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Dreaming my life
27 juin 2006

En hvar ert þú....

Jeudi soir je décolle du taff
Vendredi matin je m'envole

I've got Friday on my mind

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20 juin 2006

Journal d'une cadrette

Journée d'une cadrette
Réveil sonnant à 7h du mat' après un coucher à 1h. Six heures de vie allongée. Sept en fait car je ne pose jamais le pied au sol avant 8h. Douche, petit déj', course après une tenue acceptable. Tout ça me prend une heure. Davantage même car je fais la course sans me presser. Départ après 9h souvent, à l'arrache. Arrivée au bureau entre 9h30 et 10h après plus d'une demie heure assise au volant.
En montant je me concentre sur ce que je dois faire dans la journée et les suivantes souvent.
Les réunions commencent, conférences téléphoniques, ou - plus rarement - dans une salle avec des vrai gens.
Je me lève rarement avant 12h30, heure où je vais déjeuner. Je fais la queue 10 minutes à la cantoche. Et hop je m'assois (encore!) à table avec mes collègues. Je retourne m'asseoir à mon bureau après déjeuner et l'air de rien j'ai déja passé plus de quatre heures assise. Et sur le coup de 13h30 ou de 14h selon les jours, les réunions reprennent. Les rares moment où je ne suis pas en réunion, je m'affaire à accomplir les actions qu'on m'a collées. Donc en fin de compte je décolle rarement de ce siège de bureau. Quand je pars le soir j'ai passé 10h assise, je gagne ma voiture et je sais que chez moi je m'affalerai n'importe comment.
Le problème est que ça se reproduit tous les jours de la semaine.
J'en ai marre de vivre assise.
Ce soir je suis rentrée, j'ai posé mes affaires et je suis sortie. J'ai marché jusqu'au RER et j'ai pris la direction de Paris. J'étais debout dans le wagon et j'ai vu autre chose que cet écran. J'ai vu des gens.
J'ai rejoins ma jolie blonde et nous sommes allées dîner en parlant de tout, de rien, de voyage et d'évasion. Nous sommes sorties et nous avons marché dans les jolies rues pavées. Juste marché.

 

Just walking

1 juin 2006

Le passé me dévore I

J'avais 17 ans.
Cette année là au lycée j'ai fait connaissance avec un garçon qui est devenu un ami. Pierre.
Pierre était sociable, plein de vie, bavard, drôle. Il habitait la ville voisine de la mienne donc on prenait la même ligne de bus scolaire.
Le matin le bus était déja bien plein quand je montais à bord. Pierre y était. Parfois à côté d'un mec qui s'appelle Fabien. Parfois à côté de quelqu'un qui ne s'appelle pas. Parfois aussi à côté d'autres, qu'il avait connu dans son collège.
Qu'est ce qui fait qu'une personne nous accroche ?

Quand j'ai cette image en tête, le seul mot qui me vient à l'esprit est "associal".
L'image la plus ancienne de lui: lui dans ce bus accordéon montant au lycée, assis à côté de Pierre, le dos droit et fixant devant lui. Rêvant peut-être déja à autre chose ?
Associal. Comme le jugement de ma première impression avec des années de retard.
Il portait cette veste vert-beige-kaki-je ne sais quelle couleur au juste mais on s'en fiche.
Quand je me tenais à côté de Pierre pour discuter, lui ne me regardait pas.

Qu'est ce qui fait qu'une personne nous accroche ?
Le fait de le deviner d'un autre monde. Not of this earth

Magnétisme aussi.
Physiquement il me plaisait. Sur le trajet du lycée j'aimais me rendre compte qu'il était là.  Parfois présent et parfois pas. Parfois avec Pierre et parfois pas. J'étais proche de lui quelquefois dans ce bus où tant d'élèves s'entassaient. Et je lui soufflais mentalement "regarde moi, regarde moi, s'il te plait regarde moi". Mais la télépathie ça ne fonctionne pas très bien.

 

29 mai 2006

Déclaration

Quand je suis seule et que je peux rêver
Je rêve que je suis dans tes bras
Je rêve que je te fais tout bas
Une déclaration, ma déclaration


C'est pas tout ça mais je dois faire ma déclaration.

20 mai 2006

Le passé me dévore une moitié de coeur et l'autre s'évertue à pulser dans mes veines

Voilà.

Ce matin en sortant de la douche je me suis mise à penser à des évènements du passé. Des choses qui sont arrivées il y a très longtems déja. J'ai eu mal au coeur et j'ai pleuré.
Je pensais m'être débarrassée de ce passé là.

