Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité

Dreaming my life

8 décembre 2010

Le serpent qui danse

Le sRpen ki danse

Ke j'm voir, chR 1dolente,
2ton kor si bo,
Kom 1 étof vacillante,
MiroiT la po!

Sur ta chevelur profon2
Oz akr parf1,
mR odorante é vagabon2
O flo bleuz é br1,

Kom 1 navir ki Cveil
O ven du mat1,
Mon am réveuz apareil
Pour 1 ciL lou1t1.

T zyeu, ou ri1 ne se révL
2dou ni damR
Son 2 bijou froi ou se mL
Lor avec le fR.

A te voir marché en Kdance,
bL d'abandon,
On diré 1 serpent ki danse
O bou d'1 baton.

Sou le fardo 2 ta parS
Ta Tte d'enfan
Se balance avec la molS
D'1 jeun Léfan,

é ton kor se pench é s'alonj
Kom 1 f1 vésso
ki roul bor sur bor é plonj
C vRgue dan l'o.

Kom 1 flo grossi par la fonte
dé glacié grondan,
Kan l'O 2 ta bouche remonte
O bor 2 T den,

Je kroi boir 1 v1 2 boM,
AmR é v1Keur,
1 ciL liki2 ki parsM
Dtoil mon keur!

Charles Bo2lR

Publicité
Publicité
8 décembre 2010

I want to know (II)

Sympathique dîner dans un restaurant japonais assez quelconque. Nous ne nous étions pas vus depuis quelques mois.

Il regarde sa montre. Il n'est pas très tard.

"Tu veux monter faire un peu de guitare ?"

Je ne m'attendais (presque) pas à cette proposition. Je le regarde et il a cet air un peu timide que les jeunes hommes ont parfois. Perplexe, je réponds trop spontanément :
"J'ai pas ma guitare.
- (Bref silence) Je te prêterai la mienne.
- Ah... D'accord !"

1 décembre 2010

(co)locataires XVIII

Ce sera la première tentative de rupture.

Quelque temps plus tard, un soir... Je m'approche de lui, je le caresse. Il me regarde et prend encore un air triste. Il me dit :

" Non, An', nous ne pouvons pas continuer comme ça. Ce n'est pas bien."

Le bien, le mal.

Le désir, le rejet.

La douceur, la tristesse.

Il ne veut pas continuer. Oui, c'est normal, il ne m'aime pas, il me l'a dit. J'ai mal dans le coeur, dans le ventre. Mais je crois que je suis prête à être "raisonnable", à faire mon deuil de cette relation, de cet amour à sens unique. D'une voix blanche, je lui réponds: "D'accord."

Je m'asseois à côté de lui sur le bord du lit. Simplement.

Nous nous sommes regardés et il a tendu la main vers moi, il m'a caressée, je l'ai caressé aussi. Nous nous sommes embrassés puis nous avons fait l'amour. Doucement, tendrement.

Nous n'avons pas rompu ce soir là.

30 novembre 2010

Remember also that whatever is misery to you to

Remember also that whatever is misery to you to read, is still greater misery to me to set down.

Oscar Wilde, De Profundis

25 novembre 2010

Envolée

Elle clown
Chez moi
Elle comédienne
Dans la file
Elle pianiste
Sur les marches
Eux danseurs et comédiens
Au Rond-point
Puis la dernière une chanteuse
Au café.
Elle me fait penser à Vaness' en fait. Je l'ai trouvée jolie et touchante.

Publicité
Publicité
22 novembre 2010

Je croyais ne voir que ton ombre. Mais en fait,

Je croyais ne voir que ton ombre. Mais en fait, cette ombre, c'était toi.

14 novembre 2010

Yesterday

J'aime ton visage même si tu n'es pas mon "type d'homme".
J'aime ton sourire franc et sincère.
J'aime ta manière de regarder vraiment les gens dans les yeux.
J'aime ton ouverture et ton aisance relationnelle.
J'aime ton esprit un peu fou.
J'aime ta curiosité de tout.
J'aime ta générosité que je devine après ces premiers contacts.
Puis-je dire que je t'aime ?

12 novembre 2010

Samedi aussi.

Un oui et j'ai des étoiles dans les yeux.

 

Bande son: All you need is love des Beatles

11 novembre 2010

Dreaming #11

Les rêves étranges arrivent par séries, plusieurs nuits de suite.

