Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité

Dreaming my life

5 juin 2016

Ma vie tient parfois à un fil (VII)

 

 

Après une journée de marche, nous sommes arrivés dans une ville disposant d'eau thermales. Fatigués, c'était notre récompense à l'arrivée... avec autre chose pour moi. En sortant du vestiaire je vois Philippe en maillot. J'essaie de ne pas le regarder avec insistance, pourtant ce que je vois me ravit, m'émeut et fait bondir mon coeur. Philippe est vraiment parfait, comme je l'avais deviné. Bien sûr, pas la perfection universelle, mais son corps est parfait pour moi. La forme de son torse est parfait, ni trop, ni pas assez et la toison qui le recouvre est on ne peut mieux dosée. Je suis troublée. Je le regarde mais détourne les yeux. Pas parce que je suis pudique mais au contraire pour masquer mon excès d'impudeur. Je pourrais le dévorer des yeux pendant des heures.

Je vais me changer à mon tour. Puis je retourne au bain en maillot. Philippe est déjà dans l'eau tiède, au milieu des autres personnes. Je me sens vulnérable. Je le regarde et lui souris, d'un sourire franc et sincère, je suis heureuse de partager ce moment avec lui. Lui me regarde, il regarde mon corps aussi avant que je rentre dans l'eau puis me sourit de la même manière en retour.

 

 

Publicité
Publicité
4 juin 2016

Ma vie tient parfois à un fil (VI)

 

Pour moi, l'image du bonheur, c'est un peu cette photo où je suis avec Philippe. C'était le dernier jour des vacances et nous avions assisté à des chorégraphies de fontaines, dans un parc ce soir là. L'une d'elles proposait un jeu : il fallait gagner le centre du cercle quand les jets d'eau étaient au repos, le risque étant de se faire mouiller si la chorégraphie reprenait. Au début, nous regardions sagement les autres se faire mouiller. Puis J'ai pris Philippe et Copine par la main et les ai entrainés dans cette douce folie. Nous avons ri, avons été aspergés et c'était chouette. En sortant nous avons pris des photos. Nous avons demandé à Copine de nous prendre tous les deux. Philippe en a fait faire trois ou quatre avec son smartphone (puis-je espérer que s'il en a demandé autant c'est qu'il en voulait une où il était bien, avec moi ?). Je lui en ai demandé deux avec mon appareil photo. Je n'ai pas encore vu celles de Philippe, mais sur mon appareil, cela donne deux photos, bien trop sombres, où nous avons des sourires éclatants et les yeux qui brillent. Sur l'une d'elle j'ai les yeux grands écarquillés car je ne voulais pas avoir les yeux encore fermés comme sur 99% des photos de moi. J'ai un peu l'air d'un clown mais je suis heureuse. Philippe a le bras autour de mes épaules et le mien est passé autour de sa taille. Derrière nous, les jets d'eau sont joyeux. Si jamais l'éternité avait un visage, j'aimerais que ce soit celui là.

Je regarde ces photos tous les soirs depuis mon retour.

 

 

 

 

3 juin 2016

Ma vie tient parfois à un fil (V)

 

"Je suis très patient pour certaines choses" a-t'il dit. De quoi parlait-il, je voudrais bien savoir.

 

2 juin 2016

Auto-interview (V)

 

 

 

An' : De toutes manières, il ne voudra jamais de moi.

Moi : Pourquoi ?

An' : Parce que je suis pas belle. Y a des tas de nanas plus jolies que moi. Parce que je suis conne. Y a des tas de nanas plus intelligentes que moi. Et je suis même pas sympa; pas sociable, pas altruiste, pas généreuse. Rien de tout ça. Et toutes ces nanas mieux que moi, tu vois, elles n'attendent que ça d'être avec lui. Il est parfait, il a qu'à se baisser pour cueillir celle qu'il veut.

Moi : Ouais. C'est pour ça qu'il est toujours célib'. Tu sais quoi ? Ton avantage sur les autres ? C'est que t'es un putain de bon coup.

An' : C'est pas faux. Mais ça, il le sait pas.

Moi : C'est vrai. T'es pas dans la merde ma pauvre...

 

 

 

 

2 juin 2016

J'en ai passé des heures à observer les rives de

 

J'en ai passé des heures à observer les rives de la Folie. Aujourd'hui j'ai décidé de m'y plonger - nue - de m'y baigner et savourer sa fraîcheur enivrante, de me laisser caresser par son doux courant. Et peut-être m'y noyer.

 

 

 

Publicité
Publicité
2 juin 2016

Ma vie tient parfois à un fil (IV)

 

Le soir, il me lisait des histoires sur les Incas, et sa belle voix grave me portait à m'endormir.

 

1 juin 2016

Ma vie tient parfois à un fil (III)

Comment savoir, comment être sûre, si on plaît à quelqu'un alors qu'on perçoit des signes, qui, peut-être, n'existent même pas ?

Comment savoir, si les étincelles dans ses yeux sont bien présentes quand nous sommes ensemble, ou s'il s'agit simplement de l'éclat naturel de son regard ?

Comment ne pas douter, devant la sincérité de ses sourires ?

Comment savoir ?

31 mai 2016

C'est toujours dans les moments de déprime que

 

C'est toujours dans les moments de déprime que l'on est confrontés au néant. Hier un léger vague à l'âme naissait. Aujourd'hui, il s'amplifie. Je voudrais oublier.

 

 

31 mai 2016

Le chat, il a de la chance Dommage que ce n'est

Le chat, il a de la chance

Dommage que ce n'est pas toujours comme ça, le réveil.

31 mai 2016

Ma vie tient parfois à un fil (II)

Untitled

Publicité
Publicité
Publicité
Dreaming my life
Visiteurs
Depuis la création 43 798
Derniers commentaires
Archives
Publicité