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28 avril 2006

Un peu d'histoire - Le fusil de chasse II

Un matin - je ne me souviens plus quel jour c'était, juste qu'il faisait beau - je monte dans le fameux bus et là, surprise, il n'était pas à sa place habituelle. Mon regard plonge alors dans le fond du bus. Il est bien là. J'avance encore alors et je m'assois tout près de lui.
J'avais
Le fusil de chasse avec moi. Je l'avais déja lu en entier mais j'aimais en relire certains passages, même si là je passais plus de temps à regarder le jeune homme.
Dix minutes après nous arrivons à la gare. Chose étrange, il monte dans le wagon de tête, comme moi.
Deux arrêts plus tard je descends du train pour prendre le RER sur la voie d'en face. Il descend aussi et monte dans mon wagon. J'ai toujours
Le fusil de chasse dans mes mains. Je suis sur le point de m'asseoir quand il vient vers moi. Je suis surprise quand il me tend un bout de papier.
"Vous avez perdu votre marque-page"
Je le regarde et prends le papier. Je n'avais pas de marque-page.
Il s'assoit à côté de moi.
Je lis sur ce petit bout de papier "Je m'appelle Raphaël" et son numéro de téléphone. J'ai du mal à réaliser ce qui m'arrive. Il vient vers moi, noue le contact. Je ne m'attendais pas à une chose pareille. Je me demande si je dois me faire l'illusion que cet ange me drague? Ce n'est pas possible. Je me dis qu'il pourrait faire craquer n'importe quelle fille. J'ai dû réfléchir au moins une minute, à toute allure, une minute sans rien dire mais qui m'a parue super longue, tellement je me sentais embarrassée. Puis je l'ai regardé et lui ai dit "Moi c'est An' ".
Alors nous avons entamé la conversation.
Raphaël est quelqu'un de très sympathique, et très intelligent. Je comprends très vite qu'il ne me drague pas. Il sort d'une rupture après une longue relation lui aussi. Nous nous racontons un peu. Il me dit qu'il avait remarqué que "j'avais l'air d'avoir envie de faire connaissance". Je l'avais regardé tellement quil s'en était rendu compte, même si je faisais de mon mieux pour rester discrète. Je lui fait remarquer que le coup du marque-page était amusant. Il me raconte qu'il aime bien faire connaissance avec des gens (des jeunes filles) et qu'il le fait quelquefois (mais pas souvent non plus) et toujours d'une manière différente.  Je trouve que c'est un peu étrange mais amusant. Raphaël me plait. Il devient mon compagnon sur le trajet du matin. Nos conversations sont agréables. En dehors de ce trajet, nous sommes sortis quelquefois ensemble, pour des promenades parisiennes. Très peu en fin de compte. Et puis et puis il a déménagé, j'ai déménagé. Nous nous donnons des nouvelles une fois par an à peu près et c'est toujours aussi sympa.
Je suis incapable de me souvenir avec précision du visage de Raphaël. Je me souviens juste qu'il était très beau, presque parfait. Qu'il avait de magnifiques yeux bleus. Et qu'il ressemblait à mon premier amour.

Le petit bout de papier est resté calé sur la page de notre rencontre.

26 avril 2006

Un peu d'histoire - Le fusil de chasse II

Je ne sais plus trop ce que je faisais à l'époque où j'ai reçu Le fusil de chasse. Je devais commencer mon premier job sans doute, parce que tous les matins, je prenais le train à la même heure. Et pour aller à la gare, tous les matins, je prenais le bus de chez moi.

Bizarre n'est-ce pas ? Parfois vous faites le même trajet qu'une autre personne tous les jours de votre vie mais ne vous croisez jamais... question d'horaire, de vue, de hasard ou de vie. Et puis un jour vous vous rencontrez.

Oui c'est ça. C'était l'époque où je débutais dans mon premier vrai boulot et je devais suivre une formation au tout début.  Et donc un matin je prends le bus mais là quelque chose m'interpelle. Je vois un jeune homme et je reste ébahie... Il est très très beau. Il est grand, fin, élégant. Mais ce qui me choque c'est qu'il ressemble vraiment beaucoup à celui que je n'arrive pas à oublier. C'est simple, le visage est le même mais sans les imperfections. On dirait qu'il est parfait, on dirait que c'est un ange. C'est ça, c'est lui mais en beaucoup plus beau.

Je suis tellement bouleversée.

