui. En fait... Je sais que je suis malade et que je dois arrêter de me ronger. Comment guérir ?

 

Comment guérir ? S'occuper, faire des choses qu'on aime. Travailler.

Le concert m'occupe un peu. La musique guérit de tout, c'est vrai. Elle fatigue, elle soigne, elle donne du sens. Ces deux morceaux qu'on va finalement bosser ensemble seront jolis. La musique. Sauvons nous par la musique, et l'écriture. L'Amour n'existe pas. L'Amour n'existe plus. Pour qu'il existe, il faut le vouloir. Et tu ne veux plus. La musique est notre seule issue.

 

23 juin 2020

Et toi, que veux-tu ?

Entre mes vingt et vingt-cinq ans, je suis tombée enceinte par "accident". Je l'ai annoncé à mon amoureux. Je savais qu'il ne souhaitait pas d'enfants, il le disait tout le temps. A l'époque, je ne le voulais pas non plus, je suppose. On était étudiants tous les deux. Je voulais finir mes études etc.

Pourtant, quand je lui ai annoncé, son attitude m'a étonnée. Il a simplement dit :"Non, non, j'en veux pas". Et il a eu un mouvement de recul. Dégoût ? Effroi ? Je ne sais pas.

J'aurais sans doute préféré un geste de soutien et de tendresse...

Ma réponse m'a étonnée aussi. "Tu es sûr que tu ne veux pas d'un bébé de nous deux ?" Ma voix êtait toute fluette... Je ne sais pas pourquoi je lui ai posé cette question. Un espoir secret, peut-être, enfoui, inconscient... ?

Je n'ai pas eu le bébé. Le jeune docteur qui s'est occupé de moi, m'a rassurée (je me rends compte que c'est une chance, par rapport à ce que d'autres vivent) il m'a dit que plus tard, je me dirai que j'ai fait le bon choix.

Aujourd'hui, c'est vrai, je me dis que j'ai fait le bon choix.

Mais quand je repense à cet instant, je ne peux m'empêcher de me dire, qu'il ne m'a jamais demandé : "Et toi, que veux-tu ? Que penses-tu ?"

Cet épisode a probablement été le début du déclin de notre relation. Après l'avortement, j'ai pleuré souvent. Quelque part j'étais triste, de plein de choses. Mon amour était moins léger. Et lui... Qui aime une nana qui pleure souvent et est triste ? Nous avons probablement duré encore deux ou trois ans après.

C'est du passé, bien passé. Je me demande seulement, combien de fois, dans tellement de contextes, ces phrases : "Et toi, que veux-tu ? Que penses-tu ?", combien de fois n'ont-elles pas été prononcées, alors qu'elles auraient pu faire tellement de bien.

17 juin 2020

Cet après-midi avec une collègue, on est allées

Cet après-midi avec une collègue, on est allées rendre visite à une autre collègue.

Normalement, bof, je suis pas sociable. La collègue en question a accouché pendant le confinement, seule. Sa famille à l'étranger, y compris son mari, elle n'a eu aucune aide. Depuis le début, elle est seule avec son bébé. Quelque part j'ai dû me dire "la pauvre, on va aller la soutenir un peu". 

Oui, elle était contente de voir du monde. Elle a même proposé qu'on se revoie plusieurs fois. Son bébé est calme, mignon.

Mais bof, je suis pas sociable.

Elle n'a pas arrêté de parler. Ok. Tu sais, le genre de personne qui parle, parle, parle et quand elle fait une brève pause, tu essayes de lui répondre quelque chose mais tu peux pas, car aussitôt son souffle repris, elle te coupe la parole et reprend ce qui, au final, est un monologue.

 

Un conseil, si t'es le genre de personne qui adore parler, échanger, converser. Si tu as un minimum de respect envers la personne en face de toi, quand tu finis une phrase, compte lentement jusqu'à cinq dans ta tête. Laisse lui la chance de prendre une place dans cet échange. Ecoute ce qu'elle a à te dire. Donne-lui de l'attention. Surtout si c'est pour toi qu'elle parle. Sinon, achète-toi un dictaphone, enregistre-toi et ré-écoute toi après, comme ça, tu feras chier personne.

Bref, au bout d'un moment, tu finis par même plus essayer de parler et t'écoutes des propos dont tu te fous, sur l'accouchement et le prix des tomates dans sa nouvelle ville. Bref. J'aurais dû m'éparger cette sortie.

Les gens me soulent en fait. Ils sont ternes, manquent d'idéaux, ne poursuivent pas le sublime.

Je sais, je suis minable aussi, comme tout le monde. Je fais rien de ma vie, je ne vais même pas me faire tabasser en manif.

Notre relation est terne aujourd'hui. Tu l'as laissée ternir. Je voulais la sublimer. Tout ça, c'est rien de concret, c'est juste dans nos têtes.

10 juin 2020

Une petite cantate du bout des doigts...

