Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité

Dreaming my life

3 août 2016

Look into my eyes, what do you see ?

 

J'ai l'impression que je vais dire un truc vraiment bateau mais j'ai envie de le dire quand même.

J'ai toujours été impressionnée par le pouvoir du sourire, du regard dans les yeux. Tout à l'heure en passant faire une course rapide dans un supermarché (que j'évite de plus en plus, justement pour éviter son "inhumanité"). La caissière se comportait avec moi comme une automate, jusqu'au moment où elle a tourné la tête vers moi pour me rendre la monnaie, alors qu'elle évitait tout contact avec moi, en dehors de celui de la parole échangée. Plutôt que de lui retourner sa morosité, j'en au profité pour la regarder dans les yeux et lui adresser un sourire. Pas le sourire ultrabright mais un truc léger et sincère, juste histoire de dire : "je sais que tu n'es pas un robot".

Elle a saisi le message et son ton a changé, pendant les quelques secondes qu'il nous restait à partager, cet échange des plus anodins dans nos vies quotidiennes a pris une autre couleur.

Je sais, on ne peut pas sourire à tout le monde et tout le temps.

 

 

Publicité
Publicité
1 août 2016

J'ai été gâtée cette nuit, dans mon sommeil. J'ai

J'ai été gâtée cette nuit, dans mon sommeil. J'ai eu droit à deux baisers. Ils étaient jolis, sensuels, arrivés sur mes lèvres presques comme par inadvertance, sans que j'ai rien demandé.

Le premier est venu d'un camarade de lycée. Il était très doux et très gentil, pas très sûr de lui, et très amoureux d'une (fausse) blonde de la classe. Un des détails qui me revient quand je pense à lui, c'est cette fois, où il était passé au tableau, en cours de français. Nous devions, une semaine sur deux, apprendre un poème de notre choix et le réciter à la classe (Je n'ai jamais aimé cet exercice d'ailleurs. Apprendre par coeur ne me dérangeait pas, réciter devant la classe, se mettre à nu, je n'aimais pas).

Lui, avait récité ces vers de Verlaine :

J’ai peur d’un baiser
Comme d’une abeille.
Je souffre et je veille
Sans me reposer :
J’ai peur d’un baiser !

(...)

Et l'avait fort bien fait, sur un ton léger, avec une timidité tellement en cohérence avec ce qu'il disait, un bel éclat dans les yeux.

Le deuxième baiser (dans le même rêve) est venu d'une personne que je fréquente actuellement, une des personnes avec qui j'échange le plus peut-être. Sans doute qu'il m'attire, bien qu'étant aux antipodes de ce qui me plaît habituellement sous divers points de vue, aussi bien physiquement qu'intellectuellement. Mais il a du talent et de la sensibilité dans certains domaines qui ne sauraient me laisser de marbre. Son baiser était aussi doux et léger, un peu amusant aussi. Et j'ai pensé que je préférais celui-là au premier. En se détachant de moi, "il" m'a dit : "C'est compliqué, n'est-ce pas ?" puis il est parti.

Oui, c'est compliqué. Et je me suis réveillée avec le goût de deux baisers sucrés.

28 juillet 2016

Je ferai exprès de ne pas t'appeler. Et je te

 

Je ferai exprès de ne pas t'appeler. Et je te manquerai.

 

 

 

 

25 juillet 2016

Une goutte d'eau.

Quand je "fais" les poubelles, je suis souvent en colère. En ce moment j'y vais moins. Par flemme. J'ai un peu honte de ne pas être plus volontaire.

La dernière fois, il y avait une bonne dizaine de poivrons. Pas des moches, moisis, commençant à tourner de l'oeil, hein. Non des beaux, brillants, bien rouges, bien verts, encore tout à fait consommables. Que leur reprochait-on ? Sans doute l'arrivage d'un nouveau stock. Quelques tomates, pas non plus grand chose à en redire. Une poignée de piments.

Mais du pain, surtout du pain. Trois ou quatre pains énormes (qui doivent faire entre trois et cinq kilos chacun). Ils coûtent combien déjà ? 6 ou 7€ le kilo, car ils sont aux graines, au pavot, complets, de seigle, de froment... Une dizaine de pains plus petits aussi, pareil, aux graines. Le tout est bio.

A chaque fois je suis en colère de tout ce qui est jeté. Voilà pourquoi on tire tout vers le bas, pour que tout parte à la benne. Le boulot de quantité de gens, les salaires au niveau des pâquerettes, le tri dans la production à chacune de ses étapes. L'élimination de tout ce qui n'est pas conforme sous tout rapports, hors calibre ou autre.

Je suis en colère et j'ai envie de pleurer aussi, de ce monde (de) malade(s).

L'autre jour sur diaspora*, un États-Unien ironisait sur un post contre le capitalisme : "c'est sûr que c'est un problème d'avoir trop à manger". Mais oui, c'est un problème, mais combien s'en rendent compte vraiment ?

Et ça c'est pour la partie consommable. Des déchets compostables, il y en a aussi plein les poubelles, mélangés avec des plastiques et autres. Quand je peux, je sauve aussi un sac de légumes en décomposition que je destine à finir plutôt en compost qui, au bout d'un an, pourra servir à faire pousser des plantes.

Des bennes, je n'en fais pas des masses. Une toute petite, d'une boutique pas bien grande. Et déjà le gâchis est énorme. Si je pense à tout ce qui est perdu, en région parisienne, en France, dans le monde, ça me file la gerbe et le tournis. Et ce que je sauve est minable : une goutte d'eau dans l'océan.

25 juillet 2016

Richard Bona

 

Tes cheveux se mêlant parfois aux miens,

la peau de ton bras effleurant la mienne,

yeux dans les yeux et sourires échangés,

festival de jazz de l'été

 

 

 

Publicité
Publicité
21 juillet 2016

Lonely astronaut

Je ne connais pas trop Joseph Arthur. J'ai mis quelques chansons de lui sur mon lecteur de mp3 qui tourne quasiment toujours en mode aléatoire. De temps à autre un titre inconnu attire mon attention et il se trouve être parfois un des siens. Il a style particulier je trouve. Aujourd'hui j'ai aimé écouter Lonely Astronaut. La version que je mets ici me semble nettement moins bien que celle que j'ai sur mon PC qui dure vingt minutes. Mais comme a dit Lou Reed lors d'une interview : "Something is always better than nothing".

And I'm out of reach...

17 juillet 2016

10 juillet 2016

Good night, folks.

Good night, folks.

4 juillet 2016

A light in the Dark

 

Une carte postale en forme de Haïku (ou le contraire ?) me dit qu'une personne pense à moi pendant ses vacances, alors que je me sens seule et oubliée. Une personne que j'apprécie beaucoup - esprits connectés.

 

 

 

4 juillet 2016

effacer

Publicité
Publicité
Publicité
Dreaming my life
Visiteurs
Depuis la création 43 798
Derniers commentaires
Archives
Publicité