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Dreaming my life
6 mars 2012

De retour dans mon monde.

 

De retour dans mon monde.

 

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27 juin 2011

Il y a quand même un petite suite à cette

Il y a quand même un petite suite à cette histoire. J'ai pris de la distance par rapport à cette relation, n'ayant pas forcément envie de me torturer pour quelqu'un qui finalement, n'était pas si intéressant. La suite est d'une banalité à faire pleurer. "Je te suis, tu me fuis, je te fuis, tu me suis". Donc il m'a recontactée. Une, deux, trois fois. Il est même allé jusqu'à me passer en coup de fil, ce qu'il ne faisait jamais avant, le SMS étant son mode de communication préféré. Il se trouve que, en plus de ne pas être très motivée par le revoir, j'ai été assez occupée et donc nous ne nous sommes pas revus. Puis, dernièrement, il m'a demandé un service, que je suis en mesure de lui rendre. C'est amusant comme maintenant qu'il a besoin de moi, son attitude est complètement changée. Mes SMS, mes IMs ne restent jamais sans réponse. Il répond toujours.

Ah, la nature humaine... Tellement méprisable et répugnante parfois.

20 juin 2011

Your (not so) pale blue eyes

Moi : J'aime tes yeux.

Lui : (silence)

Moi (le regardant dans les yeux comme si je voulais transpercer son âme) : J'aime ton regard. Plus que tes yeux, c'est ton regard que j'aime, en fait.

 

5 mai 2011

Il y a peu de temps j'ai passé une journée avec

Il y a peu de temps j'ai passé une journée avec Brad. Je ne le connais pas depuis très longtemps mais on s'amuse bien ensemble. Enfin, moi je me sens bien en sa compagnie.

Nous allons à la mer, nous profitons du soleil, nous faisons un peu les fous. Nous sommes proches, mentalement et physiquement. En le déposant devant chez lui le soir, j'ai l'impression d'avoir passé un super moment.

Nous nous revoyons dans la semaine qui suit. Puis je lui envoie un mot par e-mail. Je lui dit que j'ai apprécié le moment. Routine habituelle : j'écris mon e-mail avec sincérité. Puis je doute. Envoyer, ne pas envoyer. Que va-t'il penser, comment va-t'il réagir ? J'essaye de me mettre à sa place. Je serais heureuse de recevoir un message de ce genre. Mais... Dans ces cas là, la dernière chose que je me dis c'est : "Sois sincère et sois toi-même." Et donc je clique sur "Envoyer".

Je n'aurais pas de réponse. Je n'en attends pas vraiment en même temps. Ce n'est pas un e-mail qui nécessite une réponse. Donc...

En parallèle, je trouve une évènement intéressant qui aura lieu un lundi soir. Je me dis qu'il aimerait et j'aimerais y aller avec lui. J'appelle, je réserve. Ensuite je lui téléphone pour lui dire que je lui prépare une surprise et de me réserver ce soir là. Répondeur. Je n'aime pas les répondeurs, je ne laisse pas de message.

Le lendemain, je reçois un texto :"Oui... Tu m'as appelé ? :-D ". Je ne réponds pas à ce SMS mais je tente à nouveau de le joindre en soirée. Répondeur. Je suis déçue. Je laisse un message bidon et je double avec un SMS: "Il y a quelqu'un ?"

Je reçois une réponse aussitôt : "Hello !"

Je suis surprise. Il ne me retourne pas l'appel. Je n'ai pas envie de converser par SMS. Je lui réponds un peu sur un ton ironique : "Tu ne décroches pas parce que ta femme est là ?" (Il est célibataire). Il me répond sur le ton de l'humour aussi. Sa réponse ne me satisfait pas, il ne me propose pas de le rappeler, ne me demande pas pourquoi je l'ai appelé... J'arrête. De toutes manière je rentre dans mon cours de guitare. Je suis un peu dépitée. J'avais envie de lui parler.