Je m'assois juste devant lui et en même temps derrière le conducteur de bus. Derrière le chauffeur il y a une vitre avec un rideau noir en dessous. Alors je le regarde par l'intermédiaire de son reflet. J'essaye de regarder ailleurs mais je n'y arrive pas. Malgré moi mes yeux reviennent vers ce visage. C'est presque indécent de regarder ainsi je trouve, même si dans le fond ce n'est qu'une vitre que je regarde.
Quand nous descendons du bus vers notre train, nos chemins se séparent, il va dans un autre wagon.
Le lendemain je prends le même bus, et il est encore là. Le jour d'après aussi et celui d'après aussi. Il prend le même bus tous les jours. Et le même train aussi. Et tous les jours il s'assoit dans la partie avant du bus. Je me place alors stratégiquement de manière à pouvoir furtivement le regarder. Je ne lui veux rien en fait. Je ne sais pas si vous pouvez comprendre ce que je ressentais, je voulais juste pouvoir le regarder, m'emplir les yeux de sa beauté et en même de temps de sa ressemblance avec mon ex.

20 avril 2006

Un peu d'histoire - Le fusil de chasse

Bizarre.
Il était plein de rancune. Envers de choses qui pouvaient paraitre risibles (j'ai bien dit paraitre). Il en voulait à la France et donc une fois son diplome en poche il l'avait quittée (il est français) pour ce pays qu'en fait il n'aimait pas davantage. Peut-être que déja je me suis aperçue que ça tête prenait trop le controle sur son coeur. Mon amie le trouvait parfois antipathique. Amer. J'étais entre étonnée et perplexe. Mais enfin, on discutait.
Le week-end suivant mon amie devait partir je ne sais plus où et donc je devais rester seule chez elle pendant les deux jours avant mon retour en France.
Elle m'a proposé de demander à Bruno de m'emmener diner vendredi soir et de me conduire à l'aéroport le dimanche.
Les moments où nous retrouvions seules, nous discutions jusque tard le soir. Je souffrais énormément.

Donc le jour où elle est partie, Bruno est venu me chercher chez la maman libanaise. Et nous devions aller dans un restaurant qu'il connaissait. Il était un peu tard et nous avons été pris aux piège des rues à sens unique de la ville. Arrivés devant l'endroit recherché, nous avons trouvé la porte fermée et nous sommes rabbattus sur un italien. Le chagrin remontait à la surface. Nous discutions de tout et de rien, je ne sais plus très bien. Ses mains s'agitaient dans tous les sens sur la table. On aurait dit les ailes d'un papillon. Il n'était pas très à l'aise. Les larmes me sont montées aux yeux. J'étais impuissante devant ma peine. Alors je luis ai expliqué dans quelle situation j'étais.  En fait mon amie lui avait raconté mais il gardait le silence sur le sujet par discrétion. Nous avons dîné puis sommes partis nous promener dans la ville. La nuit facilitait nos échanges. Je me suis confiée à lui. Il était très compréhensif. Ensuite il m'a ramenée chez la maman libanaise. 
Le lendemain (samedi) il est venu me chercher aussi, nous nous sommes promenés, discuté, écouté des chansons "girlie" dans la voiture, c'était amusant. J'ai commencé à le découvrir aussi.
Il a commencé à sa confier à moi.
A un moment, peut-etre plus intime que les autres je lui ai demandé ce qu'il ressentait pour moi. Sa réponse a été "A peu près rien"
Je me suis sentie le coeur léger. J'aimais cette réponse. Il était cet inconnu à qui je disais tant de choses et en même temps nous restions encore étrangers. A peu près rien était ce que je ressentais aussi pour lui. Nous étions simplement deux âmes en peine. Mais une telle franchise ne pouvait qu'être un bon départ pour unr relation entre nous. A peu près rien était aussi ce qu'il ressentait vis à vis de tout le monde... Enfin, pas tout à fait. Il savait ressentir souvent de la colère, de la rancune, de la jalousie. En fait il enviait ma peine car lui n'avait jamais aimé. Cette confidence me semblait tellement incroyable... N'avoir jamais aimé, comment était-ce possible? Je me souviens de mes amourettes de bac à sable, de mon cancre en primaire, de tant de petites histoires, de mes chagrins de lycée et de lui enfin. Ne pas avoir aimé était sans doute le chose la plus inconcevable et la plus triste que je pouvais imaginer à cette époque. Et en même temps, pour lui l'amour était la plus belle chose et elle lui semblait inaccessible.
Dimanche enfin, il est venu me chercher pour la dernière fois et nous avons pris la direction de l'aéroport.
Nous avons pris un dernière verre ensemble tout en discutant toujours puis le moment de nous séparer est arrivé. Je lui ai dit au revoir avec un pincement au coeur, même si j'étais pressée de fouler de nouveau l'autre  terre, celle où Lui était aussi. Je sais que Bruno était un peu triste aussi. Nous avions passé si peu d'heures ensemble et avions partagé tellement.