Cette nuit j'étais dans un immeuble à la décoration plutôt jolie, me faisant penser aux bureaux d'une entreprise où il fait bon travailler. Sauf que dans le contexte il semble que je sois condamnée à mort pour je ne sais quelle raison. Donc il y a beaucoup de gens qui défilent, ils semblent tristes pour moi, mais ils discutent également entre eux, ambiance "pause café" non dénuée de légèreté. Puis un certain nombre de gens proches arrive. Ma mère par exemple. Nous n'avons pas beaucoup de temps. Avant qu'elle s'éloigne je lui lance une dernière phrase: je veux que toute ma garde robe soit transmise à ma soeur et mes CDs à mon frère (ce qui est conforme à leurs goûts respectifs). Peu de chose, mais symbolique d'un dernier geste d'amour. Et je lui dis que tout le reste est pour elle, étant donné qu'elle est mon parent direct.
Puis viennent des collègues de fac. Nous échangeons quelques mots. En fait les amis qui comptent ne sont pas là. Ils sont en retard. Mais mon heure approche et j'angoisse. Non pas de mourir, mais de ne pas pouvoir leur parler une dernière fois.
Enfin une amie arrive. Je me sens mieux. Et quand je semble sur le point de partir, celle que j'attendais le plus arrive. Elle est tout sourire. Elle m'illumine. Du coup je me sens bien et je me dis que tout va bien se passer.

Bizarre rêve n'est-ce pas ? Ceux où l'on est confrontés à notre propre mort sont plutôt rares. Mais ce que je vois dans celui là, davantage que ma mort est l'idée de perdre, de ne pas pouvoir ou plus pouvoir aimer ceux qui nous sont chers. Il est arrivé cette nuit (coïncidence ?) après que par un plantage de PC et une manip' maladroite j'ai perdu dans ma mailbox un répertoire d'e-mails nommé "Amis". L'angoisse de la perte numérique liée à l'angoisse de la perte réelle. Je suis geek mais je me soigne. Je suis en vie et mes amis ont l'air d'exister toujours aussi.

7 novembre 2010

Nuit d'automne

Cette nuit j'ai retrouvé mon Docteur encore en rêve.

Je marchais sur une colline, et j'ai rencontré son père (enfin ce n'est pas vraiment son père mais il lui ressemble) avec son appareil photo autour du cou. Je le salue et nous marchons, discutons ensemble, comme si de rien n'était. Nous nous asseyons au bord de la route et continuons à discuter. Et puis au bout d'un moment, je lui dit que je suis gênée mais que je voudrais lui poser une question. "Comment va-t-il ?" Alors il me donne de ses nouvelles sur un ton bienveillant. Me parle de lui, uniquement de lui. 

Puis le décor change et je suis en face de sa mère (mais ce n'est pas sa mère, c'est une femme asiatique que dans mon rêve, je reconnais comme sa mère, sa mère était libanaise dans la réalité) nous sommes assises face à face à une table en pleine nature. Et je lui demande: "Mais il est marié, n'est-ce pas? Il s'est marié là-bas, au Japon ? " Et elle me sort des objets. Une photo de lui seul, et une photo d'elle, seule. Puis une robe colorée. Je devine que c'est sa robe de mariage elle est petite et bien pliée, ne prend pas beaucoup de place. Sur la photo elle ne semble ni jolie, ni laide, ni gentille ni méchante, ni intelligente ni bête. On dirait qu'elle n'exprime rien. Je dis " Oui, je savais qu'il avait rencontré quelqu'un et qu'il s'était marié là bas". J'avoue implicitement que je l'ai pisté sur la toile. Puis je touche la robe. Elle me raconte qu'il va revenir en France avec elle, qu'ils ont trouvé un appartement à Boulogne, ville où il habitait avant. Mon coeur réagit. Et je demande. "Cela fait longtemps. Croyez vous qu'il accepterait que nous nous revoyons et redevenions amis? Je sais qu'il est marié et je respecterai sa femme."

Elle me répond ni oui ni non, cela me trouble. Elle me dit "Je ne sais pas. Je ne sais pas si je peux vous faire confiance. Je viens de vous montrer la robe et vous la touchez", sous-entendu que par ce geste, j'ai brisé sa confiance. Je me sens un peu perdue.

Au réveil ce matin, c'est son visage à lui que j'avais devant les yeux.

Je vois plein de symboles dans ce rêves, dans mes rêves en général. Est-ce que je les décrypte de la bonne manière ?

Publicité
Publicité
Publicité
Dreaming my life
Visiteurs
Depuis la création 43 798
Derniers commentaires
Archives
Publicité