Ceci dit, je lui trouve des excuses. On en trouve toujours dans ces cas là. Comme il habite en colocation, il ne décroche pas après une certaine heure pour ne pas déranger son coloc... Il ne me rappelle pas lui même parce qu'il n'a pas de crédit... Pas très cohérent mais on se raccroche à ce qu'on peut.

Une heure après, je sors de mon cours. Je reçois un texto "Sup with you?". J'interprète comme "What's up with you? ". Je fais semblant de ne pas comprendre... Parce que je n'aime pas le ton de cette question. Il renvoie un "comment ça va ?". Je réponds que je vais bien, que je profite de l'air frais en rentrant chez moi, et lui retourne la question. Il ne répondra pas. J'ai toujours trouvé bizarre et déplaisant les gens qui interrompent les conversations par SMS ou messagerie instantanée de manière brutale, sans prendre le temps de prendre congé. Je ne me sens pas trop bien avec cette absence de réponse. Mais toujours pareil... Il est 23h30, il s'est peut-être endormi... Blablabla...

Arrivée chez moi, le temps de me poser, j'allume mon PC. Il est minuit et des poussières. Je le vois connecté. Ce qui ne signifie rien parce qu'il laisse sa messagerie instantanée connectée toute la nuit. Je lui parle ? Je ne lui parle pas ? J'ai quand même envie de savoir ce qui se passe, alors je lui envoie un mot... Pas de réponse. Il doit vraiment dormir me dis-je.

Je me connecte sur le big brother FB. Nous ne sommes pas "amis" mais sa page est visible de tous. Donc je la regarde régulièrement. Pour me sentir proche de lui, avoir son état d'esprit, le morceau qu'il écoute, avec qui il échange. Oui, espionner un peu.

Ce que je vois ne me fait pas plaisir. J'avais qu'à ne pas aller voir me direz vous. Il a posté un mot à 23h40, soit dix minutes après le SMS auquel il n'a pas répondu. Il ne dormait pas donc... Puis il a commenté sur une autre page à minuit et des poussières. Soit après que je l'ai contacté sur IM. Il m'a donc ignorée volontairement. Et ça me fait de la peine. Un peu, beaucoup, énormément... Je rafraîchis ma fenêtre pour constater qu'il vient de répondre encore à une autre personne.

Il n'a pas eu l'envie de répondre à mon SMS ou à mon message, mais il a eu l'envie de poster une phrase bidon sur son mur, répondre à cette copine qu'il arriverait à telle heure vendredi soir pour son anniversaire. Je suis moins importante que ça. C'est blessant.

Je sais que les NTICs nous asservissent et je suis contre la nécessité de répondre tout le temps immédiatement. Mais rester un peu humain, c'est possible, non ? J'ai vraiment du mal avec cette manière d'ignorer les gens, surtout quand on a passé de bon moments ensemble. Et j'ai du mal à penser que ces moments n'étaient bons que pour moi... Peut-être que je me trompe ? Mais dire "je suis fatigué" ou "je n'ai pas envie de discuter ce soir" ou "je ne réponds pas au téléphone parce que..." ça ne coûte pas bien cher, non ?

Je suis déçue. Mais pas tant surprise que déçue.

Il ne me rappelera probablement jamais. Moi non plus.

 

Edit : Me retrouver souvent face à ce genre de déceptions signifie peut-être que c'est mon comportement que je dois remettre en question ?

17 avril 2011

Désir (III)

Hier je suis allée voir le film Waste Land, documentaire qui raconte un des projets de l'artiste brésilien Vik Muniz. Parmi les choses qui m'ont marquée dans ce film il y avait cette pensée :

"Mieux vaut ne rien avoir mais être pleins de désirs que de posséder énormément de choses et ne plus rien désirer."

 

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16 avril 2011

Dans ta chambre il y avait tout un univers. Nous

Dans ta chambre il y avait tout un univers.