De retour en France j'ai repris mon stage. Bruno et moi avions échangé nos e-mails et sur les coups de 17h mon coeur devenait léger car je savais que j'allais avoir de ses nouvelles. Nous sommes devenus très amis. Il a tout su de la fin de Notre histoire.
Nous nous racontions tout. J'ai eu quelques histoires qui au bout de quelques semaines se soldaient par une rupture. Je n'arrivais plus à aimer. C'était douloureux. Je me demandais si un jour je pourrais aimer à nouveau. Bruno, lui, essayait de sortir davantage et se demandait si un jour il saurait aimer. Nous discutions toujours beaucoup, par e-mail, par téléphone, par lettres. Et un jour il m'a parlé de ce roman, Le fusil de chasse. "Aimer, être aimée". J'avais été aimée de nouveau, plusieurs fois même, et j'étais tellement désolée de ne pouvoir le rendre. Quitte à souffrir, je voulais AIMER encore une fois.
Un jour j'ai reçu un petit colis des Etats-Unis. Dedans, il y avait ce petit livre rose
Le fusil de chasse - Yasushi Inoué.
Je l'ai beaucoup aimé. J'étais surprise de découvrir autant de finesse dans un si petit roman.
Depuis j'ai ré-appris à aimer, à souffrir aussi.
Bruno est toujours mon ami, de l'autre côté de l'océan. Et il a découvert l'amour aussi.

 

12 avril 2006

Un peu d'histoire - Le fusil de chasse

J'avais 25 ans quand lui et moi nous sommes séparés. Quand, comment et pourquoi, c'est une autre histoire.
C'était pendant mon stage de fin d'études.
J'étais en dessous de tout, en dehors de tout. Je ne pouvais que pleurer à longueur de journée. Je rentrais le soir et me jetais sur ce lit sans plus vouloir bouger, les week-ends aussi.
Une amie faisait son stage de fin d'études aux Etats-Unis et m'a proposé de venir passer une semaine avec elle pour me changer les idées. Ma mère, (presque) toujours de bon conseil, m'a conseillé d'accepter.
Je suis partie.
Je suis arrivée chez elle. Elle logeait dans une famille Libanaise très sympathique. La jeune fille était espiègle et la maman amusante.
Mon amie a été adorable avec moi. Nous allions presque tous les soirs diner dehors, je la retrouvais de temps en temps pour sa pause déjeuner. Je découvrais un nouveau pays pour moi et de nouvelles têtes. Quelque part oui, ça me changeait les idées, mettait ma douleur en sourdine.
Le dimanche où je suis arrivée elle m'a présenté à des collègues. Nous avions rendez-vous à midi dans le quartier chinois. Je ne sais plus, il y avait deux couples, une jeune fille, mon amie, moi. Il y avait aussi Bruno.
Elle m'avait parlé de lui avant. Elle ne le trouvait pas spécialement agréable. Et l'autre fille non plus visiblement. Il est arrivé en dernier. Je l'ai regardé attentivement puisqu'on avait attiré mon attention sur lui. Son visage n'avait rien de désagréable. Il était grand et droit. Rien de particulier. Le brunch s'est passé.
Je n'ai plus trop les détails des choses en tête.  Mon amie a eu l'idée d'inviter Bruno à diner chez elle un soir.  Elle lui a demandé de venir m'attendre à la gare après ma journée de touriste et leur journée de travail à eux.
Je ne savais plus trop à quoi il ressemblait. Je ne l'avais vu qu'une fois. Puis une grande voiture rouge s'est arrêtée pas très loin.  Il est descendu. Je ne sais pas, sur le coup, je me suis sentie bien. C'était quelque chose d'anodin, un jeune homme qui vient me chercher à la gare en voiture... mais ça me faisait plaisir qu'on fasse attention à moi, même pour quelque chose d'anodin.
Nous avons rejoint mon amie chez elle et avons préparé le diner tous les trois en discutant.
Je l'ai trouvé un peu bizarre.

 

26 mars 2006

Le fusil de chasse - Yasushi Inoué

Ce livre et moi, on a une histoire ensemble.

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