De Barbara, j'aime beaucoup aussi cette chanson : https://youtu.be/AuzG5DOcaso mais en un peu plus lente que dans cette vidéo.

Si j'aime tant chanter aussi, c'est que les chansons (ou la musique) nous mènent sur le chemin du souvenir et font revenir des instants qu'il fait parfois plaisir de ne pas oublier.

Ce matin, je bricolais un truc. Je chante souvent quand je bricole. Je chante souvent tout court d'ailleurs. De Radiohead à Starmania, je suis arrivée à Barbara, et cette petite cantate, et puis l'Aigle Noir.

Quand j'étais ado, on entendait souvent l'Aigle Noir sur RTL, la radio qu'on écoutait à la maison. Tout gosses qu'on était, on saisissait déjà le magnifique du truc.

J'avais un petit copain (petit parce qu'il n'était pas grand) au collège. C'était le petit frère d'une de mes camarades de classe, une jolie magrébine aux yeux de gazelle. Lui, il avait deux ans de moins que nous, il était petit donc, rondouillet, les cheveux bouclés et de jolis yeux tirant sur le vert, un petit chérubin quoi. Il s'appelait Samir.


Et, je ne sais pourquoi, il m'adorait. Il me cherchait toujours, et disait toujours des trucs sympas sur moi. Il devait etre un peu amoureux quoi. Il m'encourageait dans mes betises (de fille sage et première de la classe). Quand je draguais mon prof de musique par exemple...  Et puis je sais pas, on chantait l'Aigle noir et il s'est mis à improviser des paroles, c'était plus l'aigle noir qui apparaissait mais moi (oui, oui avec tout le côté magnifique, le diamant bleu et tout ça...)

Sa soeur me regardait d'un air réprobateur et disait à son frère "N'importe quoi...!" Samir lui répondait insolemment : "T'es jalouse parce qu'elle est plus belle que toi". Ah ah ah... Après, la soeur venait me dire "Je veux plus que tu parles à mon frère, tu as une mauvaise influence sur lui." La vérité, c'est que je ne faisais rien. Je le laissais juste traîner avec nous, c'était une petite amitié cool quoi. Donc on s'en foutait, on continuait à trainer ensemble, on rigolait bien.

Après, je suis allée au lycée et lui est resté au collège. Et j'ai déménagé. On s'est perdus de vue. Et donc Barbara m'a fait penser à ça. Merci Barbara.

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4 juin 2020

C'est simple

Quand on a beaucoup pleuré, les larmes se tarissent.

Quand on a eu très mal, on finit anesthésié ou on meurt.

Tout cela n'est vraiment pas très important.

J'écoute How to disappear completely. C'est un pansement pour le coeur.

4 juin 2020

Petite connerie graphique

connerie1

25 mai 2020

Je passe ma vie à m'extasier devant la beauté de

Je passe ma vie à m'extasier devant la beauté de ce qu'ont accompli les autres.

Moi-même, je n'aurai jamais existé.

 

Quoi de plus sublime que la suite Sweet Thing / Candidate / Sweet Thing ?

19 mai 2020

7 juin 2010

J’aime aussi garder des petits choses qui me rappellent des moments passés. Des tickets de cinéma, des lettres, des livres, des billets de train, d’avion, une K7 avec un enregistrement de mon amoureux de fac qui jouait avec son groupe, des préservatifs usagés… (mais nan, je rigole!!!)

Il y a aussi des chansons, des morceaux de musique qui seront à jamais associés à une époque, à un moment.

Souvenirs visuels, souvenirs auditifs, les plus faciles à retenir. Souvenirs olfactifs aussi. Il m’arrive d’aller sentir le Live Jazz dans une parfumerie car il me rappelle un amour passé, mais ce ne sera jamais la même odeur que celle qu’il avait en le portant sur lui.

Quand nous nous sommes séparés avec mon premier grand amour, je suis partie quinze jour aux Etats-Unis pour oublier un peu. En faisant du shopping, j’ai pensé à lui, en voyant un beau T-shirt et je l’ai pris. En rentrant, une des dernières fois que nous nous sommes retrouvés, près d’un étang où nous avions l’habitude d’aller (un lieu à nous, et presque seulement à nous), je lui ai proposé l’échange: « Je t’ai apporté ce T-shirt, en cadeau des Etats-Unis. Mais en échange, je voudrais celui que tu portes sur toi. »

Il a été surpris, mais il a compris et nous avons conclu l’échange sur place. J’ai gardé son T-shirt jusqu’à aujourd’hui. Et de temps à autre je l’ai sorti de mon placard pour me rappeler son odeur qu’il avait réussi à capturer. Et puis un jour, il n’a plus senti que le papier dans lequel il était enveloppé.

19 mai 2020

Même la colère se teinte de douceur, même

Même la colère se teinte de douceur, même l'angoisse, même l'amertume.

C'est probablement ça, vieillir.

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