Nous écoutions de la musique. Satriani, Pink Floyd, Sheller. J'aimais beaucoup Les miroirs dans la boue.

Tu jouais de la guitare. Je ne savais pas en faire à l'époque et je t'écoutais religieusement. Tu chantais tout bas :

"So, so you think you can tell Heaven from Hell,blue skies from pain..."

ou encore

"Je veux vous parler de l'arme de demain..."

Tu peignais. Des tableaux à l'huile. Des monstres très humains ou des hommes sans visages. Des décors aux perspectives plus qu'étranges.

Tu me lisais des textes aussi. Tu as essayé de me lire le Voyage au bout de la nuit, et je me couvrais les oreilles avec les mains. Je n'aimais pas.

Dans ta chambre il y avait tout un univers.

Et quand nous nous allongions par terre, sur la moquette, alors le monde se mettait à tourner autour de nous.

 

3 avril 2011

Si j'ai besoin de te rappeler que j'existe, c'est

 

 

Si j'ai besoin de te rappeler que j'existe, c'est que je n'existe pas.

 

 

 

2 avril 2011

Baisers

Alors que je longeais les quais de Seine en voiture, sur le siège passager, je me suis mise à rêvasser à mes amours passées. Au fond, le moment le plus mémorable qu'il reste de chacune d'entre elles est bien celui du premier baiser. Dans la cour du lycée avec Emmanuel, dans ce train de banlieu avec Franck (nos mais s'étaient rejointes dans le métro entre havre-caumartin et Saint Lazare mais nous avions attendu de traverser tous ces couloirs, de monter ce long escalator et de nous retrouver dans le train pour nous embrasser), devant l'église d'Auteuil (nos mains s'étaient rejointes dans le métro de la ligne 10 mais nous avions attendu d'être devant l'église d'Auteuil pour nous embrasser), devant les grilles du jardin des Tuileries...

 

29 mars 2011

J'aime voir la beauté de chaque chose.

 

 

J'aime voir la beauté de chaque chose.

 

 

 

13 mars 2011

We want sex equality

Hier je suis allée voir ce petit film sympathique. "We want sex equality", l'histoire des ouvrières de Ford en Angleterre réclamant l'égalité des salaires entre hommes et femmes.

Peut-être que la scène qui m'a fait le plus réagir est celle où des ouvriers sont interrogés par des journalistes. Ceux-ci demandent leurs avis sur le combat des femmes. Ils répondent : "Non, il ne faut pas payer les femmes comme nous, ce sont les hommes qui sont chargés de subvenir aux besoins de la famille, les femmes n'ont pas besoin de gagner comme nous". C'était en 1968.

Je me rappelle quand j'étais enfant, parfois mes parents se disputaient et mon père disait à ma mère qu'il allait partir. Il faisait mine de prendre ses affaires et de s'en aller. Ma mère était terrorisée. Elle était loin de sa famille, n'avait personne ici en France, ne parlait pas la langue et ne travaillait pas. Elle était très dépendante de lui. Elle le suppliait de rester et le retenait pour qu'il ne franchisse pas la porte. Bien sûr, dans son pays, elle n'aurait pas du tout agit ainsi, elle ne se serait pas laissée faire aussi longtemps. Et puis un jour, elle en a eu marre. Alors qu'il lui jouait pour la nième fois la scène, elle lui dit "D'accord, si tu veux partir, va-t'en." Et elle l'a poussé dehors. Il s'est débattu pour rester alors qu'elle essayait de fermer la porte sur lui. Après cette fois là, il ne lui a plus jamais fait cette menace.

Quand j'ai eu seize ans, ma mère a commencé à travailler. Ce qui ne plaisait pas à mon père mais elle l'a fait. Des années après, elle a passé son permis. Elle est assez indépendante aujourd'hui.

En 2011, combien de femmes sur Terre dépendent encore complètement des hommes et de leur bon vouloir ?

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